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  • Endo sensei !

    Seishiro Endo (Né le 6 septembre 1943) est un professeur japonais d' Aikido de l'Aikikai Hombu Dojo et est actuellement 8 e Dan.


    Aujourd'hui Endō Sensei organise régulièrement des cours à l'Hombu Dojo et au dojo de l'université Gakushuin à Tokyo. Il dirige également de nombreux stages dans les différents dojos du Japon ainsi que des stages organisés chaque année en France, en Suède, en Finlande, le Liechtenstein, la Suisse, l'Autriche, la Hollande et l'Espagne.

    En 1993, il construit Saku Aikido Dojo dans sa ville natale de Saku.

     

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  • Les Ninjas .... la derniere avant l'AID promis !

                                                            La citation du Ninja : C'est trop bien de se déguiser !

     

    Ninja (n.m.) : Idiot japonais qui se balade sur les toits en pyjama noir et en cagoule la nuit.

    Jeanine (n.f.) : Féminin de ninja , aussi appelée "Counieauchi" (et pas Kunoichi, comme on le croit souvent).

    Aussi appelés Chieneaubie, ils ont une fâcheuse tendance à lancer des trucs pointus qu'ils appellent Shurikens un peu partout. Parfois ils attaquent aussi des gens qui ne leur ont rien fait avec un machin tranchant qu'ils appellent Katana. Certains ninjas utilisent leur shakira  pour faire apparaitre une petite flamme dans le creux de la main ; en général, l'adversaire se pointe avec une clope et dit « Ben ca c'est gentil, merci. »

    Attention à ne pas confondre avec le samouraï : lui ne se balade pas en pyjama la nuit, mais en costume ridicule la journée. En général ce costume pèse plus de 50 kg, il est donc assez chaud de se balader ainsi sur les toits discrètement.

    Les différents clans ninjas, leurs codes d'honneur et leurs coutumes

    Chez les ninjas normaux (les noirs)

    Les ninjas noirs ont un code de l'honneur qui est inscrit au crayon noir sur une branche moisie dans une petite impasse sombre de Tokyo, enfin bref, ceci pour dire qu'ils ne s'en préoccupent absolument pas. Mais ils reconnaissent quand même qu'ils en ont un. Ils disent donc "pardon" quand ils donnent un coup de poing mortel dans le sternum. Enfin, ce n'est pas très important. Par contre, il faut savoir que les ninjas n'utilisent jamais d'armes à feu quand un ennemi se présente avec un katana : c'est la règle sans intérêt et stupide de Red Steel

    Chez les ninjas jaunes

    Les ninjas jaunes n'ont aucun honneur. Ce n'est point qu'ils ne sont pas fiers, stupides et barbares, mais ils ont une mission à réussir, et, non mais, on ne va pas leur permettre de ne pas s'amuser à cause de règles stupides quand même. C'est pourquoi ils ont pu obtenir de la Fédération Internationale des ninjas (FIN) (en vérité, ce n'est pas vraiment FIN) des droits et des libertés pour n'avoir aucune règle stupide, comme en ont certains ninjas, les samouraïs, et les yamakazis. Pas bêtes, les ninjas jaunes. (Pour tout vous dire on les appelle comme ça car ce sont les disciples de Bioman Jaune.)

    Chez les ninjas roses

    Les ninja roses sont les disciples de Steevy Boulay à qui il a appris ce nouvel art martial qui s'appelle "faire chier son monde". Chaque jour ils doivent écouter au moins 10 fois La vie en rose d'Edith Piaf. Les ninjas roses ne s'habillent qu'en rose (non c'est vrai ?!), ce qui fait en général péter de rire son adversaire. C'est d'ailleurs leur seule chance de remporter un combat. Ils ne mangent que des aliments roses et ne boivent que du lait fraise. Ils ne lisent que des romans de la bibliothèque rose et ne regardent que le dessin animé La panthère rose. Leur code d'honneur est tatoué sur leurs fesses, ce qui est assez embêtant à lire si on est tout seul. D'après des témoignages il se résume à « Vivre en rose et ne pas faire trop mal a l'adversaire

    Chez les ninjas blancs

    Les ninjas blancs sont très peu nombreux. En effet, tout comme les bébés tigres albinos ils se font latter les couilles par tous les prédateurs. Eh oui, les ninjas blancs sont repérables de loin étant donné qu'ils sont tout de blanc vétus. Quels cons ces ninjas blancs !

