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    Mahdia : histoire chargée, musée allégéMahdia : histoire chargée, musée allégé
    JETSETMAGAZINE.NET | 02.09.2010
    On l’appelait Djamma, Africa, Aphrodisium, Gummi, ou encore, " le lieu maudit ", la " mâle ville d’Afrique…" "… Mais plusieurs ne connaissent de Mahdia que ses belles plages et son sable blanc. Son histoire, aussi mystérieuse soit-elle.....
    Jetset Magazine
    Mahdia forever

    " Je ne crois pas que l’absence d’un département consacré à l’épave de Mahdia au sein du musée du chef-lieu de gouvernorat constitue ‘‘une aberration’’,  pour reprendre le mot utilisé dans l’article paru le 2 septembre dernier", affirme Habib Ben Younès, directeur des musées à l’Institut national du patrimoine (INP), en faisant allusion à un texte paru sur les colonnes de notre journal et relatif au musée de Mahdia.  D’après cet archéologue, l’histoire de cette épave ne se rapporte en aucune façon à celle de Mahdia. Le navire antique, circulant dans les eaux méditerranéennes, se trouvait au large de cette côte au moment où il a coulé. Il avait probablement chaviré suite à une rude tempête. " Rien n’indique le lien qui pourrait rattacher le navire aux ports de cette région ", fait remarquer le spécialiste. Pour cette raison, la collection repêchée de l'épave appartient légitimement au musée du Bardo. Néanmoins, un espace dédié à ce " malheur heureux " serait quand même aménagé dans les murs du musée de Mahdia, puisque ce hasardeux accident est aujourd’hui définitivement accolé  au nom de la ville. Le musée contiendra une maquette du navire identique à celle qui est exposée au musée du Bardo et plusieurs autres objets découverts récemment dans le site…  L’étude est en cours et les travaux vont bon train. " Mais il faut garder en tête que cette épave ne représente en rien l’histoire de Mahdia. Elle est comme une goutte dans un océan, insignifiante par rapport à la véritable richesse qu’offre ce gouvernorat. Je reconnais tout de même que Mahdia mérite plus d’attention et d’intérêt. Elle possède de grandes potentialités historiques, utiles pour la promotion du tourisme culturel", insiste encore Habib Ben Younès.  A cette région du Sahel, le chercheur a consacré sa thèse de doctorat. A lui, les ruines ont dévoilé leurs secrets. Les vestiges, à peine visibles à la surface du sol, lui sont totalement familiers…

     

    Un parcours culturel d’exception

     

    En quelques secondes, Ben Younès griffonne sur un papier un parcours de plus d’une trentaine de kilomètres, reliant Mahdia à El Jem. Plusieurs sites archéologiques et historiques s’alignent d’une manière naturelle et fluide. La visite peut être entamée à partir de Bekalta (au nord de Mahdia), plus précisément de Thapsus (Ras Dimas), et remonter jusqu’au chef-lieu de gouvernorat. En sortant de ce dernier vers Ksour Essaf, on découvre la deuxième plus grande nécropole punique après celle de Carthage, qui s’étire sur une douzaine de kilomètres,  " une véritable cité des morts contenant plus de 1.000 caveaux ", précise le chercheur. Plus loin se dresse " Aggar ", une ville mentionnée dans le récit de guerre de César. Puis, on rejoint Ksour Essaf " qui est un pôle soufi par excellence, où plusieurs marabouts ont trouvé refuge et ont joué un rôle social assez important ", souligne encore l’archéologue. Le circuit débouche ensuite sur Salakta, un ''port-ville'' représenté par les naviculaires figurant sur la célèbre mosaïque trouvée à Ostie. C’est aussi dans ses environs que l’on a découvert un sarcophage, d’une valeur historique inestimable, datant du IIIe  av. J.-C. Quelques kilomètres plus loin, on retrouve des catacombes (une nécropole souterraine), à fouiller encore, " qui sont aussi, voire plus importantes que celles d'Hadrumète (Sousse) ", témoigne Ben Younès. La route se poursuit jusqu’à Henchir El Alia qui est, selon le spécialiste, un site exceptionnel, unique en Afrique, rassemblant dans un même endroit des vestiges de plusieurs civilisations. Il s’agit d’un canal romain, taillé dans la roche, qui traverse une nécropole punique. Il relie la mer à un lac, appelé Sabkha injila. " On racontait qu’au moment de la marée haute, les villageois pêchaient, dans cette sabkha, un poisson qu'on ne trouve que dans cet environnement. D’ailleurs, à l’époque romaine, ce même lac servait à la pisciculture". A côté de ce canal, se trouve un ribat, qui  représente l’époque islamique. Et, au-dessous de ce dernier, on a découvert un site préhistorique. Dans les environs, se situe une autre Vaga (nom antique de Béja), mentionnée aussi dans la guerre de César, où l’huile joue ici le rôle que joue le blé pour la Vaga du Nord. Arrivant à El Jem, outre l’amphithéâtre, la villa romaine et le musée, on peut encore aller vers Rougga (à 15km) pour en découvrir les fameuses citernes, " une merveilles de plus en Tunisie ", précise Ben Younès. "C’est en exploitant ces sites, dont la plupart sont encore vierges, que l’on peut mettre au point les stratégies d’un tourisme culturel de qualité ", suggère Habib Ben Younès.          

