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judo

  • Budo arts martiaux ou ché pas koi

    Budo : Terme japonais désignant un ensemble de pratiques semi-martiales effectuées par des gens voulant péter la gueule à tout le monde mais sans faire de mal. Aspect philosophique et spirituel desdites pratiques (Mais attention, on peut te casser la gueule quand même si on veut, hein!).

    *origine:Si on voulait résumer le budo en trois mots (anglais, désolé, il est des choses difficilement traduisibles...), ce serait "Holier than thou" (traduction littérale: Plus sacré que toi). Le budo est un système politico-médiatique mis en place par les membres de la caste samouraï à la fin du XIXe siècle au Japon pour continuer à enfoncer les castes inférieures comme ils l'avaient fait par le passé.Revenons en arrière. XVIIe siècle au Japon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les shogun ont des armées, les samouraï se foutent sur la gueule avec joie, et le peuple la ferme, parce que l'ouvrir signifie se manger un grand coup de sabre en pleine tronche. Et un katana, ça coupe plutôt bien. Il ne faisait pas bon être paysan, à cette époque: le samouraï avait tous les droits sur les castes inférieures et pouvait parfaitement décider d'interpréter un regard de travers comme une insulte mortelle. Que ceux qui croient toujours au code d'honneur des samouraï et au Père Noel lèvent la main gauche et ouvrent un livre d'histoire de la main droite au lieu de se toucher les glaouis: le fameux bushido, code d'honneur faisant du samouraï un demi-dieu bon, juste et plus blanc que blanc (ou plus jaune que jaune, pour être exact...) est une invention littéraire du XIXe siècle, une fable destinée à redorer le blason des psychopathes à katana. Il est un proverbe concernant la véracité historique au Japon: mieux vaut un beau mensonge qu'une affreuse vérité.

    Nous sommes donc fin du XIXe siècle, et les samouraï en ont gros sur la patate. Ca fait des décennies que la paix règne au Japon, et l'Empereur commence à comprendre que les guerriers surentraînés, parfois, on se dit qu'il aurait mieux valu qu'ils crèvent sur le champ de bataille. Soucieux d'ouvrir le Japon au commerce avec les pays étrangers, l'empereur envoie les samouraï à l'ANPE en leur ordonnant une réorientation professionnelle. Leur prestige est brisé, leurs droits sont supprimés les uns après les autres, et le jour où l'empereur leur interdit de porter le sabre en public, c'est le drame. Humiliés par cette interdiction fort malvenue de massacrer leur prochain sans sommation (une mentalité reprise par la NRA aux Etats-Unis des années plus tard), les samouraï lèvent une armée contre les forces de l'empereur et prennent une raclée fort mal venue lors de la bataille de Satsuma (allez voir le dernier samourai: c'est très romancé, mais en gros, c'est comme ça que ça s'est passé). Eh oui, au sabre contre des fusils les chances sont plutôt limitées, mais les samourais avaient depuis des siècles échangé leur matière grise contre de la testostérone.

    Modernes, les samouraï décident donc, plutôt que de former une élite militaire, de fonder une élite spirituelle et intellectuelle. Ils pondent le Bushido, crachant gentiment à la figure de cinq siècles de massacres au nom de l'honneur, et plutôt que d'arrêter de s'entraîner au sabre pour se mettre aux armes à feu, décident de mettre en place un nouveau fondement spirituel pour leur pratique martiale: le Budo, ou comment mentir habilement à propos des objectifs de l'entraînement.

    *Chniya ek hkeya?Si vous demandez à dix pratiquants de budo ce qu'est le budo, vous aurez douze réponses différentes. Cela est dû a fait que l'expansion du budo dans le monde est liée à une campagne de désinformation profonde et complexe initiée par les anciens samouraï, bande de fourbes, et reprise par les yakuza, les triades, le kuomintang et le 666e clone de pikachu, dont le but avoué est de pousser tous les belliqueux du monde à apprendre un système de combat pourri, pour que les Japonais puissent revenir en force et conquérir un par un tous les pays du monde à coups de sabre (vous voyez, ils n'ont toujours pas digéré le coup des fusils).

    Le budo, donc, place l'amélioration de soi et le perfectionnement technique, mental et spirituel au-dessus de la simple recherche d'efficacité martiale. Là où auparavant, on se disait "Et si je lui coupais le bras pour l'empêcher de tenir une arme", on travaillera maintenant sur un axe différent, commençant par "Je vais donner 800 coups de sabre dans le vide pour perfectionner ma trajectoire" pour passer à "Je visualise mon adversaire... je ressens les battements de son coeur... je sais quand il va bouger... je perçois son énergie... ah merde, je bande", afin d'enfin parvenir au niveau ultime: "Je n'ai pas besoin de me battre". Si vous en êtes là, dites-vous une chose: le mec en face, lui, il en veut, et si vous ne voulez pas vous battre, lui se fera un plaisir de vous démonter la tronche, budo ou pas, et ce d'autant plus facilement que vous ne vous défendez pas, engoncé dans vos convictions ridicules.

    Un pratiquant de budo, donc, est un agressif refoulé adepte de l'autosuggestion, qui plutôt que de s'avouer à lui-même que tout ce qu'il veut, c'est faire mal aux gens avec des objets pointus ou contondants, ou même à mains nues ou avec les dents s'il le faut, préfère noyer le poisson dans un charabia ésotérique mélangeant honneur, droiture, respect de l'adversaire (déjà, là, sachant que ça vient des samourais, on devrait avoir des doutes), élévation de la perception, recherche d'amélioration de soi, méditation transcendentale, procrastination, surévaluation des propres capacités martiales, soumission aveugle à un maître spirituel, masturbation pas seulement intellectuelle et suicide collectif. Les plus vicieux y rajoutent un soupçon de médecine chinoise traditionelle pour faire bonne figure et faire croire qu'ils peuvent réparer une fracture avec deux aiguilles et un violent serrage de tétons.

    *pourquoi faire?

    C'est fort simple, voyons. Le jour où tous les bagarreurs du monde, militaires y compris, croiront dur comme fer que:

    * l'adversaire le plus dur à vaincre, c'est soi-même (et non pas, disons, trois régiments de mecs à la Bob Sapp surentraînés équipés de FAMAS et de poignards de combat)
    * la méditation est la clé de l'élévation spirituelle (c'est ça, faites la sieste pendant que les autres s'entraînent)
    * le combat est un rituel sacré qu'il convient d'approcher avec une certaine étiquette (preuve que les budoka habitent rarement les quartiers chauds)
    * d'un bon combattant émane une aura surnaturelle qui dissuade les adversaires de l'attaquer (non, au pire, un bon combattant s'entraîne beaucoup, a de gros muscles, un regard de pitbull et sent la sueur, ce qui dissuade un peu tout le monde de l'approcher)
    * on peut esquiver les balles de fusil ou les arrêter avec le torse (oublions joyeusement la Révolte des Boxeurs et la bataille de Satsuma)

    ... alors le complot Japon-Yakuza-Triades-communistes-Pikachu n'aura plus qu'a débarquer la fleur au fusil et flinguer tous ces branleurs incompétents qui se prennent pour des vrais guerriers pour être maîtres du monde. Fourbe, mais élégant.

