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Cette année sera le 6ème stage d'Aïkido organisé au Shumeïkan dojo à BRAS du 2 au 8 mars 2015 dirigé par Mickaël MARTIN.
Lestage à lieu au dojo de Tamura senseï pendant une semaine, pratique le matin 9h30-12h00, les armes l'après-midi 16h30-18h00 et de nouveau pratique le soir 19h00-21h00.
Les stagiaires dorment et mangent au dojo, ce stage vous permet de faire l'expérience d'une complète immersion dans la pratique de l'aïkido et dans la vie du dojo comme si vous étiez "uchi deshi". Le stage est ouvert à tous niveau de pratique du débutant au confirmé.
Les repas sont préparés au dojo par un cuisinier professionnel le midi et le soir, possibilité de modifier le menu prévu si il y a des végétariens... Merci de le préciser lors de votre inscription.
Tarifs des repas: 110 € la semaine complète du stage, petit déjeuner, déjeuner et dîner compris.
Possibilité d'hébergement au dojo.
15 € par personne et par nuit en chambre de quatre lits. Les draps et couvertures sont fournis.
20 € par personne et par nuit en chambre à deux lits ou pour couple avec W.C. et douche privé.
le 24, 25 et 26 juin 2009 la JSD (Jeunesse Sportive Djijilienne) en collaboration avec la FAAM, Fédération Algérienne des Arts Martiaux, la Ligue de la wilaya de Skikda et la superbe orchestration de M. Bouyahyaoui et H. Belouhem, a organisé le 1er stage international d'aïkido sous la direction technique de Mickael Martin sensei, 4eme Dan et élève à demeure de Maitre Tamura, lui même 8 ème Dan d'aikido. Un stage sous le signe de l'amitié et du tourisme. En effet, les organisateurs ont réussi à mettre en valeur la beauté de la ville de Jijel ainsi que l'hospitalité remarquable de ses habitants.. plus de deux cent -200- participants, venus des quatre coins du pays, ont pu profiter de la beauté de jijel et de ses plages magnifiques. Le stage a été d'une grande richesse technique; les pratiquants de cet art martial ont pu s'abreuver de l'immense savoir de maitre N.Tamura, pas directement ! mais par personne interposée, en l'occurrence maitre Mickael Martin; un personnage humble et d'une immense modestie, ce qui fait de lui un artiste martial avéré.
Trois jours durant, les Tatamis de la salle Aberkane ont connu une fête sans précédant. La joie et la bonne humeur envahissaient les lieux, des jeunes aux yeux admiratifs, devant la splendeur des techniques, en voulaient encore plus. La présence des Maitres algériens, à leurs tête maitre Hamid Silem, 6eme Dan d'aïkido, n'a fait qu'amplifier la motivation des pratiquants algériens. Nul ne voulait que cette fête se termine, mais les trois jours sont passés!! déjà? et oui !!! Nous avons bien pratiqués, nous nous sommes bien amusés et nous sommes rentrés avec des appareils-Photos plein de souvenirs... rendez-vous très bientôt..
Sur l'invitation de Mr Hocine Daoud ; Mickael MARTIN dirigera un stage aikido à Skikda et ce du 15 au 18 octobre 2008
Concerant Mickael Martin:
C'est dans sa région natale, en Bretagne, que Mickaël Martin découvre l'Aïkido, à l'âge de 13 ans. A partir de là, cet Art Martial ne va plus le quitter.Sa rencontre en 1991, avec Toshiro SUGA et surtout avec TAMURA Senseï, ne fera qu'augmenter sa passion.Depuis 1996, il suit assidûmment tous les stages de TAMURA Senseï, dans toute la France.Il passera différents grades avec succés et obtiendra en 2006 le 4ème DAN d'Aïkido.Son arrivée à l'Ecole Nationale d'Aïkido, ainsi qu'à l'Aïkido Club des Allées,en 2002, lui permettra de vivre pleinement sa passion.Il va découvrir le Japon, ainsi que l'AÏKIKAÏ SO HOMBU en 2005. Pendant son séjour, sa rencontre avec un grand maître d'armes, KURODA Tetsuzan senseï, lui apportera énormément.Et maintenant, à travers un enseignement de qualité, il veut transmettre sa passion et surtout montrer les vrais valeurs de cet Art Martial qu'est l'Aïkido.
(email de mickael a souheil )
Bonjour Souheil,
Merci beaucoup pour ton acceuil en Tunisie, j'ai eu beaucoup de plaisir à te rencontrer et à pratiquer avec toi même si ce fut cours. Je vois que tu t'es beaucoup investi à développer l'Aïkido et tu mérites des encouragements. Je t'envoie le lien de mon nouveau site du dojo Shumeïkan il n'est pas encore fini mais le principal y est. Si tu as le temps tu peux laisser ta marque sur le livre d'or. http://www.aikido-budo.com Je te souhaite une bonne continuation, peut être je te verrai en Algérie en octobre si tu viens. A bientôt
Mickaël
Impression sur le stage:
Très bonne accueil, salle et infrastructure à la hauteur de l'événement, très bonne couverture médiatique (radio et presse écrite) .D'un point de vue technique Mickael a montré les bases selon Tamura sensei , j’étais aussi impressionné par le travail du sabre ( influence de Kuroda sensei ) .
C'est dans sa région natale, en Bretagne, que Mickaël Martin découvre l'Aïkido, à l'âge de 13 ans en 1989. A partir de là, cet Art Martial ne va plus le quitter. Sa rencontre en 1991, avec Toshiro SUGA et surtout avec TAMURA Senseï 8°dan, ne fera qu'augmenter sa passion.
Depuis 1996, il suit assidûment tous les stages de TAMURA Senseï, dans toute la France. En 2002, sur la proposition de Tamura senseï il intègre le Shumeïkan dojo "Ecole Nationale d'Aïkido" comme élève interne.
Son arrivée à l'Ecole Nationale d'Aïkido lui permettra de vivre pleinement sa passion et surtout de suivre au plus prêt l'enseignement de Tamura senseï. En 2005 il s'envole pour son premier voyage au Japon et découvre Kuroda senseï, Soke du Shinbukan Kuroda ryugi et un peu plus tard Kono Yoshinori senseï. Ces rencontres lui permettront d'affiner sa pratique.
Aujourd'hui Mickaël enseigne à Bras au Shumeïkan et à Marseille au Meïwa dojo. En plus de ses cours en semaine Mickaël donne plusieurs stages d'aïkido en France ainsi qu' à l'étranger.
Hébergement disponible avec chambre individuelle, a 2 ou a 3 personnes. Possibilité aussi pour ceux qui souhaiteraient y participer en famille. Adresse:Kütahya Karayolu 14.km / Afyonkarahisar - TÜRKİYE Transport-Accès: Pour ceux qui viennent en bus: Transport commun (dolmus) partant de la gare routière et passant juste devant l’hôtel (durée du trajet: 5 minutes). Tarifs: Chambre à trois personnes:50 TL par personne/par nuit Chambre à deux personnes:65 TL par personne/par nuit Chambre individuelle:80 TL par nuit Note:Les tarifs suscités comprennent les prix par personne pour une nuit en pension complète.
(Taux de change 1 Euro = ± 2TL)
Réservation & Transport:
Pour vos réservations et moyen de transport vous pouvez contacter M. Sevkan SARISALTIKOĞLU,
par e-mail: sevkanaiki@yahoo.fr ou par téléphone: +905058018901.