    On remarque une migration vers les pays enneigés pour une raison de couleur, mais leur uniforme n'étant pas assez chaud leur durée de vie est assez limitée.

    Chez les ninjas bleus

    Les ninjas bleus, tout comme les ninjas blancs sont une espèce en voie de disparition. Leur chasse en pleine mer est très prononcée, surtout par les ninjas noirs qui apprécient les sushis (vrai nom des ninjas bleus). C'est de là que viennent les marées noires.

    Chez les ninjas rouges

    Les ninjas rouges sont des mercenaires envoyés par les ninjas noirs afin d'accomplir certaines missions (c'est vrai, pourquoi ils iraient salir leur beau costume tout neuf qui sort du pressing ?). La plus courante reste Tuez les ninjas bleus, découpez-les en fines tranches, mettez-les sur du riz vinaigré et vendez-les surgelés, tout le monde se précipitera quand ils entendront qu'il y a des sushis aux testicules de ninjas bleus ! Yark yark yark ! Ah au fait oubliez pas les croissants.

    La particularité des ninjas rouges est que ce sont tous des intellos qui écoutent du Mozart en lisant Nietzsche et en dégustant une tasse de thé au jasmin. Mais alors la question est : « S'ils sont si intelligents, pourquoi risquent-ils de salir leur costume ? »

    Je dis « Hou hou hou (rire bougeois), mon jeune ami, les ninjas rouges ont un costume rouge enfin ! Aucun risque donc de voir une tache de confiture de fraise, de vin rouge, de tarte aux cerises, ou de sang s'ils aiment la viande saignante ! Pour tout vous dire, être mercenaire-intello-ninja, ça paye bien, en plus on a un super uniforme et un véhicule de fonction (ninjamovible). »

    Les ninjas rouges aiment leur métier, et nous les comprenons. Pour devenir ninja rouge, appelez le Sachant qu'un nain a commandé un menu à douze francs belges, avec une part de tarte au maroille, quel est le numéro de téléphone à appeler ? (seuls les vrais intellos savent ça) et dites « rouge ».

    Chez les ninjas verts

    Ces ninja sont souvent pourvus de carapace. Aussi appelés Tortue Ninjas, ils étaient très répandus dans les année 90. Aujourd'hui les tortues étant en voie de disparition ces ninjas changent de couleur afin de survivre.

     

    La panoplie du ninja

    Habits

    Les 3/4 ninjas sont tout de noir vêtus. Ils aiment les combinaisons moulantes, ça plaît aux filles, et puis dans les films tous les ninjas sont comme ça. Regardez un vieux film d'action japonais de Jackie Chan, par exemple.

    Sur lui

    Les ninjas aiment ne pas avoir l'air armé, mais l'être quand même. C'est pourquoi ils prennent des combinaisons moulantes. Mais à part ça, ils s'arment des fameux shouriquaines, décrits plus haut sous une autre orthographe, et parfois ils louent les services d'un ninja coup, pour pouvoir se péter de rire quand il danse. Ils aiment aussi les poignards, les sauts acrobatiques et les séries américaines.

    La panoplie classique du ninja est composée de :

    • Une combinaison moulante noire de préference.
    • Un bandana de la même couleur que la combinaison, avec écrit sur le front, en grosses lettres, "NINJA", histoire de pas être confondu avec un vulgaire type en pyjama.
    • Un sabre, une épée, une bouteile de saké brisée... en fait tout ce qui est long, pointu et qui fait bobo.
    • Des trucs à lancer : Chouriquaines, bouts de verre de la bouteille de saké, CD-ROMs, endives (uniquement pour les ninjas rdins), etc... en fait tout ce qui est léger, assez petit et qui fait bobo.
    • Des trucs pour faire de la fumée (et donc se barrer) : fumigène de petite taille, une 2CV dont le moteur est mal entretenu, un prout à l'ail (celui-ci permet d'eloigner les ennemis en plus de les aveugler) etc.. en fait tout ce qui fait de la fumée épaisse et qui si possible fait bobo au sens olfactif.
    • Des parchemins explosifs, des trucs pour invoquer des créatures, un mage noir, Gandalf etc... en fait tout ce qui est magique et qui fait bobo.

