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taikai

  • jaff RAJI at the kobudo taikai japan feb 8th 2009

    une corespandonce de Jaff à ses amis et ses élèves :



    Bonjour à tous,

    Comme vous le savez je suis bien rentré du Japon. Déjà les conversations avec vous lors des cours et rencontres me permettent de vous résumer et de vous livrer mes impressions et mon expérience à la source des BUDO. Il est plus facile de le faire de vive voix et de répondre à vos questions personnelles et pertinentes. N’hésitez pas.

    Ce fut une quinzaine hyper intense et profonde dans l’étude de l’école Muso jikiden eishin ryu IAIJUTSU sous la direction du 21éme Soke SEKIGUCHI KOMEI héritier de ce style qui trouve son origine il y a près de 5 siècles. L’entraînement quotidien fut de 11h par jour, donc pas de perte de temps ni de temps de repos réel et approprié à l’effort quotidien. Encore, pour ma part, une belle expérience de travail et d’approfondissement dans le monde du BUDO auprès d’un maître authentique. L e clou de la première semaine , le 8 février, était comme prévu le fameux festival des arts martiaux traditionnels : le KOBUDO TAIKAI qui se tient tous les deux ans au légendaire BUDOKAN de Tokyo et lors duquel, 40 Ryu Ha ( écoles anciennes) sélectionnées sur plus de 400 se mettent en valeur pour assurer aussi leur pérennité. Comme convenu j’y ai pris part avec un groupe représentatif de l’école et international. Un moment mémorable puisque très peu d’étrangers y ont accès et pour cause : les Ryu Ha sont patrimoines culturels japonais. La deuxième semaine fut encore plus intense puisque nous n’étions vraiment plus que deux stagiaires étrangers, un australien et moi-même. Lors de certaines séances nous étions accompagnés des élèves féminines les plus dévouées de Sekiguchi sensei, la plus jeune âgée de 57 ans et la plus âgée de près de 80 ans. Ce sont aussi des femmes remarquables par leur présence et leur capacité de travail sans complaisance. Ce ne fut que plus intense et Maître Sekiguchi plus précis et plus exigeant sur notre travail. Pas un moment de répit ni de compassion de la part de Sekiguchi Sensei. Que pouvions nous espérer de mieux mon nouveau frère d’armes et moi-même. Nous sommes arrivés chaque jour au bord de l’épuisement et le bain nocturne après 22h00 était bien accueilli par nos corps douloureux et pour mieux assumer le réveil du jour suivant dès 4H00 du matin. Pour moi c’était aussi la meilleure manière pour définitivement faire pénétrer dans mes cellules ce style exigeant et authentique. Je peux dorénavant commencer a le transmettre à mon tour avec plus de confiance.

    Maitre Sekiguchi avant de nous quitter et lors d’une petite cérémonie simple et à huis clos, avec comme assistant mon nouvel ami australien Robert Sedyunari, m’a délivré le certificat INKEN ou MENKYO de son école. Autorisation officielle pour transmettre son Ryu à qui que ce soit et n’importe ou. Un petit moment d’émotion.

    Voilà en quelques mots ma petite expérience à la source du BUDO Japonais.

    Bien à vous tous,
    Jaff

     

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