* Saturday 29/5/2010: --------------------------- - 10:00 - 12:00 Training - 12:30 - 16:30 Trip to Byblos citadel, visit to the old souk and lunch - 17:00 - 19:00 Training - 22:00 Dinner (Oriental ambiance)
* Sunday 30/5/2010: -------------------------- - 10:00 - 12:00 Training - 12:30 - 16:30 Visit to beirut Malls - 17:00 - 19:00 Training - 22:00 Evening at Beirut Downtown
Hotels offers: ========= * Foyer sagess: ------------------- - Single room 25 $ (US dollars) / night / pers - Double room 20 $ (US dollars) / night / pers - triple room 15 $ (US dollars) / night / pers
* Hotel Port View (3 *): ---------------------------- - Single room 45 $ (US dollars) / night / pers - Double room 38 $ (US dollars) / night / pers - triple room 35 $ (US dollars) / night / pers
* Hotel Le Gabriel (4 *): ---------------------------- - Single room 140 $ (US dollars) / night / pers - Double room 160 $ (US dollars) / night / pers
* NB1: Seminar fee is set to 50 $ (US dollars)
* NB2: Package is set to 150 $ (US dollars) include: (28/5 at 21:00 dinner) + (29/5 at 12:30 Trip to the citadel of Jbeil, visit to the old souk and lunch + at 22:00 dinner) + (30/5 at 13:00 visit to Beirut malls + evening at Beirut downtown) + transportations.
* NB3: Please inform us about your hotel and room choice.
* NB4: Please reply before the 1st of May 2010 to make the necessary arrangement. I want you to send me the number of persons who are coming with you and where do you like to stay. about foyer sagess we have a limited munber of rooms (just 4 rooms with triple beds for men and open number for women).
* for more information do not hesitate to contact: - Fady Atik : fadyatik@gmail.com / 00961 3 329153 - Victor Farah : victor-a-farah@hotmail.com / 00961 3 527240
( photo du stage liban )
Stage lisbonne avec Nebi sensei
Estágio de Aikido com Nebi Vural 6º Dan Aikikai, Director Técnico da União Portuguesa de Aikido
1 de Maio - Sábado 09:00 - 11:00 e 16:00 - 18:00 2 de Maio - Domingo 9:00 - 11:00
€35 adulto estágio completo €15 adulto por sessão Gratuito para menos de 12 anos
Seminar Program: November 13, Saturday 10:00-12:00 General Traning 16:00-18:00 General Traning November 14, Sunday 10:00-12:00 General Traning
Seminar Place: Eskişehir Yunusemre Teknik ve Endüstri Meslek Lisesi Kapalı Spor Salonu Address:Akarbaşı Mahallesi. Şehit Zeynel Toköz Caddesi. No:47- Odunpazarı/ESKİŞEHİR
Note:For hotel reservation or registration, please contact us.
Turkish - Japanese Year Activities and Tamura Shihan Memorial Seminar
December 22-26, 2010
In memory of our recently lost sensei, Tamura Shihan, there will be an aikido workshop held on 22-26th of December within the scope of ‘Japan Year 2010 in Turkey’ . The workshop will be hosted by Middle East Technical University (METU) and Police Academy under the supervision of Aikido and Budo Federation and International Police Association (IPA) . Inclusive of the corresponding event, along with the trainings that will be led by Nebi Vural, student of Tamura Shihan and head of ABF technical committee, there will also take place Japanese Martial Arts demonstrations, presentations and talks. Detailed programme is given below.
Seminar Programme
December 22 - Wednesday 18:00- 20:00 All-Ranks Open Aikido Training– Police Academy, Gölbaşı
December 23 - Thursday 10:00-12:00 Training for instructors only– METU Baraka Sports Hall 18:00-20:00 Training for instructors only – METU Baraka Sports Hall
December 24 – Friday 10:00-12:00 Training for instructors only – METU Baraka Sports Hall 18:00-20:00 Training for instructors only & Dan examination – METU Baraka Sports Hall
December 25 - Saturday 10:00-12:00 All-Ranks Open Aikido Training – METU Gymnasium 15:00-18:00 “Japan Year 2010 in Turkey” events – METU Gymnasium Gala Dinner
December 26 - Sunday 10:00-12:00 All-Ranks Open Aikido Training – METU Gymnasium
La Fédération Turque d’Aïkido et de Budo a le plaisir de vous inviter ainsi que vos élèves au 1er Festival International d’Aïkido qui se déroulera sous la direction de Nebi VURAL Sensei du 18 au 22 mai 2011 à Ankara.
Ce festival sera organisé avec le soutien de l’Organisation Eurasia Aikido et de l’Organisation de la Police International.
Notre but est de réunir tous nos amis qui ont envie de pratiquer l’aïkido dans le sens souhaité par Tamura Sensei. Comme vous le savez, Nebi VURAL Sensei est un des rares élèves de Tamura Sensei avec qui il entretenait des relations privilégiées et qui diffuse aujourd’hui dans le monde entier, l’enseignement qu’il a reçu de son maitre.
Ce sera également l’occasion de vous accueillir et pour nous, le plaisir de vous rencontrer. Nous espérons que vous profiterez pleinement de votre séjour et que vous garderez un souvenir mémorable de l’hospitalité de notre pays.
La participation au séminaire vous est offerte ainsi qu’à vos élèves et les frais d’hébergement seront en partie pris en charge par l’organisation. Nous reviendrons vers vous très prochainement à ce sujet mais votre participation à l’hébergement sera de l’ordre de 20€ par personne et par jour avec le petit-déjeuner inclus.
Étant donné le nombre d’invités, nous souhaiterions recevoir rapidement une réponse de votre part quant à votre participation.
Programme général :
17 mai : Accueil
18/19/20 mai : Aïkido de 10h à 12h et de 16h à 18h
20 mai : 18h30 passage de grade 1/2/3/4 Dan
21 mai :
·Aïkido de 10h à 12h
·Démonstration d’aïkido par chaque pays participant à 15h
·Diner de Gala à 20h
22 mai : Aïkido de 10h à 12h.
Stage Liban 2011
* The Lebanese Aikido Society with the collaboration of Eurasia Aikido Organization announce about their International Aikido seminar for "the memory of Tamura sense" with sensei Nebi Vural (6th Dan Aikikai) that will be held in Beirut - Lebanon on Friday the 8th till Sunday the 10th of April 2011. * The seminar will be... held at Stad Michel El Murr (Dora highway - Beirut - Lebanon). * Training session:
- Friday 8/4/2011 from 5 PM to 7 PM - Saturday 9/4/2011 from 9 AM to 12 PM - Sunday 10/4/2011 from 9 AM to 12 PM * Fee is set to 50 $. * Hotel reservation at Port View hotel:
- Single small room 49 $ per night - Single large room 59 $ per night - Double room 75 $ per night - Triple room 105 $ per night Reservation must be confirmed before 20/3/2011 - Transportation are available. * For more information do not hesitate to contact: - Fady Atik : fadyatik@gmail.com / 00961 3 329153 - Victor Farah : victor-a-farah@hotmail.com / 00961 3 527240
Dans le souci d’aplanir les conflits qui déchirent certaines fédérations sportives, le département de tutelle a cru bon d’entreprendre une série d’actions tout à fait salutaires pour le mouvement sportif tunisien
Malheureusement rien n’y fit. Les fédérations sportives nationales font actuellement la loi, alors que le ministère donne l’impression de bouger. Pourtant, la situation au sein de la Fédération tunisienne de judo n’a jamais été abordée (!?) depuis le 14 juin (dernière réunion avec le bureau fédéral), alors que cinq démissions ont été signalées au sein de l’exécutif fédéral. Histoire de gagner du temps sans faire de vagues? «Je suis vraiment déçu de l’indifférence totale de la tutelle qui n’a pas encore trouvé des solutions pour voir plus clair dans la situation actuelle de notre judo. Je suis fort étonné du silence troublant des responsables de notre sport. Normalement, après cinq démissions, le bureau fédéral est dissout. Depuis le 14 juin, il n’y a eu aucune compétition. Toutes les activités de notre judo sont actuellement suspendues. Il ne faut pas oublier que le temps presse, tout un chacun attendant de résoudre la crise de la FTJ. Il ne faut pas oublier que les compétitions arabes, continentales et olympiques s’approchent à grands pas au moment même où la tutelle fait la sourde oreille devant cette situation qui porte naturellement préjudice à notre judo, un sport qui est le plus pratiqué en Tunisie après le football», a souligné le membre fédéral démissionnaire, Hatem Natat.