    D'autres objets peuvent s'ajouter à cette panoplie, en fait tout ce qui permet d'attaquer de loin et qui fait bobo.

    Pas sur lui

    Ce que les ninjas n'ont pas sur eux, en général c'est privé, mais cela comprend souvent une maison, une femme et des enfants. Les ninjas n'ont pas peur d'affronter le danger, la mort et les génériques de Bernard Minet. C'est pourquoi ils tuent leur famille avant de devenir ninja.

    Les pouvoirs du ninja

    Une représentation d'un ninja. L'artiste était en fait en train de dépeindre une corbeille de fruits, et c'est seulement lorsqu'il eut terminé son chef d'œuvre qu'il réalisa qu'un ninja se cachait devant lui depuis le début !

    Comme mentionné précédemment, les ninjas possèdent des pouvoirs plus qu'hors du commun puisqu'ils peuvent manipuler les éléments. C'est pour cela que les ninjas se déplacent généralement par groupe de 5. Un contrôle la terre, un autre le feu, un autre l'eau, un autre l'air, et le dernier baise Milla Jovovich pendant que les autres se contentent de leur main droite.

    Mais le principal pouvoir du ninja réside dans sa furtivité. En effet un ninja peut être là et pas là en même temps. Dément non ? c'est à dire qu'il peut dissimuler sa présence même s'il se trouve bien en évidence en face de vos yeux. Tiens : d'après vous pourquoi n'observe-t-on pas de ninjas en plein jour ? Ils sont pourtant bien là !

    Le seul être pouvant battre un ninja est Chuck Norris car le ninja est à Chuck Norris ce qu'Ève est à Adam.

    Qui est le plus fort entre un ninja et un pirate et pourquoi?

    Une étude islando-pakistanaise a démontré par A+Z que les ninjas et les pirates faisaient jeu égal.

    • Les ninjas savent tous nager, mais pas tous les pirates (voir One Piece). Ninjas 1 — Pirates 0
    • Les pirates ont un pouvoir que n'ont pas les ninjas : Leur haleine fétide à la Haddock. Ninjas 1 — Pirates 1
    • Les ninjas ne sont pas recherchés par la marine eux ! Ninjas 2 — Pirates 1
    • Mais ils sont tout de meme recherchés par le clan adverse... Ninjas 2 — Pirates 2
    • Les ninjas sont bourrés après « Yohoho et une bouteille de rhum ! » le fameux jeu des corsaires, alors que les pirates ont juste envie d'aller pisser : Ninjas 2 — Pirates 3
    • Les ninjas sont faits pour tuer, les pirates pour piller — or l'argent vaut moins que la vie : Ninjas 3 — Pirates 3
    • Les ninjas s'habillent en général en noir , les pirates ont des fringues stylées : Ninjas 3 — Pirates 4
    • Les ninjas savent manier un sabre, les pirates eux les utilisent comme des tapettes complètement n'importe comment : Ninjas 4 — Pirates 4
    • Naruto se vend mieux que One Piece : Ninjas 5 — Pirates 4
    • Mais les gens au QI élevé préfèrent One Piece à Naruto : Ninjas 5 - Pirates 5
    • Les pirates ont réalisé des films plus vendeurs que les ninjas (Pirates de Caraïbes 1, 2, 3 ) : Ninjas 5 — Pirates 6
    • Chuck Norris se bat comme un ninja : Ninjas 6 — Pirates 6
    • Nan mais c'est nimporte quoi, Chuck Norris d'abort c'est démodé, Chuck Norris il pue des pieds, il a des poils dans les oreilles, il brule des mangas et il écoute Tokio Hotel. Ninja 6 — Pirates 7
    • Savez-vous que ce sont les ninjas qui ont inventé ce fameux plat anglais nommé Le Vomi (prononcer 'BEAUAAARH!) Miam miam ! Ninjas 7 — Pirates 7
    • Goldorak ressemble de loin à un ninja. Ninja 8 — Pirates 7
    • Les pirates sont nos amis, il faut les aimer aussi... Ninjas 8 — Pirates 8
    • Les Ninjas sont admirés par les animaux, surtout les tortues. Ninjas 9 - Pirates 8
    • Les crocodiles sont très attachés aux pirates, surtout à leurs mains. Ninjas 9 - Pirates 9