     

    Un  musée à revoir absolument

     

    En attendant une meilleure exploitation, ces sites continuent à alimenter les musées locaux et nationaux. Le responsable de l'INP nous apprend que le musée de Mahdia sera entièrement revu. De récentes recherches seront effectuées pour mieux exploiter son espace. De nouveaux objets seront prochainement exposés : des sculptures de l’époque romaine, de la céramique et de la documentation, punique et islamique. " Cette dernière est en train d’être restaurée", précise-t-il. A ces pièces, s’ajoutent des éléments monétaires et diverses inscriptions.En somme, plus de la moitié de la collection actuelle sera rajoutée au fonds du musée. "Au départ, on a voulu construire à Mahdia un musée du chef-lieu de gouvernorat, qui soit moderne et qui représente par excellence les différentes époques et civilisations ", précise Habib Ben Younès. On a conservé la façade de la mairie, l’ancien lieu du musée. On a essayé de créer une continuité avec la Skifa El Kah'la (l’ancienne entrée de la ville fatimide) en bâtissant des baies vitrées dans le mur qui sépare le musée du monument. " Une première ", selon le spécialiste.  Mais, comme le dit un poète arabe, les vents ne soufflent pas toujours dans le sens que souhaitent les bateaux.  Ce local, esthétiquement parfait, ne peut contenir un musée. " Trop proches de la mer, les murs sont humides. Et les collections s’abîment rapidement, surtout celle des costumes traditionnels ", fait savoir le directeur. C’est pour cette raison d’ailleurs que des photos d’habillements et d’accessoires ont remplacé les objets d’origine dans le département ethnographique du musée de Mahdia (voir l’article cité)… Rien ne mentionne cependant cette opération de restauration : ni pancarte  ni quelque indication que ce soit. L’agent d’accueil n’y fait pour sa part aucune allusion. Ce qui induit le visiteur en erreur.  Réparer les dégâts causés par l’humidité ou par d’autres facteurs, comme la lumière, la chaleur, la pollution, les vibrations, est un véritable casse-tête. " Pour les costumes, par exemple, il faut d’abord trouver le tissu correspondant à la pièce et, ensuite, chercher l’artisan capable de reproduire les mêmes touches d’antan. Ce qui n’est pas évident. Cela demande des semaines, voire des mois de recherche  et d’exécution ", ajoute M. Ben Younès. Les réparations et la restauration se compliquent davantage quand il s’agit de manuscrits ou de pièces archéologiques. Une fois la collection prête, elle doit être maintenue en l’état. " Pour cela, il faut former un personnel de musée, capable de gérer un lieu de culture et d’histoire. Il est essentiel de nommer, dans  chaque musée, un conservateur permanent dont l’unique tâche consiste à s’occuper, jour après jour, des pièces exposées", suggère encore le directeur. Créer un musée ne dépend pas uniquement de la collection que l’on doit exposer. C’est aussi des normes internationales à respecter et un code déontologique auquel il faut se conformer. Il faut être à cheval entre la restauration et l’enrichissement des musées. " Le travail doit être parfait. Aucune fausse note n’est permise. Ce qui nécessite une énergie inépuisable, un budget énorme et des nerfs d’acier", conclut Habib Ben Younès, le sourire aux lèvres.