Statu quo inquiétant
La part de responsabilité de l’autorité de tutelle est engagée dans ce statu quo qui ne ressemble plus à rien. Au lieu de se montrer ferme, efficace et tranchant, elle laisse pourrir la situation. Pourtant, l’élection d’un nouveau bureau fédéral s’impose afin de relancer les compétitions nationales toutes catégories et plus généralement les affaires de cette discipline. Il faut rappeler que le bureau actuel, a fortiori après la démission de cinq membres, ne jouit d’aucune légitimité. «C’est vrai, le silence de la tutelle est troublant, alors qu’il aurait fallu respecter les règlements. Notre judo est paralysé. Il est temps de le restructurer d’autant qu’il est actuellement pris en otage. Les jeunes sont en désarroi en voyant les activités du judo gelées et sa gestion manquer de stratégie et de ligne directrice», déplore Hatem Natat, grande figure sportive. Partant du fait que le BF ne s’appuie désormais sur aucune légitimité ni base juridique, les membres composant l’instance fédérale ne peuvent plus par conséquent se prévaloir d'aucune autorité sur les judokas. Quand bien même ils satisferaient les désirs et les exigences de ces mêmes pratiquants. Face à cette situation d’illégalité indiscutable, la tutelle devra organiser dans les meilleurs délais une assemblée générale élective. A notre humble avis, la sortie de crise doit nécessairement passer par des élections qui ne peuvent exclure personne car tout bénévole est le bienvenu dans la discipline. A condition d’avoir une connaissance suffisante de celle-ci
( stage organsé par mr chokri Maallem et ramzi bouslimi )
Blog de notre ami Juanjo Sanchez Delgado http://dojoaikidoatemi.blogspot.com/
Pratiquer l’Aïkido au 3ème millénaire
par René Trognon
A voir les pratiquants impeccablement alignés, avec leurs kimonos immaculés et leurs hakamas dans un silence impressionnant, à contempler les longs saluts cérémonieux, on se croirait revenu à une
autre époque, dans un autre lieu. C’est du moins ce que pense le spectateur non initié. Pour lui, l’Aïkido semble englué dans le passé, la tradition. Un art martial, certes, mais de quelle utilité en cas de conflit,à l’heure de la bombe et de la mitraillette ? Ramener l’art martial à l’efficacité défensive est une erreur qui dénature la discipline.
Face aux agressions du monde moderne dans tous les domaines : bruits, concurrence,pouvoir de l’argent, agitation, environnement, atteintes corporelles, etc., l’Aïkido propose une autre solution que l’écrasement du plus faible : construire un homme à la force sereine, sans agressivité, mais prêt à réagir grâce à son équilibre mental,corporel et relationnel. Le but n’est pas la compétition, la victoire sur l’adversaire, mais la mise à l’épreuve de soi-même et de l’aptitude à remonter la pente pour retrouver l’équilibre un instant menacé. C’est le sens même de la chute. Toujours tomber et toujours se relever.Se connaître soi-même et s’améliorer, sans violence. C’est la raison pour laquelle
l’Aïkido peut convenir à tous : enfants,hommes, femmes, personnes âgés.
Aïkido et Seniors débutants
Ayant lancé depuis peu l’Aïkido pour les seniors grands débutants (certains
débutent à plus de 70 ans), j’ai été fasciné par le changement qui s’est opéré. Face aux rieurs qui comprennent mal cette démarche, Maître TAMURA, que je suis fidèlement, a répliqué "On peut pratiquer l’Aïkido de la petite enfance à la mort". Au lieu de se recroqueviller, les anciens se redressent (shizei), ils osent à nouveau sortir, entreprendre (irimi) et adopter leurs comportements à
l’environnement en un coup d’oeil (ma aï). Je ne sais s’ils auraient une grande efficacité combative, mais je sais qu’ils développent là une forme fondamentale de la martialité dans la
vie quotidienne. Peu importe le point d’arrivée, ce qui compte, c’est le chemin
parcouru depuis les débuts en Aïkido. Se connaître soi-même et se modeler pour progresser, c’est
paradoxalement, par le respect le plus total de la tradition, de reisiki et la répétition systématique des mouvements que le transfert s’opère et permet d’aborder sereinement les agressions de la modernité.
Globalité de l’être
Le point le plus important dans cette évolution semble lié au concept de la globalité de l’être. La France, pays de Descartes a créé des spécialités du corps, des spécialités de l’intellect et des spécialités de l’affectif. Certes, l’homme est organisé en trois systèmes :
- le cerveau primaire (le corps)
- le cortex (l’intellect)
- le système glandulaire et hormonal(l’affectif).
Mais, les trois entretiennent d’étroites relations (un choc affectif peut déclencher un cancer. Un enfant qui assimile mal les mathématiques élémentaires est souvent un enfant qui se situe mal dans sa fratrie). Pour vieillir harmonieusement, il convient de ne négliger aucun des ces trois
systèmes. Que l’intellect ne travaille plus, le corps et l’affectif (sentiments / relationnel/ sexualité) en subiront les conséquences.L’Aïkido met en place un être global où les trois composants se
développent harmonieusement, interagissentet permettent de décupler l’énergie.
En guise de conclusion
L’Aïkido exorcise rituellement la violence par une violence codée pour que l’autre ou
soi-même puisse apprendre à rentrer dans la vie en esquivant avec amour : changer de
place, ne jamais perdre, décourager l’agression et harmoniser.
Cet art le plus traditionnel est certainement le mieux adapté à la modernité.
Traditionnel, parce qu’il revient à l’essence même de l’attitude primitive : se confronter à la vie, sans écran de protection, à mains nues.On l’avait peut-être oublié avec les jeux virtuels qui donnent l’illusion de la puissance tout en entretenant l’agressivité.La redécouverte de l’unité perdue passe par la négation de cette paranoïa.Et, dépouillé de l’agression quotidienne et des nuisances du conditionnement à l’émulation et à la gloire, se retrouver dans la beauté pour se modeler comme un objet d’art spirituel et performant avec les autres : TOUT UN ART.■
Stage Aikido
le 8 ,9 & 10 Janvier 2010
avec
Danail Prangov sensei
le stage aura lieu à la salle Shaolin Budo - La Gazelle
(entré de la gazelle par la route geant-bizerte ,vou tournez a droite juste apré la station de service oillibya
puis la deuxieme a gauche vous avancez un peu et vou trouverez la salle a votre gauche )
programme:
Vendredi 8 Janvier 20h
Samedi 9 Janv 15h
Dim 10 Jan 11h
concernant Daniel sensei:
Pratique des arts martiaux depuis 1986, a partir de 1989 il pratique l’aikido. De 1990 il s’entraine avec sensei E. Germanov.En 1996 il passe sa 1ère dan, en 2006 obtention du 4eme dan.De 1996 à 1999 il est instructeur adjoint dans le Tendokan dodjo de sensei Germanov et en 1998 il crée son dodjo qui s’appelle Aiki Budo.En 2002, après le passage de 3eme dan il a ete donne le nom official de son dodjo – Shidokan.Il a organise des stages d’aikido au niveau regional.Sensei Prangov est member de l’Association Bulgare d’Aikido, laquelle est devenu membre de l’Association Americaine d’aikido depuis 1994.Jusqu’au present l’Association Bulgare d’Aikido continue son development independent en maintenant l’esprit de l’ecole de shihan Fumio Toyoda.
Stage aikido avec Djamel Mokdad sensei le 18 19 & 20 Déc
dirigera le cours ce dimanche au dojo de la gazelle
lieu: salle shaolin budo ,rue djebal ressas cite la gazelle (entré de la gazelle par la route geant-bizerte ,vou tournez a droite juste apré la station de service
oillibya puis la deuxieme a gauche vous avancez un peu et vou trouverez la salle a votre gauche )
La fédération tunisienne du judo organise ces 3-4-5 juillet 2009 un stage international d'aikido suivi d'un passage de grade pour les ceintures noires (2è, 3è, 4è, 5è et 6è Dan). Le stage se déroulera à la COUPOLE D'EL Menzah sous la direction du maître marocain Mbarek Alaoui directeur technique national du Maroc et 8ème Dan d'aikido.