    Pourquoi cette lutte du pouvoir entre les ninjas et les pirates ?

    En fait, par lutte de pouvoir entre les ninjas et les pirates, il est necessaire de comprendre la position de chacun. Tous sont debouts (la majorité du temps) mais certains vivent sur des toits, d'autres sur les bateaux. Les ninjas furent donc les premiers à attaquer publiquement les pirates, lors de la glorieuse bataille finale de black pearl. Ces derniers voulaient que soient détruits tous les navires ne possedant pas de toits (très rares en effet). Les années de combats passèrent et bientot plus personne ne sut pourquoi elle avait commencé. Ce n'est que plusieurs siècles plus tard qu'on vit apparaitre un courant musical chez le ninja, avec un certain Shuriken qui chantait, qui retraça maladroitement cette épopée. Les derniers pirates restants comprirent enfin que cette lutte avait assez duré. Étant donné le salaire et les conditions de travail des pirates, beaucoup abandonnèrent leur travail pour se mettre a l'informatique (quelle idée, des pirates informatiques, on aura tout vu !) tandis que les autres rejoignirent les ninjas, fondant un clan autonome, les ninjas bleus, comme pour rappeler la couleur de l'océan.

    Comment devenir un ninja ?

    Officiellement, c'est impossible, mais d'après des sources sûres diffusées illégalement sur Internet, l'opération ne serait en effet pas trop compliquée.

    Pour commencer, il faudra vous munir du vetement officiel. Pour cela, votre supermarché habituel devrait faire l'affaire. Trouver les pyjamas et choisissez environ 4 tailles inférieurs à la votre. Ensuite, il vous suffit de le teindre en noir furtif (teinture qui parait noire la nuit et transparente le jour, attention donc à ne pas faire la teinture de jour, sous peine de perdre le pyjama). Direction ensuite l'armurerie la plus proche de chez vous, pour acheter un Katana et des Shurikens. Attention, ceux-ci ne doivent pas être tranchants. En effet, les coupures peuvent être dangeureuse avec vos futures cabrioles.

    La partie la plus dur commence après, pour rechercher un maître ninja. Certains ont écumé tout le Japon pour en trouver sans jamais réussir, le plus simple sera donc de vous connecter sur internet à un site de rencontre. En effet, les dernières enquetes PSO du Japon révèlent que 4 maîtres ninja sur 5 sont inscrits sur un site de rencontre. Tentez donc votre chance ici, mais n'oubliez pas que vous devez être furtif... donc pas de contact en MP, fondez-vous dans la masse.

    Apres cela, votre entraînement pourra commencer, et vous serez officiellement nommé ninja dès lors que vous aurez seul réussi à tuer 50 ennemis en moins de 43.2 secondes.

     

     

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  • Budo arts martiaux ou ché pas koi

    Budo : Terme japonais désignant un ensemble de pratiques semi-martiales effectuées par des gens voulant péter la gueule à tout le monde mais sans faire de mal. Aspect philosophique et spirituel desdites pratiques (Mais attention, on peut te casser la gueule quand même si on veut, hein!).

