INITIATION à L'IAIDO avec Farouk Benouali:
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Concernant l'IAIDO Le terme Iaido date du début des années 30 et fut rendu populaire par NAKAYAMA HAKUDO SENSEI (1869-1958) considéré aussi comme à l’origine de l’école MUSO SHINDEN RYU. L’histoire de l’art de dégainer le sabre remonte à l’après quatorzième siècle, époque pendant laquelle des maîtres comme IZASA IEANO, fondateur de l’école TENSHIN SHODEN KATORI SHINTO RYU et ses disciples pratiquaient l’art guerrier du Iai-jutsu utilisant le Katana, sabre long japonais qui se portait à la ceinture, tranchant vers le haut. Mais on s’accorde à considérer que c’est JINSUKE SHINEGOBU (1546-1621 ?) ou plus précisément HAYASHIZAKI JINSUKE SHINEGOBU qui est à l’origine du Iaido et des écoles de sabre qui au cours du temps ont abouti à l’école MUSO SHINDEN RYU.
Peu de choses sont connues sur JINSUKE SHINEGOBU. Il est né dans la province de SAGAMI vers le milieu du seizième siècle, à une époque où les guerres étaient incessantes. Il se peut que dans cette atmosphère, il eut un intérêt précoce et compréhensible pour les arts de combat.
On raconte que lorsqu’il avait environ vingt cinq ans, il traversa le village d’OKURA, et alla prier la divinité HAYASHI MYOJIN au temple HAYASHIZAKI. Il eut une inspiration divine qui lui permit de concevoir sa propre vision de l’art de dégainer le sabre. On dit que c’est à partir de ce moment qu’il se nomma lui-même HAYASHIZAKI.Il est plus probable que ce soit au cours de son séjour à BUSHU (actuellement la préfecture de SAITAMA) que JINSUKE SHINEGOBU élabora son style personnel basé sur la théorie chinoise du Yin et du Yang (In et Yo en japonais) qu’il dénomma initialement SHIMEI MUSO RYU BATTO JUTSU, mais ses élèves et disciples rebaptisèrent son école SHIN MUSO HAYASHIZAKI RYU. Les deux noms suggèrent que l’école n’a pu exister qu’à travers une vision divine reçue dans un rêve.
La trace de JINSUKE SHINEGOBU se perd petit à petit lors de son deuxième tour du Japon.Au vingtième siècle, un temple fut construit en sa mémoire.Les différents SOKE (responsable en titre de l’école) diffusèrent l’enseignement de l’école originelle et parfois créèrent leurs propres écoles.
Après le décès du onzième SOKE, l’école se sépara en deux branches, la branche SHIMOMURA à l’origine de l’école MUSO SHINDEN RYU, et la branche TANIMURA à l’origine de l’école MUSO JIKIDEN EISHIN RYU.C’est le seizième SOKE de la branche SHIMOMURA, NAKAYAMA HAKUDO qui jeta les bases du Iaido moderne et de l’école qu’il nomma MUSO SHINDEN RYU moins connue sous le nom de NAKAYAMA RYU. Le Iaido moderne est un art martial basé sur un code d’éthique très strict et le contrôle de son corps dans un esprit de non agressivité. Le terme Iaido fait penser à l’harmonie entre l’homme et son environnement. On a l’habitude de dire que le Iaido n’est pas l’art de couper un adversaire qui n’existe pas, mais bien de lutter contre son égo afin d’atteindre la perfection du geste.L’école MUSO SHINDEN RYU comporte des techniques pratiquées seul et des techniques pratiquées à deux, les premières étant les plus enseignées.Celles ci consistent en trois séries : SHODEN dont l’origine est l’école OMORI RYU, CHUDEN dont l’origine est l’école EISHIN RYU et OKUDEN qui est la série la plus ancienne traditionnellement réservée aux pratiquants confirmés.