Maitre ALAOUI ou "Lhaj" comme certains pratiquants préfèrent l'appeler, est né en 1939 (70 ans). Il a commencé sa pratique des arts martiaux à l'age de 12 ans au Budo Club de Casablanca ou il a servi comme UKE de Maitre Georges Stobbaerts pour plusieurs années de pratique.
En 1970, Maitre M'barek fonde le SYUDOKAN CLUB qui a participé à la formation de la plupart des Maitres aikido Marocain. Maitre ALAOUI est aussi 2ème Dan JUDO, 2ème Dan IAIDO, et 2ème Dan KENDO.
- Le vendredi 3/07/2009 : de 9h30 à 12h (ouvert) de 16h à 19h(ouvert)
- Le samedi 4/07/2009 : de 9h à 12h (ouvert) de 16h à 19h(ouvert)
- Le dimanche 5/07/2009: de 8h à 9h:30(ouvert) de 10h à 13h( passage de grade)
Lesfrais de participation au stage sont à : - 20Dt pour les adultes, - 10 Dt pour les enfants (les minimes).
Pour les frais de participation au passage de grade, ils sont comme suit : - 2è Dan : 15 Dt. - 3è Dan et 4è Dan : 20Dt. - 5è Dan et 6è Dan : 50Dt.
Les personnes inscrits au stage peuvent -sur leur demande- être hébergéesau foyer universitaire d'Elmenzah (15mn à pied du lieu du stage). Les frais d'hébergement enpension complètesontà25Dt/nuité.
La federation tunisienne de judo (section aikido) organise
le 16 et 17 mai prochain un stage d'aikido sous la direction de
Mohamed Hmama (4eme Dan) et Nabil Ben Kahla (3eme Dan).
Le stage se deroulera a Hammam Sousse suivant les horaires suivants : - samedi 16 mai : de 16h a 19h - Dimanche 17 mai : de 9h30 a 12h30
A la fin du stage, un passage de grade ceinture marron est prevu.
Stage aikido sous la direction de Naceur rouibeh sensei et Ahmed silem sensei le 10 11 et 12 avril
Photos su stage aikido avec senseis algeriens
*Stage International d'Aikido à Tunis organisé par la FTJ La fédération tunisienne du judo organise ces 13-14-15mars 2009 un stage international d'aikido suivi d'un passage de grade pour les ceintures noire (nidan, sandan,yondan Le stage se déroulera à la salle fédérale de judo d'Elmenzah sous la direction du maître français René Trongon (7ème Dan aikido). Le programme de stage est comme suit :
- Le vendredi 13/03/2009 :de 13h30 à 16h30 (pour les ceintures marron et plus)
- Le samedi 14/03/2009 : de 10h à 13h (ouvert) de 15h à 17h (ouvert) 17h à 18h30 (Formation Jury)
- Le dimanche 15/03/2009 : de 8h à 9h:15 (Formation Jury) de 9h30 à 12h (ouvert) de 13h30 à 15h ( passage de grade 2ème dan et plus)
Pour les tarifs, ils sont comme suit : - Les frais de participation au stage : 20DT - les frais de participation au passage de grade :15 Dt.
Photo du stage national , seance de samedi après midi
The modern martial art from Japan called Aikido is often referred to as the “art of peace” because it espouses a quick peaceful end to any form of aggression. In the practice place of Aikido, usually called dojo, students will be able to learn about flexibility and adaptation. Both of these are results of a relaxed manner that Aikido students strive to embody.
The reason why being relaxed and calm is taught in Aikido practice is because at the heart of its principles of spirituality and philosophy, Aikido masters and instructors believe that the ki or ch’i or energy can only truly flow in its complete potential energy when one is relaxed. It is in this relaxed state that ki flows freely and smoothly. This philosophy that ki is a force that is very strong and fundamental.
It is believed to be superior to muscle and physical strength, which sometimes hinders the ki. In fact, in Aikido, instead of muscle and strength building, flexibility and endurance is part of the Aikido martial art training. Now, it said that to be able to truly harness the power of the ki, it must be allowed to flow. It can only flow properly within us when we are in a relaxed state. The relaxed state cannot be built like muscles through exercise. A spiritual journey must be taken upon by an Aikido student to be able to achieve the state of calm and peace that is vital in combat.
In constant defense and fear, we tend to be too busy to concentrate and are easily distracted. Aikido stresses this fact and so it teaches its students to remain calm in the face of an assault. Remaining calm puts an advantage over the assailant because you will not be caught of guard and unaware and therefore will not be toppled over or thrown. More advanced techniques teach students not only to fall properly, but also to be able to rebound and plant a counter attack as one rises from a fall.
Beyond combat and the dojo however, Aikido masters and instructors cultivate the development of spirituality and character within Aikido students so that they can apply Aikido principles everyday in life. True understanding of Aikido simultaneously promotes better performance in practice combats as well as in performance in everyday life.
Aikido everyday in life is akin to having an unshakable peace and calm that enables you to have the strength needed to withstand even the toughest of life’s challenges. Remember that Aikido teaches students about flexibility, adaptability, calm and clarity. All these are useful tools in dealing with life, so say Aikido practitioners.
Some Aikido martial artists tend to relate Aikido combat principles to everyday life like work, play and personal relationships. This results in a true oneness in the practice of Aikido everyday in life. In Aikido training, there is such a thing as uke and nage. One cannot exist without the other. Uke makes an assault on nage and consequently is the receiver of the Aikido technique which nage uses to neutralize uke’s attack energy with. In training using uke and nage, one will be able to get better in Aikido techniques by learning from each other and gaining each others strengths and battling each others weaknesses together.
If this is something that you want to cultivate in your life then Aikido everyday in life is something that you might want to take up and learn.
The task of documenting the history of aikido in the United States is a formidable one. The most obvious reason for this is the sheer physical size of the country and the almost total lack of communication among early practitioners from different areas. Also, a considerable number of American servicemen studied aikido while stationed in Japan and, on their return, taught the art in the U. S. In many cases, their activities were on a small scale and this, coupled with the fact that some have since died or abandoned their practice, has made it difficult to record their contributions.
Koichi TOHEI is considered the first to have introduced aikido to the U. S. when he traveled to Hawaii in February 1953 at the invitation of the Hawaii Nishi Kai. Tohei, at that time representing the AIKIKAI HOMBU, established numerous schools on the islands during his one-year stay. He also made a brief trip to California in May where he demonstrated aikido at an AAU-sponsored judo event in San Jose. In June of the same year, Kenji TOMIKI and a group of high-ranking judo instructors also visited the continental U. S. at the invitation of the U. S. Air Force. Some aikido techniques were shown during the seminars and demonstrations conducted on this tour. Thereafter, the Strategic Air Command sent groups of martial artists to Japan annually to study aikido, karate-do, judo, kendo, and TAIHO-JUTSU. Tohei made subsequent trips to Hawaii in 1955, 1959 and 1961, each time staying for extended periods. The 1961 trip was especially memorable because Tohei accompanied aikido founder Morihei UESHIBA on his first and only trip to Hawaii. Some of Tohei's senior Hawaiian students such as Isao TAKAHASHI, Ben Sekishiro, Tokuji Hirata, Clem Yoshida, Roderick KOBAYASHI and others relocated to California in the late 1950s and early 1960s when the Aikikai began to establish firm roots on the mainland.