    *origine:Si on voulait résumer le budo en trois mots (anglais, désolé, il est des choses difficilement traduisibles...), ce serait "Holier than thou" (traduction littérale: Plus sacré que toi). Le budo est un système politico-médiatique mis en place par les membres de la caste samouraï à la fin du XIXe siècle au Japon pour continuer à enfoncer les castes inférieures comme ils l'avaient fait par le passé.Revenons en arrière. XVIIe siècle au Japon, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les shogun ont des armées, les samouraï se foutent sur la gueule avec joie, et le peuple la ferme, parce que l'ouvrir signifie se manger un grand coup de sabre en pleine tronche. Et un katana, ça coupe plutôt bien. Il ne faisait pas bon être paysan, à cette époque: le samouraï avait tous les droits sur les castes inférieures et pouvait parfaitement décider d'interpréter un regard de travers comme une insulte mortelle. Que ceux qui croient toujours au code d'honneur des samouraï et au Père Noel lèvent la main gauche et ouvrent un livre d'histoire de la main droite au lieu de se toucher les glaouis: le fameux bushido, code d'honneur faisant du samouraï un demi-dieu bon, juste et plus blanc que blanc (ou plus jaune que jaune, pour être exact...) est une invention littéraire du XIXe siècle, une fable destinée à redorer le blason des psychopathes à katana. Il est un proverbe concernant la véracité historique au Japon: mieux vaut un beau mensonge qu'une affreuse vérité.

    Nous sommes donc fin du XIXe siècle, et les samouraï en ont gros sur la patate. Ca fait des décennies que la paix règne au Japon, et l'Empereur commence à comprendre que les guerriers surentraînés, parfois, on se dit qu'il aurait mieux valu qu'ils crèvent sur le champ de bataille. Soucieux d'ouvrir le Japon au commerce avec les pays étrangers, l'empereur envoie les samouraï à l'ANPE en leur ordonnant une réorientation professionnelle. Leur prestige est brisé, leurs droits sont supprimés les uns après les autres, et le jour où l'empereur leur interdit de porter le sabre en public, c'est le drame. Humiliés par cette interdiction fort malvenue de massacrer leur prochain sans sommation (une mentalité reprise par la NRA aux Etats-Unis des années plus tard), les samouraï lèvent une armée contre les forces de l'empereur et prennent une raclée fort mal venue lors de la bataille de Satsuma (allez voir le dernier samourai: c'est très romancé, mais en gros, c'est comme ça que ça s'est passé). Eh oui, au sabre contre des fusils les chances sont plutôt limitées, mais les samourais avaient depuis des siècles échangé leur matière grise contre de la testostérone.

    Modernes, les samouraï décident donc, plutôt que de former une élite militaire, de fonder une élite spirituelle et intellectuelle. Ils pondent le Bushido, crachant gentiment à la figure de cinq siècles de massacres au nom de l'honneur, et plutôt que d'arrêter de s'entraîner au sabre pour se mettre aux armes à feu, décident de mettre en place un nouveau fondement spirituel pour leur pratique martiale: le Budo, ou comment mentir habilement à propos des objectifs de l'entraînement.

    *Chniya ek hkeya?Si vous demandez à dix pratiquants de budo ce qu'est le budo, vous aurez douze réponses différentes. Cela est dû a fait que l'expansion du budo dans le monde est liée à une campagne de désinformation profonde et complexe initiée par les anciens samouraï, bande de fourbes, et reprise par les yakuza, les triades, le kuomintang et le 666e clone de pikachu, dont le but avoué est de pousser tous les belliqueux du monde à apprendre un système de combat pourri, pour que les Japonais puissent revenir en force et conquérir un par un tous les pays du monde à coups de sabre (vous voyez, ils n'ont toujours pas digéré le coup des fusils).