    L'autre but non avoué, mais dont les gouvernements profitent bien, c'est que ça fait rentrer des sous dans les caisses des clubs de sport. Comment voulez-vous attirer les chétifs, les non-sportifs, les trouillards, les victimes et les simplets si vous annoncez que dans votre club, c'est (modèle n° 1) 650 pompes, trois kilomètres à ramper dans la boue, une heure de tir à la mitrailleuse sans compensation de recul et quatre heures de combat au couteau de survie plein contact sans protection? C'est beaucoup plus facile de prétendre (modèle n°2) que le but n'est pas la victoire, que l'aspect spirituel est primordial, que la défense vient d'elle-même quand on a cotisé pendant suffisamment longtemps, etc. Généralement, le jour où les adeptes du modèle n°2 se frottent à ceux du n°1, il y a des déceptions parmi les survivants.

    Le budo, une machine à fric? Meuh non, voyons. Qui a été vous raconter ça?

    les forms:

    Budo n'est pas budo. Quand il s'agit de faire prendre des vessies pour des lanternes à son voisin, tous les moyens sont bons. Les requins commerciaux du complot Japon-Yakuza-Triades-communistes-Pikachu ont donc développé divers parfums de budo. C'est comme les glaces, tout le monde y trouve son compte.

    * Judo: la lutte, c'est bien, c'est un beau sport, c'est même vachement vieux puisque les grecs la pratiquaient déjà dans l'antiquité. Si apprendre à lutter ne vous suffit pas, que vous êtes un adepte du "tendez bien le petit orteil", que vous êtes trop feignant pour enlever votre pyjama le matin, que vous trouvez la vraie lutte gréco-romaine trop violente, alors le judo est fait pour vous. N'espérez pas que ça vous serve à quelque chose pour vous battre. Mais au moins, ça vous donne l'occasion de peloter convenablement les copines à l'entraînement.
    * Karaté: Prenez al pose, inspirez profondément, concentrez-vous, serrez les fesses, crispez bien tout le corps, frappez la planche en balsa d'un coup sec en criant de toutes vos forces. Soignez votre main. Recommencez jusqu'à ce que la planche casse (pour du balsa 3mm, il vous faudra environ 6 mois). Prenez-vous pour un surhomme et racontez à qui veut l'entendre que vous fracassez des murs sans défense à mains nues.
    * Iaido: le summum du foutage de gueule, ou comment apprendre à ne pas savoir se servir d'un sabre. La pratique est simple: mettez votre beau pyjama pattes d'eph' avec sabre à la ceinture, faites une demi-heure de sieste à genoux, levez-vous (doucement, une demi-heure sur les genoux ça fait des rhumatismes), tirez votre sabre pour trancher un petit fagot de paille en deux (l'échec est autorisé, voire recommandé), rentrez votre sabre, retournez vous coucher.
    * Kendo: avec un sabre en bambou, courez vers votre adversaire en armure en hurlant quelque chose d'inintelligible. Frappez-vous en même temps et continuez votre chemin. Il paraît qu'un a gagné et l'autre perdu, mais même au ralenti sur la vidéo, c'est dur à dire. Le kendo est un vrai budo car l'équipement coûte horriblement cher, mais un peu moins cher en général que les cotisations mensuelles.
    * Kyudo: après les armes de contact, le tir à l'arc, sauf qu'ici il vous faut une semaine de préparation intellectuelle et vestimentaire avant de tirer une flèche. Ah, et regarder la cible, c'est tricher.
    * Aikido: l'aikido part du principe que l'adversaire réagira de façon intelligente à vos techniques car il préfère protéger son intégrité physique que de venir abîmer la vôtre. Tout ce qu'il y a à en dire, c'est que si les axiomes sont bidons, la théorie qui en résulte est rarement mieux.
    * Kobudo: soucieux de préserver la tradition des ancêtres, les pratiquants de Kobudo utilisent une méthode d'entraînement proche du Karaté, mais uniquement avec les armes traditionnelles des paysans d'Okinawa (bonjour l'ouverture internationale). Vous pourrez y apprendre à vous battre avec des objets de tous les jours tels rame, faucille, fléau à grain, poignée de meule, etc. Que des trucs qui traînent partout dans la rue et qu'on transporte souvent sur soi, en fin de compte...

    Le budo a donc, par l'intermédiaire du complot machintruc (faites un copier-coller vous-mêmes, après tout), pourri à peu près tous les arts martiaux asiatiques vendus de par le monde. Le complot est en pleine forme, aussi bien morale que financière, et s'attaque lentement à l'escrime, la boxe, le tir et le rugby. D'ici peu, tous les sports et arts plus ou moins guerriers de la planète seront sous leur domination, et alors, ET ALORS...


    Arts Martiaux! La notion d'art martial (de art : "art", et de martial : "de mars") a été crée "créé" à partir du moment "moment" ou l'être "humain" a arrêté de "parler" entre guillemets (ouf !) pour mettre un pain dans la gueule de son voisin. La référence à Mars est censée evoquer la tenacité, la capacité d'aller au combat, symbole du sexe masculin qui remet le couvert, ne dit on pas "un mars et ca repart" ?Il n'y en pas, au final c'est fait pour péter la gueule à son voisin en rêvant de faire comme chuk norris, simplement les pratiquants en avaient assez de passer pour des brutes sans cervelle alors ils ont mis "art" devant, tout comme d'autres abrutis parlent d'arts de la table, d'art de vivre, d'artagan, d'artichaux, dardevil ou d'art des champs. Bref, c'est n'importe quoiAujourd'hui la plupart des arts martiaux du monde s'alignent petit à petit sur le modèle japonais.Proposant ainsi un système de grade allant de la ceinture blanche (débutant vraiment tout naze qui ferme les yeux quand le sensei lui tend la main pour dire bonjour en hurlant "aïe pas tapé, pas moi") à la ceinture noire en passant par les ceintures jaune, orange, verte, bleue, rose, fuschia, begonia, azur, violette, indigo, cyan, mauve, teal, paprika, bouton d'or et enfin la NOIIIIIIIIIIIIIIIIIRE (excusez-moi je me suis fait dessus).