As mentioned above, an early source of aikido instructors was returning servicemen who had practiced in Japan. One of these, Eugene COMBS, who had studied YOSHINKAN AIKIDO at Camp Drake near Tokyo, set up what may have been the first commercial aikido dojo in the Continental U. S. in 1956. Combs' school was located in Lawndale, California and he produced several instructors who helped pioneer Yoshinkan Aikido in Southern California. Among them were Tom CORZINE, Virgil CRANK, John Rudy Bowen and Richard TAYLOR. Crank, in turn, opened up a dojo in Lomita, California and among those who trained there were Mits Yamashita, Victor Kato, Walter Foster and Stanley PRANIN. Some of the first Japanese teachers of Yoshinkan Aikido in the U. S. were Yukio Noguchi, who was based in Hawaii from the late 1950s, and Takeshi KIMEDA, who later settled in Toronto, Canada in the mid-1960s. An early instructor of TOMIKI AIKIDO named Jack Mumpower set up a club in Charlotte, North Carolina in 1960 after having trained under Kenji TOMIKI at Waseda University.
The first full-time instructor dispatched by the Aikikai was Yoshimitsu YAMADA who arrived in New York in 1964. Yamada was and continues to be the leading figure in the Aikikai organization in the Eastern U. S. DOSHU Kisshomaru UESHIBA made his first U. S. tour in 1964 and this stimulated increased interest in the art. Yamada was followed in 1966 by Mitsunari KANAI who began instructing in Boston, Massachusetts. Another Aikikai instructor, Shuji MARUYAMA, also moved to the U. S. in 1966 and eventually settled in Philadelphia, Pennsylvania. Later in March 1972, Akira TOHEI was sent to Chicago to replace Isao Takahashi who had recently died. Tohei is the major Aikikai figure today in the Midwestern U. S.
Early Japanese teachers of Tomiki Aikido include Tatsuya Kibushi who was in New York City for two years beginning 1966, and Seiji TANAKA who opened a dojo in Denver, Colorado in 1969. Another major teacher of Tomiki Aikido, Riki KOGURE, spent about six years in Houston, Texas starting around 1970. He taught at the judo school of Karl GEIS and also trained Tony SEREDA in Chicago.
Throughout the 1960s and early 1970s, many Aikikai-affiliated schools, particularly in the Western U. S. , were strongly influenced by Koichi Tohei. His teaching methodology, which emphasized the principle of KI, was widely adopted as a result of his extensive travels and the popularity of his books on aikido. However, a major change occurred in April 1974 when he announced his impending resignation from the headquarters dojo to become official on 1 May. Tohei called a meeting in Los Angeles with representatives from some 50 California dojos and requested that all aikido dojos declare their loyalty either to him or the Aikikai Hombu. This produced a schism among aikido practitioners in America who were forced to choose between the two sides, and the effects of this crisis lingered for many years.
Yoshinkan Aikido received a boost in 1974 with the arrival to the U. S. of Takashi KUSHIDA who settled in Michigan. He established a network of more than 50 schools centered in the Michigan-Illinois-Minnesota area known as AIKIDO YOSHINKAI ASSOCIATION OF NORTH AMERICA. Kushida's political status has recently become unclear after the Yoshinkan Aikido Hombu Dojo severed relations with him in August 1990. This came about as a result of events concerning the creation of the INTERNATIONAL YOSHINKAI AIKIDO FEDERATION which Kushida opposed.
In 1975, one of the leading Aikikai Hombu instructors, Mitsugi SAOTOME, resigned his teaching post and moved to Florida where he taught in a private capacity. Saotome, who later relocated to Washington, D. C. , was not welcomed into the UNITED STATES AIKIDO FEDERATION and subsequently formed his own organization called AIKIDO SCHOOLS OF UESHIBA. After operating independently for many years, Saotome's organization was recognized in 1988 by the Aikikai which now registers its dan rankings. This group includes some 40 dojos at the present time.
The mid-1970s also saw the arrival in America of two leading instructors of SHINSHIN TOITSU AIKIDO who had remained loyal to Tohei after his departure from the Aikikai. Shizuo IMAIZUMI settled in New York City and Fumio TOYODA began teaching in Chicago, Illinois. Both instructors have since withdrawn from Tohei's organization. Over the years Toyoda built up a national organization called the AIKIDO ASSOCIATION OF AMERICA which claims 70 member dojos in the U. S. , Europe and Japan. Imaizumi also created his own group in 1989 called the SHIN BUDO KAI which is headquartered at his New York Ki Society dojo.
The creation of the INTERNATIONAL AIKIDO FEDERATION by the Aikikai in 1976 had strong political repercussions in the U. S. Plans to inaugurate the new worldwide organization met with some resistance and various U. S. dojos chose not to participate in the new UNITED STATES AIKIDO FEDERATION or join only provisionally. The U. S. was subsequently divided into four regions: the Eastern, Midwestern, and Western regions and Hawaii. These regional organizations were to be subordinate to the USAF, which would in turn handle communications and send rankings to Japan. Most dojos in the Western region, in particular, continued to conduct their affairs in a rather independent manner and refused to submit to central control. In the late 1970s, the AIKIDO ASSOCIATION OF NORTHERN CALIFORNIA established an indirect channel to the Aikikai through Morihei SAITO for purposes of ranking. It later forged a direct link with the Aikikai as did another group of dojos in Southern California. The two independent groups combined account for some 70 schools.
Kazuo CHIBA, who had previously taught in the U. K. , relocated to San Diego, California in 1981 at the invitation of the USAF. Seiichi SUGANO joined Yamada at the New York Aikikai to share teaching duties in 1987. As recently as 1989, another Aikikai Shihan, 6th dan Ichiro SHIBATA, left his teaching post at the Aikikai Hombu to become the chief instructor of Aikido of Berkeley, in Northern California. Shibata works in close collaboration with Chiba, and the two often instruct at seminars together.
Although estimates as to the total number of aikido schools in the U. S. vary greatly, a range of 700 to 1,000 appears to be a reasonable guess. The USAF is the largest aikido organization in America with some 110 member dojos. The four regions now operate more or less autonomously. The Eastern region under Yamada and Kanai has some 73 dojos and has conducted a well-attended summer camp in New England for many years. Akira Tohei and Chiba oversee the Midwestern and Western regions, respectively, which include about 20 dojos each. Hawaii has a number of dojos connected to the Aikikai, but is unstable politically. Various other organizations such as Aikido Schools of Ueshiba and the Aikido Association of Northern California maintain independent affiliations with the Aikikai in Tokyo.
There are still many dojos in Tohei's KI SOCIETY network, although it was greatly weakened by the defections of Rod Kobayashi, Imaizumi and Toyoda. Shuji Maruyama also left Tohei's organization, but returned to Japan in the early 1980s. Yoshinkan Aikido is currently undergoing a restructuring phase due to the advent of the IYAF and the recent dismissal of Kushida. Other high-ranking Yoshinkan teachers are Yukio UTADA in Philadelphia and Masatoshi MORITA in San Francisco, Mits Yamashita and Sam Combes in Southern California. The IYAF is a loose, flatly structured organization and seems to be drawing a number of independent dojos into the fold.
Major Tomiki Aikido teachers are Seiji TANAKA in Denver, Yoji KONDO in Maryland, Nobuyoshi HIGASHI in New York City, and Bob DZIUBLA in Los Angeles. Yoseikan Aikido has a small presence primarily in Alabama and California and is under the technical direction of Patrick AUG
Yoshimitsu Yamada, a direct student of O Sensei for more than ten years, is an 8th dan and the chief instructor at the New York Aikikai. Currently, he is Chairman of the Board of the United States Aikido Federation and the Latin America Aikido Federation. He is the author of Aikido Complete and has made multiple aikido training tapes. Yamada Sensei is well known for his clear and strong basic technique. He teaches seminars all over the world where thousands of students attend his classes. Quote: "We must keep the spirit of budo no matter how we practice." Q: You were one of the earlier uchideshi at the Aikikai. What year did you start? A: When I joined as an uchideshi only Tamura Sensei and Arikawa Sensei were there. Yasuo Kobayashi was still in college. He came to the dojo every day. I entered when I was 17. I am 53 now, so it must have been 1955.