    Le budo, donc, place l'amélioration de soi et le perfectionnement technique, mental et spirituel au-dessus de la simple recherche d'efficacité martiale. Là où auparavant, on se disait "Et si je lui coupais le bras pour l'empêcher de tenir une arme", on travaillera maintenant sur un axe différent, commençant par "Je vais donner 800 coups de sabre dans le vide pour perfectionner ma trajectoire" pour passer à "Je visualise mon adversaire... je ressens les battements de son coeur... je sais quand il va bouger... je perçois son énergie... ah merde, je bande", afin d'enfin parvenir au niveau ultime: "Je n'ai pas besoin de me battre". Si vous en êtes là, dites-vous une chose: le mec en face, lui, il en veut, et si vous ne voulez pas vous battre, lui se fera un plaisir de vous démonter la tronche, budo ou pas, et ce d'autant plus facilement que vous ne vous défendez pas, engoncé dans vos convictions ridicules.

    Un pratiquant de budo, donc, est un agressif refoulé adepte de l'autosuggestion, qui plutôt que de s'avouer à lui-même que tout ce qu'il veut, c'est faire mal aux gens avec des objets pointus ou contondants, ou même à mains nues ou avec les dents s'il le faut, préfère noyer le poisson dans un charabia ésotérique mélangeant honneur, droiture, respect de l'adversaire (déjà, là, sachant que ça vient des samourais, on devrait avoir des doutes), élévation de la perception, recherche d'amélioration de soi, méditation transcendentale, procrastination, surévaluation des propres capacités martiales, soumission aveugle à un maître spirituel, masturbation pas seulement intellectuelle et suicide collectif. Les plus vicieux y rajoutent un soupçon de médecine chinoise traditionelle pour faire bonne figure et faire croire qu'ils peuvent réparer une fracture avec deux aiguilles et un violent serrage de tétons.

    *pourquoi faire?

    C'est fort simple, voyons. Le jour où tous les bagarreurs du monde, militaires y compris, croiront dur comme fer que:

    * l'adversaire le plus dur à vaincre, c'est soi-même (et non pas, disons, trois régiments de mecs à la Bob Sapp surentraînés équipés de FAMAS et de poignards de combat)
    * la méditation est la clé de l'élévation spirituelle (c'est ça, faites la sieste pendant que les autres s'entraînent)
    * le combat est un rituel sacré qu'il convient d'approcher avec une certaine étiquette (preuve que les budoka habitent rarement les quartiers chauds)
    * d'un bon combattant émane une aura surnaturelle qui dissuade les adversaires de l'attaquer (non, au pire, un bon combattant s'entraîne beaucoup, a de gros muscles, un regard de pitbull et sent la sueur, ce qui dissuade un peu tout le monde de l'approcher)
    * on peut esquiver les balles de fusil ou les arrêter avec le torse (oublions joyeusement la Révolte des Boxeurs et la bataille de Satsuma)

    ... alors le complot Japon-Yakuza-Triades-communistes-Pikachu n'aura plus qu'a débarquer la fleur au fusil et flinguer tous ces branleurs incompétents qui se prennent pour des vrais guerriers pour être maîtres du monde. Fourbe, mais élégant.

    L'autre but non avoué, mais dont les gouvernements profitent bien, c'est que ça fait rentrer des sous dans les caisses des clubs de sport. Comment voulez-vous attirer les chétifs, les non-sportifs, les trouillards, les victimes et les simplets si vous annoncez que dans votre club, c'est (modèle n° 1) 650 pompes, trois kilomètres à ramper dans la boue, une heure de tir à la mitrailleuse sans compensation de recul et quatre heures de combat au couteau de survie plein contact sans protection? C'est beaucoup plus facile de prétendre (modèle n°2) que le but n'est pas la victoire, que l'aspect spirituel est primordial, que la défense vient d'elle-même quand on a cotisé pendant suffisamment longtemps, etc. Généralement, le jour où les adeptes du modèle n°2 se frottent à ceux du n°1, il y a des déceptions parmi les survivants.

    Le budo, une machine à fric? Meuh non, voyons. Qui a été vous raconter ça?

    les forms:

    Budo n'est pas budo. Quand il s'agit de faire prendre des vessies pour des lanternes à son voisin, tous les moyens sont bons. Les requins commerciaux du complot Japon-Yakuza-Triades-communistes-Pikachu ont donc développé divers parfums de budo. C'est comme les glaces, tout le monde y trouve son compte.

