Le silat est un art martial d'origine indonésienne, vraisemblablement de l'île de Sumatra.
Il est également pratiqué aux Philippines, au Brunei, en Malaisie, à Singapour, dans le sud de la Thaïlande et plus généralement dans ce qu'on appelle le monde malais.
Dans les îles de Java, Madura et Bali, il s'appelle pencak.
La combinaison de Pencak et de Silat a été faite la première fois en 1948 lors de la création de la première fédération nationale, la fédération indonésienne de Pencak Silat : l'Ikatan Pencak Silat Indonesia (IPSI). Pencak Silat est depuis le terme officiel pour désigner l'art de combat des peuples Malais.
En pays minangkabau, dans la province de Sumatra Ouest, "silat" se dit silek. La richesse, en langue minangkabau, du vocabulaire lié au silek permet de penser que c'est dans cette région que l'art martial est apparu.
La pratique du silat et du pencak se caractérise par un grand nombre d'école ou aliran (littéralement : "courants").
On constate que le silat n'existe pas dans la tradition balinaise, même si Bali possède une tradition d'arts martiaux. En revanche, d'autres régions d'Indonésie, notamment le sud de l'île de Célèbes ont une tradition de silat.
Par ailleurs, on observe que jusqu'à très récemment, n'étaient admis dans de nombreuses écoles traditionnelles de pencak-silat que les personnes de religion musulmane.
Enfin, on ne connaît pas à ce jour de sources solides relatives au silat et au pencak antérieures au XVIIIe siècle, époque à laquelle la diffusion de l'islam dans l'archipel est déjà à un stade avancé, du moins dans les régions portuaires.
Ces faits permettent de supposer que le développement du silat et du pencak est lié à cette diffusion de l'islam.
Le silat possède les 3 éléments de base de tout art martial asiatique :
- Les techniques de base,
- Les enchaînements réglés de techniques produisant un combat imaginaire, appelés jurus,
- Le combat proprement dit (avec son corrélat moderne, la compétition).
Deux éléments différencient le silat de la plupart des autres arts martiaux asiatiques, du moins du karate japonais et du taekwondo coréen.
La première est l'existence d'une forme dansée du silat, que dans certaines régions d'Indonésie on appelle bunga ("fleur"), accompagnée d'une musique exécutée avec des instruments traditionnels. Une explication de l'origine de cette forme est l'interdiction imposée par les autorités coloniales hollandaises au XIXe siècle, de pratiquer les arts martiaux. Les formes dansées seraient donc à l'origine une façon de dissimuler la pratique du silat et du pencak.
Inversement, on constate que de nombreuses formes de danse, notamment à Java mais aussi à Sumatra, intègrent des éléments des arts martiaux, y compris dans des cas où la dimension martiale semble totalement étrangère, comme par exemple dans des danses liées aux rites de fertilité et aux récoltes.
La deuxième différence est la dimension rituelle et religieuse du silat.
Par ailleurs, certaines écoles de silat et de pencak se fondent sur l'utilisation de ce qu'on appelle la tenaga dalam, l'"énergie intérieure", qui n'est pas sans analogie avec le qi chinois et le ki japonais.
Les styles suivant les régions sont fortement influencés par les animaux.
Aujourd'hui, il existe un nombre incalculable de styles puisque chacun a la possibilité de créer le sien dans le but de développer la discipline.
Le silat est traditionnellement pratiqué sous une forme de combat rythmique avec des armes, des bâtons ou à mains nues. Il s’agit d’un exercice stylisé basé sur des séries d'enchaînements (ou « drills ») codifiés appelés jurus. Les formes animales sont très importantes dans le Silat, et celles-ci sont réunies sous le nom de langkah, qui désigne les positions et les mouvements nécessaires à la pratique martiale. Ainsi, le langkah Dua ("deux") est une position d’attente et le Tiga ("trois") est une position de garde. Les langkah proposent ainsi un vaste répertoire d’attaques, de parades, et d’esquives. C’est le choix de certaines formes, par rapport à d’autres, qui détermine spécifiquement chaque école de silat.
En règle générale, l’apprentissage consiste à mémoriser une série de langkah de base, décomposés et répétés sous forme de drills. Cette première phase élémentaire se concentre sur la maîtrise d’une position stable. La seconde phase est purement défensive et l’élève apprend à parer et éviter toutes sortes d’attaques des membres supérieurs. La troisième phase se concentre sur l’usage exclusif des jambes : déplacement et attaque. En phase quatre, l’élève apprend les parades et les esquives contre les coups de pied. En phase cinq, il apprend à varier ses positions en ripostant à partir d’une posture très basse. Cette pédagogie de base sera ultérieurement complétée par des techniques de clés, fauchages, projections, par l’apprentissage des armes et d’une douzaine d’atémis appelés «rahasa». Le niveau supérieur consiste en un travail particulier de « danse polémique » où le pesilat doit apprendre à utiliser et placer efficacement ses techniques martiales.
On peut aujourd'hui diviser le silat en 7 branches principales :
- les écoles islamiques, dans lesquelles il faut être musulman et savoir lire le Coran pour être accepté ;
- les écoles ouvertes à tous, caractérisées par l'aspect self defense et apparues dans les années 1940 (silat moderne) ;
- les écoles sportives enseignant un silat de compétition proche de la boxe pied poings ;
- les écoles folkloriques, enseignant un silat de démonstration pour les mariages et les touristes ;
- les écoles plus ou moins secrètes dans lesquelles l'art originel véritable est enseigné ; leur accès est quasiment impossible sauf sur haute recommandation ;
- les écoles chamaniques en voies de disparitions (à cause de leurs éléments hérésiarques à l'Islam), mais qui subsistent encore dans les régions reculées du pays Sunda à Java Ouest en Indonésie ;
- les écoles hybrides enseignant un silat adapté aux occidentaux ; ces systèmes se retrouvent principalement aux USA et en Europe.
Professeur de Penchak-Silat
Ceinture Noire 5ème dan FFKAMA/FFKADA
Conseiller en sécurité
Formateur de Garde du Corps
Consultant expert auprès de Groupes d'Intervention
Fondateur et concepteur de FISFO
Créateur de matériel de sécurité, police et self-défense
Charles Joussot a découvert le Penchak-Silat à l'âge de 31 ans, ce fut alors la révélation. Il trouve dans cet Art Martial l'efficacité qu'il recherchait et se reconnait dans cette façon d'aborder le combat.Cette soif d'efficacité, il la met en pratique dans la conception et la réalisatin d'armes de défense et de sécurité que vous pouvez découvrir ici.
En 1978, Charles Joussot découvre Maître Turpinj au travers d’un article paru dans le magazine Karaté qui retient toute son attention. A l’époque, Charles Joussot avait pratiqué quelques temps la savate avec le père de Jean Lafond, la boxe anglaise et un peu le karaté. Et ce fut la rupture de toute pratique sportive jusqu’au moment précis où Charles Joussot prend contact avec le Maître indonésien.
C'est en 1978 que la rencontre se fait, Charles Joussot a 33 ans et Maître Turpinj lui démontre l’efficacité du Penchak-Silat. Aussitôt, Charles commence son apprentissage et brûle les étapes. En 1984, il ouvre son premier club rue de Dunkerque. En 1987, il ferme ce club devenu trop petit pour ouvrir un club plus grand situé rue de l’Ourq à Paris 19ème, qu’il fermera en octobre 1998 pour partir aux USA afin de continuer l’œuvre de son Maître.
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L'équipe fisfo (Thomas)