Kazuo Ciba:Professional aikido instructor. Entered the AIKIKAI HOMBU DOJO as an UCHIDESHI in February 1958. Promoted to 3rd dan in 1960. Assigned to Nagoya in 1961 to assist in the establishment of an Aikikai dojo. Received 4th dan in 1962 while an instructor at the Aikikai. Also taught at the Kokugakuin, the Self-Defense Force, Kogaku Kan and Aichi Daigakuin universities. Chiba was appointed official representative of the Aikikai for the U. K. in January 1966. He formed the Aikikai of Great Britain which received Aikikai approval that same October. Chiba's promotion to 6th dan came in 1970. Also, in that year, in an effort to unify instruction, he introduced a FUKU SHIDOIN and a SHIDOIN system where he taught his senior students a basic teaching curriculum for dissemination to their own students. Chiba, moreover, began to introduce training in the use of the JO and KEN as taught by Morihiro SAITO. His grading syllabus adopted in 1974 made aiki weapons a requisite for higher ranks. During his stay in the U.K., Chiba also invited many of his contemporary instructors in Europe to conduct seminars in the U.K. He also traveled widely to other European nations to instruct. He returned to Japan in 1976. leaving Minoru KANETSUKA as his successor. In Japan, he assumed the office of Secretary of the Aikikai Hombu Dojo, International Division, and played an active role in the creation of the INTERNATIONAL AIKIDO FEDERATION. Chiba was appointed Assistant General Secretary of the IAF in 1976. He relocated to San Diego, California in 1981 at the invitation of UNITED STATES AIKIDO FEDERATION to establish the San Diego Aikikai and head the Western Region of that federation. Chiba has recently formed an international aikido federation known as the Birankai which also incorporates training in Batto-ho/Iaido. He is known for his powerful technique.
Kanai sensei:Chief Instructor of New England Aikikai, Technical Director of USAF,Born in 1938. Kanai Sensei entered the Aikikai in 1958 as an uchi deshi at Hombu Dojo. He came to the United States in 1966 and subsequently founded the New England Aikikai. He was instrumental in the early development of Aikido in the United States and Canada. He teaught seminars widely throughout the United States, Canada and Europe. He was one of the founders and a Technical Director of both the USAF and the CAF. Kanai Sensei passed away on March 28th, 2004.
Sugano sensei:Instructor at New York Aikikai, Technical Director for Australia and Belgium,Born in 1939. Sugano Sensei entered the Aikikai around 1957 and became an uchi deshi about one year later. He moved to Australia in 1965 to teach Aikido. He pioneered the spread of Aikido in both Australia and New Zealand before moving to Belgium to instruct in Europe in 1979. He currently resides in the United States and teaches at New York Aikikai with Yamada Sensei.He periodically conducts Aikido seminars worldwide.
Shibata sensei:Chief Instructor of Berkeley Aikikai and Director of Dojinkai,Born in 1950, Shibata Sensei began practicing Aikido at the age of 16 and became an Aikikai uchi deshi in the early 1970's.He instructed at Hombu Dojo and at various universities prior to moving to California in 1989 to become chief instructor of Berkeley Aikikai. He has held many key techincal positions in the United States Aikido Federation. He is currently Chief Instructor of Berkeley Aikikai and Director of the Dojinkai.He regularly conducts seminars around the United States and internationally.
Due to the bad security situation and all the fighting that had been tearing the country apart. Since the war started in 2003, more of one million Iraqis fled to Syria looking for peace and security in this neighboring country that had opened its doors welcoming for the Iraqis looking for refuge. Years go by away from home, and for many (students, educated, artists, athletes and others) life goes on in the new home. Tens of thousands Iraqis lived in Jaramana city in the capital of Syria Damascus. And among them a small group of Iraqi Aikidoka members from the (I.A.O). Where they left their homes in Baghdad because of the bad situation. From this came the idea to look for a suitable dojo for Aikido training. And the start was with (Wissam & Ahmed) when they got together to train for the first time in Syria in 20/9/2006 in a gym in (Jaramana Athletic Club). That was the new hope for the Iraqi Aikidoka whom left training for long time, and started to come back again, a lot of them came to the dojo from different parts of Damascus to train together again hence they were training together in Baghdad before. As it was always Aikido training, is a big opportunity to mingle and blend between the Iraqi and Syrian Aikidoka, and even from different nationalities too. Adding to that the new Aikido students (Iraqis and Syrians) who started to practice Aikido in this dojo. To announce, promote and publicity about the dojo presence and the art that it teaches we did some Aikido demos in national and athletic festivities. The unique Aikido style captured the attention and admiration of the athletic and non-athletic audience who saw it for the first time. Like one family in an atmosphere filled with love and harmony, members of (Jaramana Dojo) celebrated one the year since they had had started training in this dojo. A year of training and practicing Aikido gathered them under the principle of O’sensei. During that year members of the dojo made couple of visits to other dojos in Damascus like (Syrian Dojo) and (Dardari Ryu Dojo) for acquaintance and bring people together to train on one mat. Jaramana dojo had the honor and great privilege of receiving couple of international trainers and masters to give classes and train with dojo members. Among those senseis are (Atif Amin sensei), (Bashar Ahmed sensei), (Kurt Bartholet sensei).
Maitre japonais 4ème dan AIKIDO 6ème dan JUDO Ogtchi Shin'itchi sensei ,de passage en Tunisie donne cours aikido samedi 15/03 à 15h. lieu:Dojo Shaolin Budo center,cité la Gazelle. Pour plus d'infos:ctaikido2@yahoo.fr +216.20.025.535
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j'ai un tres bon souvenir de yamada sensei que j'ai rencontré dans un stage à la colle sur loup 2001, faute d'avoir un visa pour la france ou autre j'hesiterai pas à lui rendre visite..... pour l'instant c notre conseiller technique farouk benouali qui nous transmet l'ambiance du stage de yamada sensei a lyon et ses impressions par sms :-)
Rapport stage yamada sensei par aikidoka.fr
À Lyon les 9 et 10 octobre derniers, à l'initiative de la Ligue du Lyonnais d'AïkidoFFAB, Yamada Senseï, de passage en Europe, a animé pour la troisième année consécutive deux stages en soirée auDojoARA (AïkidoRhône Alpes), dirigé par Didier Allouis, 6ème dan CEN FFAB. Une nouvelle fois, Yamada Senseï a régalé les pratiquants de la région (plus de 130 sur les deux soirées) de sonAïkidoet de son plaisir de le transmettre. Chacun a pu apprécier, quel que soit son niveau, aussi bien ses démonstrations claires, que ses explications, traduites par Jean-Yves Le Vourc'h (6ème dan CEN FFAB), qui l'accompagnait.
De l'avis général, qu'ils soient débutants, avancés ou enseignants, tous les participants ont trouvé leur compte. Les premiers dans ses gestes très basiques, dans ses réponses toujours simples et accessibles. Les seconds dans la précision des mouvements qu'il réalisait, dans les corrections individuelles qu'il a effectuées tout au long des cours. Enfin, les derniers dans une pédagogie très construite : une leçon que les enseignants présents ont pu reproduire dans leur Dojo. Un grand expert de l'Aïkido, en somme. Quelques instants avant le cours du mardi, il a accepté de répondre rapidement à quelques questions pour Aïkidoka Magazine.
Aïkidoka Magazine : Senseï, vous êtes uchi Deshi depuis 1955, et vous avez rapidement été missionné par O Senseï pour transmettre l'Aïkido à travers le monde, notamment aux États-Unis depuis une vingtaine d'années. De plus, vous êtes fréquemment en Amérique du sud et parfois en Europe : avez-vous vu une évolution dans la pratique de l'Aïkido ?
Yoshimitsu Yamada : Bien sûr. J'ai vu augmenter le nombre de pratiquants, le nombre de dojos, mais la pratique elle-même n'a pas changé.
A.M. : Pourtant, lorsqu'on peut voir d'anciens films, des premiers temps en Europe par exemple, la martialité semble plus présente, tout comme la recherche d'efficacité ?