    Puis arrivent les dans du premier au 6ème, marqués par des barettes (tu m'étonnes qu'ils voient tout en couleur les mecs s'ils prennent leurs 6 barettes tous les jours, les maîtres...). Passé le 6ème dan, on porte parfois, selon les diciplines, d'autres ceintures et l'on revient, à la fin, à la blanche (mais plus large, non, parce que bon, on a beau avoir atteint l'ultime sagesse, on est quand mme le maître quoi, merde.)


    AIKIDO,Definition et historique:

    L'aïkido (合気道) est un BUDO JAPONAIS a la finalité ambigüe qui voit des individus en pyjama blanc,parfois vêtus d'une robe bleue ou noire courir autour de celui qui a la ceinture la plus sale(heu,noire,pardon) dans le but de lui attraper le poignet ou de poser symboliquement la partie charnue du tranchant de sa main sur son crane.

    il est egalement possible de faire tout ceci en faisant semblant de s'etre fait couper les tibias,dans ce cas ,on nomme cela "suwari waza"(pratique pour nains).

    Crée au milieu du 20 eme siècle par Morihei Ueshiba,un obscur visionnaire pré HIPPIE néo communiste adepte du Bouddhisme et fréquentant la secte de l'Omoto Kyo du réverend Déguchi,contrairement a ce qui est d'ordinaire avancé,Morihei ne serait pas décédé en 1969 mais aurait découvert le secret de la vie éternelle.

    Ayant désormais atteint son but secret,il laissa les clés a son bon a rien de fils qui continua de gesticuler comme avant.

    Aujourd'hui,Morihei,âgé de 124 ans serait réfugié en FRANCE et enseignerait les clés de son savoir en haut d'une tour dans un fort entouré de nains en charente maritime.

    Lorsque Kissomaru,fils du pere fouras repris la succession de l'aïkido,la plupart des anciens élèves tombèrent(ca c'est pas nouveau,ils le faisaient deja avant)en désaccord avec la facon de tomber et d'aller chercher le poignet de l'autre en robe et a la ceinture sale(faut suivre).

    Koichi Tohei preferait attraper les poignets avec le ki.

    Gozo Shioda,preferait attraper les poignets plus fort.

    Kenji Tomiki preferait attraper les poignets ou le premier qui attrape il a gagné.

    d'autres éleves creerent ainsi leur propre facon d'attrapper les poignets tel Saito qui separe sa gesticulation en deux phase : une ou on attrape les poignets sans bouger et une ou on attrape les poignets en bougeant.

    Faut dire que,pas bete,le Saito a gardé la maison de campagne du pere fouras ou,il faut bien le dire,la retraite est bien agréable,surtout avec les stagiaires occidentaux qui viennent vous labourer les champs.

    "aïkido" est composé de trois caractères :

    "ai" qui,selon les transcriptions peut vouloir signifier union,fusion,mais aussi "cri de douleur"

    "ki" qui peut être traduit par énergie,demi sexe ou "quelle personne"?

    vous retrouvez "ki" dans "kiloutou","kilimandjaro" ou "kiproquo" par exemple(a non,tout comptes faits,kilimandjaro n'est pas japonais ^^)

    "do" qui signifie "voie d'épanouissement personnelle,opposé au nombrilisme(qui lui se dit "ventre",avouez que c'est fort quand même le japonais)....au final,cela signifie voie d'épanouissement personnel par laquelle des personnes qui a un demi sexe et qui cri en fusionnant avec l'autre coté de mon ventre.

    NB: ne pas confondre avec l'aiki jutsu qui font a peu près pareil mais vont chercher les poignets depuis plus longtemps

    Samourai: C'est est un japonais qui a pour seul but de tuer ou de se faire tuer.Quand il n'a pas réussi à résoudre son quota de sudoku de l'année, il se fait seppuku avec son petit couteau pour ouvrir le courrier.Il n'aime que deux choses dans ce monde : son katana et utiliser son katana. Alors que le japonais normal n'aime lui que les sushis et les geishas.En ce qui concerne ses passe-temps, il y a faire la guerrre, faire des massacres et nettoyer ses armes après utilisation. Certains vont même jusqu'à faire des haiku en hiragana, en katakana ou en kanjii pour tuer le temps.L'âge moyen d'un samouraï ne dépasse pas les 30 ans, car ils finissent tous par se faire tuer par un autre samouraï ou il se suicident parce qu'ils ont raté leur mission. Si un jour vous rencontrez un samouraï, courez autour de lui en l'insultant (mais gardez vos distances tout de même) et il risque de finir par tomber sur le dos, et vu le poids et la forme de leur armure, il ne pourra jamais se relever, du moins pas avant que vous n'ayiez eu le temps de lui voler son katana qui vaut très cher !

    Seppuku :On raconte que dans le Japon médiéval (qui est quand même resté médiéval jusqu'en août 1945, où Littleboy et Fatman, deux rappeurs américains, leur ont apporté la bonne parole), vivaient de grands fous furieux avec des grosses armures et des masques effrayants. Ces dingues suicidaires profitaient de la moindre excuse pour se suicider joyeusement : ils se faisaient alors seppuku.

    Se faire seppuku (hara kiri ) pour les incultes), consiste à se planter un wakizashi (katana pour nain) ou un tanto (wakizashi pour gnome) dans le ventre, juste au-dessus du nombril (là où ça fait le plus mal, sinon, c’est pas drôle). La mort par éviscération dure approximativement 10 minutes, mais ça fait pas assez spectaculaire pour les Japonais, tous ces intestins sur le sol. Alors quand un samouraî se fait sepuku, un autre samouraï, généralement le vainqueur, ou un passant sadique, se place derrière lui et lui tranche la tête en poussant un long cri plaintif semblable à celui des mouettes sur la côte de Blankenberge.

    Ensuite, ils enterrent le corps, les intestins et la tête du pauvre samouraï mort dans une jolie tombe toute fleurie, et tout le monde le respecte pour son sens de l’honneur. En fait, au Japon, pour prouver son honneur, il suffit de prouver qu’on a pas peur de tripoter ses boyaux.

    Un autre truc :le Karaté ! c'est un art martial en provenance de l'archipel d'Okinawa, situé au sud du Japon. (En théorie, Okinawa appartient d'ailleurs au Japon, mais si vous dites ça à un Okinawaien, il se fera un plaisir de vous faire une démonstration de la technique de ses ancêtres. C'est comme les Alsaciens en France, sauf qu'ils mettent du riz dans la choucroute)

    Contrairement à l'idée populaire, le Karaté n'est pas né par inspiration divine et les braves paysans d'Okinawa ne se sont pas transformés en mr Miagui ou en ryu du jour au lendemain. Il existait sur Okinawa avant l'introduction du Karaté d'autres systèmes de combat, pour la plupart armés: le Kobudo, basé sur l'utilisation d'instruments agricoles (fléau, faux, rame, vache, épouse...) comme armes, le Mikado (combat à la baguette au chocolat), le Fédodo (pratiqué la nuit), le Sudoku, le Karaoke (n'importe qui ayant déjà entendu de la musique traditionnelle d'Okinawa confirmera qu'il s'agit bien d'une méthode guerrière)... Enfin bref, plein de choses pour pourrir la vie de son voisin. Mais toujours est-il qu'un beau jour certains okinawaiens qui en avaient marre de vivre sur un caillou de 3m² perdu au milieu de l'océan traversèrent les mers et arrivèrent à pied par la Chine. Et là, ô surprise, les gens se foutaient sur la gueule aussi, mais ils appelaient ça kung-fu. Comme les Okinawaiens étaient moins cons qu'il paraît, ils se rendirent bien compte que Zhang Ziyi était quand même vachement plus sexy que Toshiro Mifune et se mirent au kung-fu, avant de rentrer chez eux le coeur léger et les bourses vides.