La série SHODEN se compose de douze mouvements, onze pratiqués à genoux (Seiza) et un pratiqué debout (Tatchi Waza) :SHOHATTO ,SATO, UTO ,ATARITO ,INYOSHINTAI ,RYUTO ,JUNTO ,GYAKUTO ,SEICHUTO ,KORANTO (Tatchi Waza) ,GYAKUTE INYOSHINTAI & BATTO
Kenjutsu - Iaïjutsu - Iaïdo
L'art du sabre japonais est divisé en deux pratiques principales le Ken-Jutsu et le Iaï-Jutsu:
- Le Ken-Jutsu est l'art de manier le sabre lorsqu'il est déjà retiré du fourreau. C'est à proprement parler l'art du sabre. Cette pratique était considérée comme la plus importante, aussi, le Bushi y concentrait-il l'essentiel de son attention et de son effort. Le Ken-Jutsu, selon la mode de l'époque ou les conceptions philosophiques et politiques inhérentes à certains écoles, prit différents noms au cours de son histoire: Heiho, Kenpo, Toho, Gekken, Hyoho, Tojutsu, Tachiuchi, Hyodo, etc. Cependant, le plus couramment, on applique à l'art du sabre classique le nom de Ken-Jutsu.
- Le Iaï-Jutsu est l'art de dégainer et couper d'un seul geste. Grâce à la rapidité avec laquelle il permettait de porter une attaque, le Iaï-Jutsu réussit à occuper une place importante de l'escrime bien que secondaire par rapport au Ken-Jutsu. On s'accorde à penser aujourd'hui que le développement du Iaï ou Batto-Jutsu est à mettre au compte de Hayashizaki Jinsuke Shigenobu, mais le fait qu'il ait vécu entre la fin du 16e siècle et le début du 17e incite à émettre quelques doutes. Comment peut-on supposer en effet qu'un tel avantage technique naisse si tardivement?
Il semble plus vraisemblable de penser que le Iaï existait avant que Jinsuke Shigenobu ne le développe, et ce depuis des temps indéterminés, en conjonction avec les différentes écoles de Ken-Jutsu. Mais Jinsuke Shigenobu rénova la façon de considérer le Iaï et c'est grâce à ses efforts que l'art du dégainage rapide se répandit à travers le Japon. Le Iaï-Jutsu prit aussi différents noms au cours de son histoire: Batto-Jutsu, Tachiuchi, Batto-Ho et, de nos jours, Iaïdo.
Le Iaïdo : de l'art de tuer à l'art de vivre
Ce n'est qu'au 20e siècle que l'on commença à utiliser le terme "Iaïdo" et que cet art fut considéré comme une discipline spécifique au sein des autres Budo. Jusqu'alors les termes les plus couramment utilisés étaient Iaïjutsu ou Batto-Jutsu. La différence est essentielle: en Iaïjutsu prime l'efficacité combative; en Iaïdo c'est le développement spirituel et moral qui prend une place prépondérante.
Dans son ouvrage sur le Tenshin Shoden Katori Shinto Ryu, Otake Risuke donne du Iaïjutsu la définition suivante: "C'est un art avec lequel on tue un ennemi". Beaucoup de pratiquants ignorent aujourd'hui cette origine et se contentent d'exécuter des "figures" esthétiques mais trop souvent vides ou, le cas échéant, se donnent l'illusion de reproduire les techniques mêmes utilisées par le Bushi d'autrefois ("syndrome du petit samouraï"). Une expérience et une compréhension insuffisantes sont à l'origine de ces deux attitudes.
En effet, le Budo envisagé comme "discipline" spirituelle, possédant par-là même des "fins plus élevées" que le Bu-Jutsu, et tolérant - voire encourageant - une certaine inaptitude pratique, est le résultat non seulement d'une compréhension insuffisante, mais peut-être même d'une simple ignorance intentionnellement dissimulée tant par le pratiquant que par l'enseignant. Il n'y a ni contradiction ni opposition entre Jutsu et Do.
Ceux qui créèrent le Iaïdo pensaient que le sabre et l'art de le tirer pouvaient être à l'origine d'un développement spirituel de l'homme. C'est ainsi que la conception de Seishin Tanren ("la forge de l'esprit") introduit une situation où les méthodes techniques nécessaires à l'éveil spirituel de l'individu ne sont pas toujours totalement identiques à celles dictées par le besoin d'efficacité combative. Le pratiquant de Iaïdo doit donc réunir en lui, à travers une compréhension juste, deux aspects apparemment contradictoires de cet art: moyen pour éliminer l'adversaire, moyen au service d'un éveil spirituel. La conception originelle de cette discipline ne saurait être ignorée sous prétexte de croire que la voie vers l'éveil spirituel semble opposée aux techniques brutales nécessaires pour éliminer un adversaire réel.
Photo du Stage Iaido
Iaido ,Muso shinden ryu
est prevu