Y.Y. : Oui, de ce point de vue-là, les premiers experts ont dû montrer des choses qui sont connues aujourd'hui. Beaucoup de curieux des débuts arrivaient du Judo, par exemple, et venaient « tester » ! Mais c'est toujours resté marginal, peut-être est-ce pour ça que cela a été filmé alors. La pratique courante dans les dojos d'Aïkido est restée la même. En tout cas j'y trouve le même plaisir et la même convivialité. Les différences principales, s'il faut en citer, c'est le niveau général des pratiquants qui n'a cessé de s'améliorer, et la ferveur des entraînements. J'attribue cela au fait que l'Aïkido est devenu une pratique à part entière. Mais il y a longtemps c'était plus dur, et je ne retrouve ça aujourd'hui que dans les régions où l'Aïkido commence.
A.M. : En Amérique du sud par exemple ?
Y.Y. : Par exemple, oui. Mais c'est plus en fonction du pays, si la liberté de pratique est acquise depuis longtemps ou non. N'oubliez pas que certains pays ont des dojos d'Aïkido depuis plus de vingt ans, avec des bons pratiquants, des bons professeurs...
A.M. : Le fait d'être le responsable aux États-Unis ne vous pose pas de problèmes ?
Y.Y. : (rire...) Cela pourrait en poser... mais je suis japonais ! Et l'Aïkido est maintenant universellement reconnu comme un art de paix. L'accueil est toujours amical.
A.M. : Une dernière question de pure curiosité. Vous pratiquez l'Aïkido depuis l'âge de dix-sept ans. J'imagine que votre rencontre avec O Senseï a orienté toute votre existence. Si vous ne vous étiez pas engagé dans cette voie, qu'auriez-vous aimé avoir comme profession. En clair : à quel métier rêvait le jeune Yoshimitsu à Tokyo en 1954 ?
Y.Y. : (Temps de réflexion, sourire...) Peut-être à être chanteur... Un rêve de teenager !
Pascal Krieger est un grand spécialiste du Jodo de l'école Shintô Musô Ryû, cet art martial entièrement dédié au Jo. La pratique du Jo est issue de la pratique du sabre. Nous voulions connaître le regard extérieur que pouvait porter un jodoka sur la pratique de l'Aïki-Jo.
Aïkidoka Magazine : Selon vous, quelles sont les différences que l'on peut constater entre le Jodo et l'Aïki-jo ? Pascal Krieger : Cela n'a pas grand-chose à voir car les origines ne sont pas les mêmes. Le Jodo a été fondé au 17e siècle par Musô Gonnosuke Katsukichi. C'était un grand sabreur qui avait reçu une licence d'enseignement (menkyo) de l'école Tenshin Shôden Katori Shintô Ryû. Selon la légende, il fut battu en duel par Miyamoto Musashi qui curieusement le laissa vivant. Après une étude dans la montagne (ndlr : dans le sanctuaire de Kamato, sur le Mont Homan, au nord de l'île de Kyushu) et un voyage à travers le pays pour observer de nombreux arts martiaux, il mit au point le jo, une arme ronde et droite d'environ 20 cm plus longue qu'un sabre moyen. Il élabora alors ses techniques à partir de ses connaissances du sabre. Il s'agit donc d'une arme conçue pour l'interaction avec le sabre. A.M. : Et pour l'Aïki-jo ? P. K. : L'Aïki-Jo, que je ne connais pas par expérience, est issu, d'après ce que j'ai lu, de l'étude du maniement de la lance de l'école Hozoin à laquelle Morihei Ueshiba s'est livré lorsqu'il était auprès de son maître Sokaku Takeda. Il avait également appris des techniques de baïonnette du temps où il était soldat. De ces deux pratiques, il a fondé l'Aïki-jo dans le souci de mettre tous les mouvements en relation avec les mouvements à mains nues ou au ken. Le jo en Aïkido est donc d'une part la symbolisation d'une lance, donc d'une arme munie d'une lame qui transperce, et d'autre part l'illustration de principes techniques propres à l'Aïkido . Ce n'est pas la pratique du jo en tant que telle. C'est la raison pour laquelle les techniques d'Aïki-jo sont plus limitées, car elles sont accordées avec le principe d'harmonie de l'Aïkido. Le fondateur semble avoir élagué la plupart des techniques qui n'entraient pas dans ce schéma. A.M. : Pourtant, l'Aïki-jo semble redoutable dans certains mouvements. P. K.: Franchement, penser pouvoir arrêter une personne décidée avec le tsuki que je vois bien souvent en Aïki-jo, les deux mains trop en avant, ou les coudes trop hauts, me paraît illusoire, à moins qu'on n'utilise une lance. Au Japon, lors d'une démonstration (embu), j'ai vu le coup le plus puissant que nous avons au Jodo être porté à plein dans la région abdominale d'un pratiquant. Avec l'adrénaline du embu, la personne n'a pas bronché. C'est pourquoi les techniques du Jodo ne comptaient pas trop sur les frappes pour remporter un combat, mais sur le contrôle des points faibles du corps, notamment l'œil. Bien que certaines frappes du Jodo soient conçues pour écarter un Katana, voire endommager sérieusement la lame.
A.M. : Alors, selon vous comment pourrait-on rendre efficaces les techniques d'Aïki-jo ? P. K.: Ah ah ah. En remettant une lame au bout du jo, car vos techniques sont faites pour ça. A.M. : Merci pour ce point de vue sur notre pratique.
Reponse de Philipe Voarino
En 1987, après avoir enfin découvert l’Aïki-jo à Iwama auprès de Maître Saïto, j’ai décidé d’abandonner la pratique du Jodo Shindo Musô. Que Pascal ne m’en tienne pas rigueur, il fallait que je fasse un choix, ces deux arts sont incompatibles. Et l’Aiki était le chemin que je désirais suivre. J’ai lu avec intérêt l’interview sur l’Aïki-jo qu’a donnée Pascal Krieger à Aïkidoka Magazine. Intérêt à plus d’un titre. D’abord parce que je suis évidemment concerné par ce qui touche l’Aïkido et donc l’Aïki-jo. Ensuite, parce que je suis d’autant plus attentif à ce qui est dit que la personne qui écrit est à ce jour dans le monde un des très grands maîtres de l’art du Jodo Shindo Muso Ryu, dans la ligne du dernier grand soke, maître Shimizu et de son plus fidèle élève, maître Kaminoda. Enfin, parce qu’il se trouve que cette personne fut mon professeur de Jodo pendant quelques années, à l’époque où, jeune pratiquant, je me promenais dans tous les stages d’Aïkido avec l’espoir d’y apprendre la pratique du jo, sans jamais hélas trouver quiconque qui l’enseignât. J’ai donc, avant de découvrir l’Aïki-jo, eu la chance de pratiquer le Jodo Shindo Muso avec Pascal Krieger (que je salue ici par-delà les années). J’ai également, de manière plus anecdotique, reçu l’enseignement de Shigehiro Matsumura, le professeur de Gérard Blaize et de Jean-Pierre Reniez.
L’insignifiance de mon expérience en Jodo est inversement proportionnelle à celle que j’ai acquise au fil des années en Aïki-jo. Et de ce fait, je ne pense pas être le plus mal placé aujourd’hui pour émettre quelques réserves à l’égard des propos tenus dans cette interview.
Je partage évidemment l’avis de Pascal Krieger quand il explique que le tsuki de l’Aïki-jo serait plus efficace si l’on restituait à l’extrémité du jo la pointe de lance qui lui a été enlevée. Mais au-delà de cette boutade, je pense que Pascal, qui n’a jamais étudié l’Aïki-jo et qui le considère donc de l’extérieur, commet une erreur d’appréciation. Cette erreur, je la comprends d’autant mieux que je l’ai commise personnellement pendant des années, alors même que, contrairement à lui, j’étais investi de la manière la plus sérieuse dans l’étude de l’Aïki-jo.