    Oui mais. Là où les Chinois étaient souples et agiles dû à leurs nombreuses années d'entraînement à blouser les touristes dans le parc d'attractions de SHAOLIN, les p'tit gars d'Okinawa, eux, étaient des paysans, pas forcément malins ni agiles. Ils se mirent donc en tête de singer les mouvements appris en Chine, et comme ils ne comprenaient pas tout, de simplifier, raccourcir, épurer, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que... pas grand-chose. De même, dans un souci de respecter la physiologie de leurs compatriotes, plus proches de l'arbre que du singe, ils enlevèrent l'aspect souple et rond pour le remplacer par un aspect raide et carré. De plus, comme ils s'étaient rendus compte que se taper dessus à l'entraînement, ça fait mal, ils supprimèrent le contact pour le remplacer par des techniques dans le vide. Le Karaté était né.

    Le premier effort des paysans empreints de mysticisme et d'auto-satisfaction fut de rejeter les méthodes de combat traditionnelles. Après tout, c'est vrai que se battre avec une faucille dans une main et une massue dans l'autre, c'est bien moins efficace pour tuer son voisin que de se percher des heures sur un rocher face à la mer en couinant Kiai de temps à autre. Les chétifs et faibles d'esprit, qui se seraient fait massacrer dans n'importe quelle discipline guerrière, affluèrent en masse. L'expansion du Karaté comme moyen de mystification des masses faiblardes en mal de sagesse ancestrale trouvée dans les gâteaux porte-bonheur chinois était lancée.

    Par un miracle inexpliqué certainement lié au fait que le Karaté se développa pendant une période de paix et que la plupart des pratiquants ne se sont jamais battus, sauf bourrés au saké, auquel cas le Karaté est bien vite oublié, les Karateka sous la férule du fondateur Atchoum Fumepasquandjechie perdurèrent et se répandirent dans Okinawa d'abord, et au Japon ensuite. La Japan Karate Association fut rapidement fondée en tant que sous-département Handisport du Ministère de l'Agriculture japonais. Suite à l'occupation américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale (durant laquelle les arts martiaux étaient interdits au Japon), le Karaté, reconnu comme méthode de rééducation douce pour paraplégiques, fut rapidement ré-autorisé. C'est alors que Japonais et Européens, suite à une étude de marché fort avancée dont on peut trouver les traces à la bibliothèque du département Psychiatrie de l'hôpital central de TOKYO, se rendirent compte d'une chose: emballé d'un poil de mysticisme, de légendes farfelues sur un ivrogne tuant les taureaux à coup de tête et d'une bonne dose de nationalisme fascisant pro-Japonais, le Karaté pourrait se vendre plutôt bien.

    Et c'est ainsi qu'en France le Karaté arriva, importé par Henri Replet(qui était loin d'être con puisqu'il s'est rendu compte tout de suite que tout ça c'était du flan et a fait fortune dans la pub ensuite). Pour donner une image forte, Henri provoqua en duel plusieurs combattants de styles européens, et comme le p'tit père Henri était avant d'être karatéka un sacré bon boxeur et lutteur, il a pété les dents de ses adversaires en criant: "Vous voyez? C'est du karaté!". Et hop: dans un petit coin tranquille du Marais, rue Monte-là-dessus Sainte-Guenièvre, le premier dojo de Karaté français fut fondé. On s'y faisait entuber comme dans tout le quartier, mais à un niveau plus mystique. La tradition de prendre les élèves pour des vaches à lait stupides juste bons à sautiller en pyjama et taper dans le vide en poussant des cris pathétiques non sans similitudes avec l'orgasme d'un PONEY perdure aujourd'hui encore au sein de la FFKAMMA (Fédération Franc-Comtoise de Karaté et Autres Maladies Mentales Affligeantes).

    La journée du Karatéka est longue et dure, contrairement à son... mais je m'égare, je m'égare. Elle commence par un lever aux aurores, suivi d'un petit déjeuner composé de RIZ non cuit et de racines déterrées à mains nues. S'ensuit une longue douche sous une cascade (Okinawa n'a pas encore l'eau courante partout) où le Karatéka ferme les yeux pour ne pas y recevoir la mousse qui pique de son shampooing Dop Enfants. Ensuite, pour se sécher, le Karatéka trouve un poteau avenant sur la plage (à Okinawa, on n'est jamais loin de la mer) et grimpe dessus, ce qui en soi est déjà un bon échauffement, pour y rester perché sur une jambe en plein soleil jusqu'au repas de midi, composé de riz non cuit et de racines déterrées à mains nues, pris en haut du poteau. Le pratiquant y travaille son esquive, car rare est le karatéka qui ne se fait pas piquer régulièrement son déjêuner par les mouettes. Il y travaille également son endurcissement corporel en tombant régulièrement sur le sable chaud (saloperies de mouettes).

    Peu enclin à se risquer contre un adversaire digne de ce nom, le Karatéka passe ensuite une heure à casser des planches en balsa et des tuiles moisies avec n'importe quelle partie imaginable de son corps. Sans doute y trouve-t-il une satisfaction immense. S'ensuit le travail des "kata", suites de mouvements codifiées censées représenter un combat contre plusieurs adversaires (vous savez, un peu comme ces gens qui font semblant de jouer de la guitare dans les concerts et se croient musiciens). N'importe qui s'étant battu une fois dans sa vie vous dira que le kata est au combat ce que la pétomanie est à chopin, mais il paraît que le but est plus "mystique", du moins, c'est ce que prétendent les karatéka. En tout cas, ça fait peur aux oiseaux, ce qui explique pourquoi les karatéka paysans peuvent se permettre d'économiser un épouvantail. Le travail de tension du corps est très important: si le karateka n'est pas contracté au point qu'il est impossible de lui glisser un noyau d'olive huilé dans le rectum et que seule la dynamite peut lui faire desserrer les mâchoires, c'est qu'il n'est pas encore assez crispé.