     

    Musée national du Bardo Le trésor de Mahdia
    JETSETMAGAZINE.NET | 01.06.2010
    Six salles sont consacrées aux fouilles de Mahdia au Musée national du Bardo. L'une d'entre elles abrite une maquette du navire coulé dont il a été supposé qu'il s'agissait d'une galère. Par ailleurs, cinq ancres ont été retrouvées, d'un poids total de treize tonnes.....
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  • YOGA and aikido à la cité la gazelle/Ariana

    Yoga and aikido share the goal of a tension-free body that uses energy wisely and efficiently.

    By Baron Baptiste and Kathleen Finn Mendola

     

    In sixth-century China, because Zen Buddhist monks who meditated for long hours were developing spiritually but weakening physically, Prince Bodhidharma introduced monks at the Shaolin Temple to what later became known as kung fu—a martial art based on Indian yoga. The monks were not only priests but warriors too, and practiced this first martial art on a daily basis.

    In the seventeenth century, Okinawa (an island between China and Japan) was captured by the Japanese, who took away the islanders' weapons. To defend themselves, the Okinawans turned to the martial arts of China. As the century progressed, the martial arts slowly transformed from a means of combat to a spiritual path. Both yoga and martial arts are modes of self-healing that aim to dissolve stress and increase awareness. Both practices strive to awaken energy, or chi, within the body. Like yogis, martial arts practitioners learn how not to think, how to go beyond thinking to samadhi, a state of meditative union with the Absolute. Aikido, one of the newer forms of martial arts, embodies principles remarkably similar to the yoga tenets of moving from the body's center, relaxing under pressure, and extending chi.

    The Zen-like principles of aikido de-emphasize the power of the intellect, instill intuitive action, and help individuals overcome the effects of evaluating, judging, analyzing, thinking—overriding conditions of our society. Yoga too encourages surrender, letting the mind go, and being in the present, and downplays striving and pushing.

    "Competition is an integral part of life in our culture, starting from birth," says George Leonard, who holds a fifth-degree black belt in aikido, co-owns an aikido studio in Mill Valley, California, and is author of several books including The Way of Aikido: Life Lessons from an American Sensei (Dutton, 1999). But progress in aikido comes with patient and diligent training. He tells his students "to stay with the process, enjoy this level, do not strive; keep practicing and don't try to get anywhere."

    Yoga Mat as Dojo

    A dojo—the Japanese word for a place of enlightenment—is a temple of sorts, and the place where martial artists practice. In the dojo, you make contact with your fears, reactions, and habits. This arena of confined conflict, with an opponent or partner engaging you, helps you to understand yourself more fully. Though in yoga the process is more individual, your yoga mat can be a dojo. Poses can take you deep inside yourself, challenging you to loosen the grip of indiscriminate emotions such as anger or fear.

    The ultimate aim of aikido is to free the individual from anger and illusion, fear and anxiety. This is done by constantly having to become nonaggressive, according to Leonard. Aikido moves protect both the attacked, and if possible, the attacker. An aikidoist usually chooses not to harm an attacker even though the opportunity to harm is present. "Each time you're forced to be nonaggressive, you're brought nose to nose with your internal aggression," Leonard says. "This isn't done by denial but by integrating the emotion, understanding it, and transforming it into something else which, ultimately, is love."

    aikido,yoga,cite la gazelle ,riadh al andalouss,ariana al soghra,tunis,hatha yoga, kundalini

     

     

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