En effet, s’il semble bien qu’O-Sensei ait étudié la lance Hozoin avec Takeda, il faut se garder de penser que remettre une lame au jo de l’Aïki-jo (et le rallonger d’un mètre ou deux) suffirait à lui restituer le statut d’une lance.
L’Aïki-jo n’est pas l’art de la lance. Je peux en donner une preuve très simple : une bonne partie des mouvements de l’Aïki-jo serait impossible à réaliser avec une véritable lance (hasso gaeshi, katate gedan gaeshi, katate tooma uchi, katate hachi no ji gaeshi, shomen uchikomi, renzoku uchikomi, jodan gaeshi uchi …).
L’Aïki-jo n’est pas davantage l’art du ken puisqu’une partie également des mouvements y serait impossible avec un sabre (choku tsuki, gaeshi tsuki, tsuki gedan gaeshi, hasso gaeshi, katate gedan gaeshi …)
Mais l’Aïki-jo n’est pas non plus l’art du bâton. En effet bien que l’instrument utilisé ressemble de très près à celui de Muso Gonnosuke, les principes d’utilisation en sont radicalement différents. Je ne peux pas ici entrer dans les détails, mais qu’il me suffise de dire ceci : la logique des mouvements d’Aïki-jo tient compte simultanément des quatre directions de l’espace et considère qu’il n’y a pas une seule mais quatre attaques venant de quatre directions différentes au même moment. Ce n’est pas le cas du jodo conçu pour se battre contre un sabre.
Le jo d’O-Sensei n’est donc pas ce qu’il paraît être. C’est une arme hybride en ce sens qu’elle fonctionne tantôt avec les attributs de la lance, tantôt avec les attributs du ken, et tantôt avec les attributs du bâton. Le génie d’O- Sensei est d’être parvenu à ce résultat à la manière d’une synthèse et non pas à la manière d’un assemblage hétéroclite et artificiel de pièces rapportées, de techniques sans lien entre elles, empruntées au sabre, à la lance et au bâton. Dans l’Aïki-jo, les techniques propres à ces trois armes coulent et s’enchaînent au contraire, naissent les unes des autres, et meurent l’instant d’après les unes dans les autres, toutes manifestations de la même essence, et sans jamais qu’aucune ne domine les autres. Un simple morceau de bois, dans les mains d’O-Sensei, est parvenu à unifier trois disciplines martiales jusque-là rivales.
Si l’on perçoit cela, il devient évidemment impossible de dire, comme le fait Pascal Krieger que « les techniques d’Aiki-jo sont plus limitées (que celles du jodo), car elles sont accordées avec le principe d’harmonie de l’Aïkido ». C’est tout l’opposé : c’est justement parce qu’elles sont accordées avec le principe d’harmonie de l’Aïkido que les formes de l’Aïki-jo sont au contraire illimitées. Au lieu de se borner au domaine fini, aussi vaste soit-il d’un art particulier, l’Aïki-jo multiplie tous les possibles nés à l’intersection des différents arts sur lesquels s’étend sa compétence. Le fondateur n’a donc pas « élagué la plupart des techniques qui n’entraient pas dans son schéma ». Il n’a au contraire jamais rien voulu faire entrer dans un moule. Le principe de l’Aïkido n’est pas le résultat du choix arbitraire d’un homme : c’est la complémentarité des contraires, autrement dit le principe même de la vie, celui du yin et du yang. S’il y a schéma, il faut plutôt rechercher celui-ci du côté des créations martiales qui supposent que l’on peut donner aux formes une existence et une réalité indépendantes du principe. Multiplier les formes techniques dans cette dernière perspective c’est accumuler des cadavres et vivre avec eux. C’est ce que font nos fédérations d’Aïkido. Et c’est le même type de danger que la méthode du kata fait courir au Jodo Shindo Musô. O-Sensei n’a rien élagué. O-Sensei s’en est remis au principe. Il a posé son esprit et son cœur au centre du monde, et ce qui a été créé l’a été à partir de là. Rien de ce qui n’a pas été créé ne pouvait l’être. O-Sensei n’a pas choisi ce qui devait être rejeté, il a retenu tout ce que le principe a justifié qu’il retienne, et seulement cela.
Je comprends mieux aujourd’hui pourquoi j’ai autrefois arrêté le Jodo. L’Aïkido ne se dévoile pas à quiconque n’a pas fait le choix de s’y plonger corps et âme. On n’entre pas dans cet art en conservant un pied à l’extérieur. La connaissance ne peut venir que de l’intérieur. Et de ce point de vue, je terminerai en indiquant que la notion d’irimi a peut-être un sens plus profond que celui qui lui est généralement attribué dans les catalogues techniques d’Aïkido. En effet iru en japonais veut dire entrer, tout comme inito en latin, qui est en même temps le radical du mot initiation.
UCHIDA Ryôgorô (1837-1921), enseignant de haut niveau dans Shnntô Musô Ryû, a créé, semble-t-il une méthode d'auto-défense avec un bâton court (Tanjo), durant la période de Ansen (1854 -1859) (Il existe une controverse quant à l'époque exacte où cet art fut développé. Certains prétendent que c'est vers le milieu du 19e siècle, d'autres partent d'une date ultérieure.)
A cette époque, l'influence américaine et européenne commençait à s'intensifier alors qu'apparaissaient des fissures de plus en plus grandes dans les structures d'isolationisme du gouvernement Tokugawa. il y avait quelques écoles utilisant des bâtons de différentes grandeurs, mais le Tanjo utilisé par Uchida était essentiellement un bâton de marche occidental. Entant que tel, la longueur de l'arme dépendait de la taille de son utilisateur - une personne de grande taille se munissant d'un bâton plus long. Cependant, le Tanjo mesure généralement près de 90 cm (3 Shaku) de long, et 28 mm (9 Bu) de diamètre, s'amincissant progressivement vers le bas. D'autres Tanjo étaient unidimensionnels sur toute la longueur. A l'instar de quelques autres traditions martiales concernant les armes à feu ou l'équitation, l'art du Tanjo représente une approche japonaise envers un objet importé. D'ailleurs, l'art du bâton de marche occidental fut longtemps appelé " Sutekki-jutsu ", d'une altération de la prononciation du mot anglais "stick" (bâton).
Ryôgorô devint extrêmement habile au maniement du Tanjo. Il se mit à enseigner son art parallèlement au Jojutsu de Shintô Musô Ryû. Son second fils, Ryôhei, étudia également ces deux arts. Plus tard, il tint un rôle déterminant dans l'histoire de l'utilisation du Tanjo. En effet, au début de notre siècle, les autorités du Budô tentèrent d'élaborer des normes nationales pour divers arts martiaux. Ryôhei devint président du comité chargé de compiler une méthode normalisée du bâton court. Après maintes investigations, son comité présenta une série de 12 kata qui, avec le temps, prit le nom de Uchida Ryû Tanjojutsu. Ces techniques semblent être basées essentiellement sur la méthode de son père. On peut donc considérer que Uchida Ryû Tanjojutsu a été pratiqué et transmis au sein même de Shintô Muso Ryû comme art complémentaire depuis l'époque de Uchida Ryôgorô. son créateur.
Jusqu'en 1978, une tablette du Rembukan Dôjô de Me Shimizu, à Tôkyô, indiquait encore l'art du Tanjojutsu sous le nom de "Sutekki-jutsu".
Contrairement au jojutsu (ou Jodô), où les deux mains sont constamment sur l'arme, le Tanjojutsu de Uchida se pratique presque exclusivement avec une seule main contre un adversaire armé d'un sabre. Les techniques comprennent des coups, des coups d'estoc, des mouvements d'absorption et des parades, ainsi qu'un certain nombre d'autres techniques. La main restée libre est quelquefois utilisie pour donner des Atemi ou pour appliquer des clés de bras sur l'adversaire. Les Kata consistent généralement en un, deux ou trois mouvements, et requièrent une grande précision dans le "timing" et le jugement des distances.