    Enfin ça, c'est à Okinawa. En france et dans le reste du monde, le Karatéka rentre de sa journée de boulor, desserre sa cravate, enlève ses pompes et se prend une bière en un croque-monsieur devant le JT, avant de ramasser son sac de sport et de filer au dojo (prétentieux, les karateka refusent de parler de salle de sports, ça fait trop nouveau riche). Là, il y enfile un pyjama sale, serre une ceinture de couleur variable autour de sa taille, et répète ses kata dénués de sens (mais n'a même pas la joie de faire peur aux oiseaux). Il pratique également une forme de combat sportif qui n'est pas sans rappeler deux marionnettes faisant du kick boxing sans se toucher. Puis il va à la buvette s'enfiler une demi-douzaine de pastis avec ses copains d'entraînement, en devisant sur le sens de la vie, du devoir et de l'honneur, et l'importance de la position du 2e orteil lors du mouvement 17 du kata Bassine d'Ail, sans oublier de bien cracher sur les autres arts martiaux qui eux, ne sont que des sports sans profondeur et ne forment pas des vrai Kill3r$ comme eux. Cette séance de masturbation intellectuelle poussée est censée remplacée la méditation zen, qui fait trop Dahlia Lama au goût du bon français.

    Comme si ça ne suffisait pas, les karatéka se réclament en général d'un "style", un peu comme les danseurs (à la différence près qu'un bon danseur, en général, maîtrise plusieurs styles). Voici les plus connus:

    1. Chatte-o-kan: la technique originale de maître Atchoum Fumepasquandjechie enseigne à ses élèves que pour gagner un combat en étant pratiquant de karaté, faut avoir une sacrée chance.
    2. Shit-o-ryu: les pratiquants de ce style font de la merde, mais au moins, ils en sont fiers! (Une autre branche secrète de ce style pratique uniquement sous stupéfiants, mais ils se cachent...)
    3. Wesh-y-ryu: le style le plus répandu parmi les kevins.
    4. Gadjo-Ryu: style enseigné uniquement aux non-Gitans par les Gitans.
    5. Coucou ch'tite caille: les pratiquants de ce style se concentrent principalement sur leur physique afin de mieux pouvoir lever les gazelles.

    Vous noterez que le nom de Ryu apparaît souvent dans les noms de style. C'est parce que les fondateurs desdits styles aiment beaucoup street fighter.

    Malgré ses défauts, le Karatéka a retenu deux ou trois choses des secrets soi-disants ancestraux de ses maîtres soi-disant secrets (mais inscrits au Registre du Commerce). Pour commencer, le Karatéka est souvent sportif, bien entraîné, bien musclé, et pas trop moche. Cela lui permet d'assurer en boîte et de ramasser les vanessa à la pelle. En général, il finit par en épouser une, lui fait un gosse parce que l'utilisation de la capote n'est pas expliquée dans le kata Hayon Sans Dents, et éduque son gamin comme il a appris: trois mille coups de poings, pied, tête et testicules par jour sur un poteau en acier dès l'âge de 18 mois, posant ainsi les bases de la future génération de pratiquants. On a vu pire, et puis ça favorise la sélection naturelle après tout.

    Ensuite, le Karatéka a le "spirit". Ce qui veut dire qu'à force d'autosuggestion, il est arrivé à croire qu'il était un type intègre, honnête, courageux, droit, franc, et surtout, modeste. Cela ne l'empêche pas de provoquer des bagarres dans les bars quand il a un coup dans le nez comme tout un chacun, ou pour certains de voter trop à droite. Il est des réflexes innés que même le karaté ne suffit pas à effacer. Le "spirit" lui permet de voir le monde différemment. Quand un karatéka s'arrête en admiration devant une mouche ou un papier de bonbon sur le trottoir, ne lui parlez pas! Laissez-le profiter de cet instant de béatitude dans lequel il a retrouvé dans les mouvements de la mouche ou la posture du papier un des secrets du Karaté. De toute façon, il ne peut pas vous expliquer ce qu'il ressent.

    Ceci mis à part, le karatéka a une vie normale. Il fait ses 35 heures, fait ses courses chez Auchan, aime Julien Lepers, passe ses vacances à Ibiza (pour les plus jeunes) ou à Dunkerque (pour les autres), lit Captain America et X-Men, mange bio, et vote à gauche parce qu'il est "aware", ou à droite parce qu'il a plus de 30 ans. Une majorité écrasante de karateka arrête la pratique sportive passé 50 ans et souffre le reste de ses jours de ses genoux, de son dos, ou de ses hanches qu'il a tellement maltraités au cours de ses années de jeunesse, faisant le bonheur et la fortune des ostéopathes.

    Les valeurs quasi-aryennes de beauté, perfection, discipline et rigueur que véhicule le Karaté sont à l'origine du succès des films basés sur cet art. L'histoire de ces films est souvent simple (on a le public qu'on mérite...) et les personnages fort stéréotypés. En voici les représentants principaux.

    1. Le petit jeune qui n'en veut. Ce personnage est en général incarné par un ou une ado en mal de vivre, type clement le nolife, souvent maltraité par ses camarades, qui refoule des pulsions destructrices et apprend le karaté pour péter la gueule de ses petits copains. Il apprend au cours du film la sagesse, la patience, l'endurance, le nettoyage de voitures et la sodomie au cactus. À la fin, il/elle gagne le tournoi régional "Kill the Poney".
    2. Le petit vieux qui n'en veut plus. Ca fait 57 ans qu'il ne s'est pas battu, depuis qu'il a fait pleurer Bébé Jean en lui collant un coup de pelle dans le bac à sable et qu'il ne s'est toujours pas pardonné cet affreux excès de violence. Arrive un petit jeune, et le vieux est bien emmerdé, donc plutôt que de lui enseigner un art auquel il ne connaît rien, il le manipule pour le pousser à faire tous les trucs domestiques chiants qu'il ne veut pas faire lui-même: nettoyer la bagnole, peindre la clôture, poncer la véranda, tout ça... À la fin, il est bien embêté parce que le p'tit jeune a gagné le tournoi "Kill the Poney" et ne veut plus venir chez lui. Alors, il s'en trouve un autre.
    3. Le killer au regard d'acier. Méchant ou gentil, peu importe, c'est tout juste si son cerveau fait la différence. Musclé, hyper résistant, hyper fort (mille coups ne lui font rien, mais avec une frappe il dégomme dix-sept adversaires), sexy, cool, il va sauver la veuve et l'orphelin s'il est gentil, ou violer la veuve et enlever l'orphelin sinon. Deux fins possibles: s'il est gentil, il est gravement blessé mais a tué tout le monde et a le droit de sauter la veuve pendant que l'orphelin dort. S'il est méchant, il se fait mettre minable par le p'tit jeune qui n'en veut, malgré ses huit titres olympiques, ses 27 cm et 38 kg d'avantage et son expérience de 20 ans à faire le gros bras pour son chef.

    AIKIDO,Definition et historique:

    L'aïkido (合気道) est un BUDO JAPONAIS a la finalité ambigüe qui voit des individus en pyjama blanc,parfois vêtus d'une robe bleue ou noire courir autour de celui qui a la ceinture la plus sale(heu,noire,pardon) dans le but de lui attraper le poignet ou de poser symboliquement la partie charnue du tranchant de sa main sur son crane.

    il est egalement possible de faire tout ceci en faisant semblant de s'etre fait couper les tibias,dans ce cas ,on nomme cela "suwari waza"(pratique pour nains).

    Crée au milieu du 20 eme siècle par Morihei Ueshiba,un obscur visionnaire pré HIPPIE néo communiste adepte du Bouddhisme et fréquentant la secte de l'Omoto Kyo du réverend Déguchi,contrairement a ce qui est d'ordinaire avancé,Morihei ne serait pas décédé en 1969 mais aurait découvert le secret de la vie éternelle.

    Ayant désormais atteint son but secret,il laissa les clés a son bon a rien de fils qui continua de gesticuler comme avant.

    Aujourd'hui,Morihei,âgé de 124 ans serait réfugié en FRANCE et enseignerait les clés de son savoir en haut d'une tour dans un fort entouré de nains en charente maritime.

    Lorsque Kissomaru,fils du pere fouras repris la succession de l'aïkido,la plupart des anciens élèves tombèrent(ca c'est pas nouveau,ils le faisaient deja avant)en désaccord avec la facon de tomber et d'aller chercher le poignet de l'autre en robe et a la ceinture sale(faut suivre).

    Koichi Tohei preferait attraper les poignets avec le ki.

    Gozo Shioda,preferait attraper les poignets plus fort.

    Kenji Tomiki preferait attraper les poignets ou le premier qui attrape il a gagné.

    d'autres éleves creerent ainsi leur propre facon d'attrapper les poignets tel Saito qui separe sa gesticulation en deux phase : une ou on attrape les poignets sans bouger et une ou on attrape les poignets en bougeant.

    Faut dire que,pas bete,le Saito a gardé la maison de campagne du pere fouras ou,il faut bien le dire,la retraite est bien agréable,surtout avec les stagiaires occidentaux qui viennent vous labourer les champs.

    "aïkido" est composé de trois caractères :

    "ai" qui,selon les transcriptions peut vouloir signifier union,fusion,mais aussi "cri de douleur"

    "ki" qui peut être traduit par énergie,demi sexe ou "quelle personne"?

    vous retrouvez "ki" dans "kiloutou","kilimandjaro" ou "kiproquo" par exemple(a non,tout comptes faits,kilimandjaro n'est pas japonais ^^)

    "do" qui signifie "voie d'épanouissement personnelle,opposé au nombrilisme(qui lui se dit "ventre",avouez que c'est fort quand même le japonais)....au final,cela signifie voie d'épanouissement personnel par laquelle des personnes qui a un demi sexe et qui cri en fusionnant avec l'autre coté de mon ventre.

    NB: ne pas confondre avec l'aiki jutsu qui font a peu près pareil mais vont chercher les poignets depuis plus longtemps

    Samourai: C'est est un japonais qui a pour seul but de tuer ou de se faire tuer.Quand il n'a pas réussi à résoudre son quota de sudoku de l'année, il se fait seppuku avec son petit couteau pour ouvrir le courrier.Il n'aime que deux choses dans ce monde : son katana et utiliser son katana. Alors que le japonais normal n'aime lui que les sushis et les geishas.En ce qui concerne ses passe-temps, il y a faire la guerrre, faire des massacres et nettoyer ses armes après utilisation. Certains vont même jusqu'à faire des haiku en hiragana, en katakana ou en kanjii pour tuer le temps.L'âge moyen d'un samouraï ne dépasse pas les 30 ans, car ils finissent tous par se faire tuer par un autre samouraï ou il se suicident parce qu'ils ont raté leur mission. Si un jour vous rencontrez un samouraï, courez autour de lui en l'insultant (mais gardez vos distances tout de même) et il risque de finir par tomber sur le dos, et vu le poids et la forme de leur armure, il ne pourra jamais se relever, du moins pas avant que vous n'ayiez eu le temps de lui voler son katana qui vaut très cher !

    Seppuku :On raconte que dans le Japon médiéval (qui est quand même resté médiéval jusqu'en août 1945, où Littleboy et Fatman, deux rappeurs américains, leur ont apporté la bonne parole), vivaient de grands fous furieux avec des grosses armures et des masques effrayants. Ces dingues suicidaires profitaient de la moindre excuse pour se suicider joyeusement : ils se faisaient alors seppuku.

    Se faire seppuku (hara kiri ) pour les incultes), consiste à se planter un wakizashi (katana pour nain) ou un tanto (wakizashi pour gnome) dans le ventre, juste au-dessus du nombril (là où ça fait le plus mal, sinon, c’est pas drôle). La mort par éviscération dure approximativement 10 minutes, mais ça fait pas assez spectaculaire pour les Japonais, tous ces intestins sur le sol. Alors quand un samouraî se fait sepuku, un autre samouraï, généralement le vainqueur, ou un passant sadique, se place derrière lui et lui tranche la tête en poussant un long cri plaintif semblable à celui des mouettes sur la côte de Blankenberge.

    Ensuite, ils enterrent le corps, les intestins et la tête du pauvre samouraï mort dans une jolie tombe toute fleurie, et tout le monde le respecte pour son sens de l’honneur. En fait, au Japon, pour prouver son honneur, il suffit de prouver qu’on a pas peur de tripoter ses boyaux.

    Un autre truc :le Karaté ! c'est un art martial en provenance de l'archipel d'Okinawa, situé au sud du Japon. (En théorie, Okinawa appartient d'ailleurs au Japon, mais si vous dites ça à un Okinawaien, il se fera un plaisir de vous faire une démonstration de la technique de ses ancêtres. C'est comme les Alsaciens en France, sauf qu'ils mettent du riz dans la choucroute)

    Contrairement à l'idée populaire, le Karaté n'est pas né par inspiration divine et les braves paysans d'Okinawa ne se sont pas transformés en mr Miagui ou en ryu du jour au lendemain. Il existait sur Okinawa avant l'introduction du Karaté d'autres systèmes de combat, pour la plupart armés: le Kobudo, basé sur l'utilisation d'instruments agricoles (fléau, faux, rame, vache, épouse...) comme armes, le Mikado (combat à la baguette au chocolat), le Fédodo (pratiqué la nuit), le Sudoku, le Karaoke (n'importe qui ayant déjà entendu de la musique traditionnelle d'Okinawa confirmera qu'il s'agit bien d'une méthode guerrière)... Enfin bref, plein de choses pour pourrir la vie de son voisin. Mais toujours est-il qu'un beau jour certains okinawaiens qui en avaient marre de vivre sur un caillou de 3m² perdu au milieu de l'océan traversèrent les mers et arrivèrent à pied par la Chine. Et là, ô surprise, les gens se foutaient sur la gueule aussi, mais ils appelaient ça kung-fu. Comme les Okinawaiens étaient moins cons qu'il paraît, ils se rendirent bien compte que Zhang Ziyi était quand même vachement plus sexy que Toshiro Mifune et se mirent au kung-fu, avant de rentrer chez eux le coeur léger et les bourses vides.

    Oui mais. Là où les Chinois étaient souples et agiles dû à leurs nombreuses années d'entraînement à blouser les touristes dans le parc d'attractions de SHAOLIN, les p'tit gars d'Okinawa, eux, étaient des paysans, pas forcément malins ni agiles. Ils se mirent donc en tête de singer les mouvements appris en Chine, et comme ils ne comprenaient pas tout, de simplifier, raccourcir, épurer, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que... pas grand-chose. De même, dans un souci de respecter la physiologie de leurs compatriotes, plus proches de l'arbre que du singe, ils enlevèrent l'aspect souple et rond pour le remplacer par un aspect raide et carré. De plus, comme ils s'étaient rendus compte que se taper dessus à l'entraînement, ça fait mal, ils supprimèrent le contact pour le remplacer par des techniques dans le vide. Le Karaté était né.

    Le premier effort des paysans empreints de mysticisme et d'auto-satisfaction fut de rejeter les méthodes de combat traditionnelles. Après tout, c'est vrai que se battre avec une faucille dans une main et une massue dans l'autre, c'est bien moins efficace pour tuer son voisin que de se percher des heures sur un rocher face à la mer en couinant Kiai de temps à autre. Les chétifs et faibles d'esprit, qui se seraient fait massacrer dans n'importe quelle discipline guerrière, affluèrent en masse. L'expansion du Karaté comme moyen de mystification des masses faiblardes en mal de sagesse ancestrale trouvée dans les gâteaux porte-bonheur chinois était lancée.

    Par un miracle inexpliqué certainement lié au fait que le Karaté se développa pendant une période de paix et que la plupart des pratiquants ne se sont jamais battus, sauf bourrés au saké, auquel cas le Karaté est bien vite oublié, les Karateka sous la férule du fondateur Atchoum Fumepasquandjechie perdurèrent et se répandirent dans Okinawa d'abord, et au Japon ensuite. La Japan Karate Association fut rapidement fondée en tant que sous-département Handisport du Ministère de l'Agriculture japonais. Suite à l'occupation américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale (durant laquelle les arts martiaux étaient interdits au Japon), le Karaté, reconnu comme méthode de rééducation douce pour paraplégiques, fut rapidement ré-autorisé. C'est alors que Japonais et Européens, suite à une étude de marché fort avancée dont on peut trouver les traces à la bibliothèque du département Psychiatrie de l'hôpital central de TOKYO, se rendirent compte d'une chose: emballé d'un poil de mysticisme, de légendes farfelues sur un ivrogne tuant les taureaux à coup de tête et d'une bonne dose de nationalisme fascisant pro-Japonais, le Karaté pourrait se vendre plutôt bien.

    Et c'est ainsi qu'en France le Karaté arriva, importé par Henri Replet(qui était loin d'être con puisqu'il s'est rendu compte tout de suite que tout ça c'était du flan et a fait fortune dans la pub ensuite). Pour donner une image forte, Henri provoqua en duel plusieurs combattants de styles européens, et comme le p'tit père Henri était avant d'être karatéka un sacré bon boxeur et lutteur, il a pété les dents de ses adversaires en criant: "Vous voyez? C'est du karaté!". Et hop: dans un petit coin tranquille du Marais, rue Monte-là-dessus Sainte-Guenièvre, le premier dojo de Karaté français fut fondé. On s'y faisait entuber comme dans tout le quartier, mais à un niveau plus mystique. La tradition de prendre les élèves pour des vaches à lait stupides juste bons à sautiller en pyjama et taper dans le vide en poussant des cris pathétiques non sans similitudes avec l'orgasme d'un PONEY perdure aujourd'hui encore au sein de la FFKAMMA (Fédération Franc-Comtoise de Karaté et Autres Maladies Mentales Affligeantes).

    La journée du Karatéka est longue et dure, contrairement à son... mais je m'égare, je m'égare. Elle commence par un lever aux aurores, suivi d'un petit déjeuner composé de RIZ non cuit et de racines déterrées à mains nues. S'ensuit une longue douche sous une cascade (Okinawa n'a pas encore l'eau courante partout) où le Karatéka ferme les yeux pour ne pas y recevoir la mousse qui pique de son shampooing Dop Enfants. Ensuite, pour se sécher, le Karatéka trouve un poteau avenant sur la plage (à Okinawa, on n'est jamais loin de la mer) et grimpe dessus, ce qui en soi est déjà un bon échauffement, pour y rester perché sur une jambe en plein soleil jusqu'au repas de midi, composé de riz non cuit et de racines déterrées à mains nues, pris en haut du poteau. Le pratiquant y travaille son esquive, car rare est le karatéka qui ne se fait pas piquer régulièrement son déjêuner par les mouettes. Il y travaille également son endurcissement corporel en tombant régulièrement sur le sable chaud (saloperies de mouettes).

    Peu enclin à se risquer contre un adversaire digne de ce nom, le Karatéka passe ensuite une heure à casser des planches en balsa et des tuiles moisies avec n'importe quelle partie imaginable de son corps. Sans doute y trouve-t-il une satisfaction immense. S'ensuit le travail des "kata", suites de mouvements codifiées censées représenter un combat contre plusieurs adversaires (vous savez, un peu comme ces gens qui font semblant de jouer de la guitare dans les concerts et se croient musiciens). N'importe qui s'étant battu une fois dans sa vie vous dira que le kata est au combat ce que la pétomanie est à chopin, mais il paraît que le but est plus "mystique", du moins, c'est ce que prétendent les karatéka. En tout cas, ça fait peur aux oiseaux, ce qui explique pourquoi les karatéka paysans peuvent se permettre d'économiser un épouvantail. Le travail de tension du corps est très important: si le karateka n'est pas contracté au point qu'il est impossible de lui glisser un noyau d'olive huilé dans le rectum et que seule la dynamite peut lui faire desserrer les mâchoires, c'est qu'il n'est pas encore assez crispé.

    Enfin ça, c'est à Okinawa. En france et dans le reste du monde, le Karatéka rentre de sa journée de boulor, desserre sa cravate, enlève ses pompes et se prend une bière en un croque-monsieur devant le JT, avant de ramasser son sac de sport et de filer au dojo (prétentieux, les karateka refusent de parler de salle de sports, ça fait trop nouveau riche). Là, il y enfile un pyjama sale, serre une ceinture de couleur variable autour de sa taille, et répète ses kata dénués de sens (mais n'a même pas la joie de faire peur aux oiseaux). Il pratique également une forme de combat sportif qui n'est pas sans rappeler deux marionnettes faisant du kick boxing sans se toucher. Puis il va à la buvette s'enfiler une demi-douzaine de pastis avec ses copains d'entraînement, en devisant sur le sens de la vie, du devoir et de l'honneur, et l'importance de la position du 2e orteil lors du mouvement 17 du kata Bassine d'Ail, sans oublier de bien cracher sur les autres arts martiaux qui eux, ne sont que des sports sans profondeur et ne forment pas des vrai Kill3r$ comme eux. Cette séance de masturbation intellectuelle poussée est censée remplacée la méditation zen, qui fait trop Dahlia Lama au goût du bon français.

    Comme si ça ne suffisait pas, les karatéka se réclament en général d'un "style", un peu comme les danseurs (à la différence près qu'un bon danseur, en général, maîtrise plusieurs styles). Voici les plus connus:

    1. Chatte-o-kan: la technique originale de maître Atchoum Fumepasquandjechie enseigne à ses élèves que pour gagner un combat en étant pratiquant de karaté, faut avoir une sacrée chance.
    2. Shit-o-ryu: les pratiquants de ce style font de la merde, mais au moins, ils en sont fiers! (Une autre branche secrète de ce style pratique uniquement sous stupéfiants, mais ils se cachent...)
    3. Wesh-y-ryu: le style le plus répandu parmi les kevins.
    4. Gadjo-Ryu: style enseigné uniquement aux non-Gitans par les Gitans.
    5. Coucou ch'tite caille: les pratiquants de ce style se concentrent principalement sur leur physique afin de mieux pouvoir lever les gazelles.

    Vous noterez que le nom de Ryu apparaît souvent dans les noms de style. C'est parce que les fondateurs desdits styles aiment beaucoup street fighter.

    Malgré ses défauts, le Karatéka a retenu deux ou trois choses des secrets soi-disants ancestraux de ses maîtres soi-disant secrets (mais inscrits au Registre du Commerce). Pour commencer, le Karatéka est souvent sportif, bien entraîné, bien musclé, et pas trop moche. Cela lui permet d'assurer en boîte et de ramasser les vanessa à la pelle. En général, il finit par en épouser une, lui fait un gosse parce que l'utilisation de la capote n'est pas expliquée dans le kata Hayon Sans Dents, et éduque son gamin comme il a appris: trois mille coups de poings, pied, tête et testicules par jour sur un poteau en acier dès l'âge de 18 mois, posant ainsi les bases de la future génération de pratiquants. On a vu pire, et puis ça favorise la sélection naturelle après tout.

    Ensuite, le Karatéka a le "spirit". Ce qui veut dire qu'à force d'autosuggestion, il est arrivé à croire qu'il était un type intègre, honnête, courageux, droit, franc, et surtout, modeste. Cela ne l'empêche pas de provoquer des bagarres dans les bars quand il a un coup dans le nez comme tout un chacun, ou pour certains de voter trop à droite. Il est des réflexes innés que même le karaté ne suffit pas à effacer. Le "spirit" lui permet de voir le monde différemment. Quand un karatéka s'arrête en admiration devant une mouche ou un papier de bonbon sur le trottoir, ne lui parlez pas! Laissez-le profiter de cet instant de béatitude dans lequel il a retrouvé dans les mouvements de la mouche ou la posture du papier un des secrets du Karaté. De toute façon, il ne peut pas vous expliquer ce qu'il ressent.

    Ceci mis à part, le karatéka a une vie normale. Il fait ses 35 heures, fait ses courses chez Auchan, aime Julien Lepers, passe ses vacances à Ibiza (pour les plus jeunes) ou à Dunkerque (pour les autres), lit Captain America et X-Men, mange bio, et vote à gauche parce qu'il est "aware", ou à droite parce qu'il a plus de 30 ans. Une majorité écrasante de karateka arrête la pratique sportive passé 50 ans et souffre le reste de ses jours de ses genoux, de son dos, ou de ses hanches qu'il a tellement maltraités au cours de ses années de jeunesse, faisant le bonheur et la fortune des ostéopathes.

    Les valeurs quasi-aryennes de beauté, perfection, discipline et rigueur que véhicule le Karaté sont à l'origine du succès des films basés sur cet art. L'histoire de ces films est souvent simple (on a le public qu'on mérite...) et les personnages fort stéréotypés. En voici les représentants principaux.

    1. Le petit jeune qui n'en veut. Ce personnage est en général incarné par un ou une ado en mal de vivre, type clement le nolife, souvent maltraité par ses camarades, qui refoule des pulsions destructrices et apprend le karaté pour péter la gueule de ses petits copains. Il apprend au cours du film la sagesse, la patience, l'endurance, le nettoyage de voitures et la sodomie au cactus. À la fin, il/elle gagne le tournoi régional "Kill the Poney".
    2. Le petit vieux qui n'en veut plus. Ca fait 57 ans qu'il ne s'est pas battu, depuis qu'il a fait pleurer Bébé Jean en lui collant un coup de pelle dans le bac à sable et qu'il ne s'est toujours pas pardonné cet affreux excès de violence. Arrive un petit jeune, et le vieux est bien emmerdé, donc plutôt que de lui enseigner un art auquel il ne connaît rien, il le manipule pour le pousser à faire tous les trucs domestiques chiants qu'il ne veut pas faire lui-même: nettoyer la bagnole, peindre la clôture, poncer la véranda, tout ça... À la fin, il est bien embêté parce que le p'tit jeune a gagné le tournoi "Kill the Poney" et ne veut plus venir chez lui. Alors, il s'en trouve un autre.
    3. Le killer au regard d'acier. Méchant ou gentil, peu importe, c'est tout juste si son cerveau fait la différence. Musclé, hyper résistant, hyper fort (mille coups ne lui font rien, mais avec une frappe il dégomme dix-sept adversaires), sexy, cool, il va sauver la veuve et l'orphelin s'il est gentil, ou violer la veuve et enlever l'orphelin sinon. Deux fins possibles: s'il est gentil, il est gravement blessé mais a tué tout le monde et a le droit de sauter la veuve pendant que l'orphelin dort. S'il est méchant, il se fait mettre minable par le p'tit jeune qui n'en veut, malgré ses huit titres olympiques, ses 27 cm et 38 kg d'avantage et son expérience de 20 ans à faire le gros bras pour son chef.

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