    * Judo: la lutte, c'est bien, c'est un beau sport, c'est même vachement vieux puisque les grecs la pratiquaient déjà dans l'antiquité. Si apprendre à lutter ne vous suffit pas, que vous êtes un adepte du "tendez bien le petit orteil", que vous êtes trop feignant pour enlever votre pyjama le matin, que vous trouvez la vraie lutte gréco-romaine trop violente, alors le judo est fait pour vous. N'espérez pas que ça vous serve à quelque chose pour vous battre. Mais au moins, ça vous donne l'occasion de peloter convenablement les copines à l'entraînement.
    * Karaté: Prenez al pose, inspirez profondément, concentrez-vous, serrez les fesses, crispez bien tout le corps, frappez la planche en balsa d'un coup sec en criant de toutes vos forces. Soignez votre main. Recommencez jusqu'à ce que la planche casse (pour du balsa 3mm, il vous faudra environ 6 mois). Prenez-vous pour un surhomme et racontez à qui veut l'entendre que vous fracassez des murs sans défense à mains nues.
    * Iaido: le summum du foutage de gueule, ou comment apprendre à ne pas savoir se servir d'un sabre. La pratique est simple: mettez votre beau pyjama pattes d'eph' avec sabre à la ceinture, faites une demi-heure de sieste à genoux, levez-vous (doucement, une demi-heure sur les genoux ça fait des rhumatismes), tirez votre sabre pour trancher un petit fagot de paille en deux (l'échec est autorisé, voire recommandé), rentrez votre sabre, retournez vous coucher.
    * Kendo: avec un sabre en bambou, courez vers votre adversaire en armure en hurlant quelque chose d'inintelligible. Frappez-vous en même temps et continuez votre chemin. Il paraît qu'un a gagné et l'autre perdu, mais même au ralenti sur la vidéo, c'est dur à dire. Le kendo est un vrai budo car l'équipement coûte horriblement cher, mais un peu moins cher en général que les cotisations mensuelles.
    * Kyudo: après les armes de contact, le tir à l'arc, sauf qu'ici il vous faut une semaine de préparation intellectuelle et vestimentaire avant de tirer une flèche. Ah, et regarder la cible, c'est tricher.
    * Aikido: l'aikido part du principe que l'adversaire réagira de façon intelligente à vos techniques car il préfère protéger son intégrité physique que de venir abîmer la vôtre. Tout ce qu'il y a à en dire, c'est que si les axiomes sont bidons, la théorie qui en résulte est rarement mieux.
    * Kobudo: soucieux de préserver la tradition des ancêtres, les pratiquants de Kobudo utilisent une méthode d'entraînement proche du Karaté, mais uniquement avec les armes traditionnelles des paysans d'Okinawa (bonjour l'ouverture internationale). Vous pourrez y apprendre à vous battre avec des objets de tous les jours tels rame, faucille, fléau à grain, poignée de meule, etc. Que des trucs qui traînent partout dans la rue et qu'on transporte souvent sur soi, en fin de compte...

    Le budo a donc, par l'intermédiaire du complot machintruc (faites un copier-coller vous-mêmes, après tout), pourri à peu près tous les arts martiaux asiatiques vendus de par le monde. Le complot est en pleine forme, aussi bien morale que financière, et s'attaque lentement à l'escrime, la boxe, le tir et le rugby. D'ici peu, tous les sports et arts plus ou moins guerriers de la planète seront sous leur domination, et alors, ET ALORS...


    Arts Martiaux! La notion d'art martial (de art : "art", et de martial : "de mars") a été crée "créé" à partir du moment "moment" ou l'être "humain" a arrêté de "parler" entre guillemets (ouf !) pour mettre un pain dans la gueule de son voisin. La référence à Mars est censée evoquer la tenacité, la capacité d'aller au combat, symbole du sexe masculin qui remet le couvert, ne dit on pas "un mars et ca repart" ?Il n'y en pas, au final c'est fait pour péter la gueule à son voisin en rêvant de faire comme chuk norris, simplement les pratiquants en avaient assez de passer pour des brutes sans cervelle alors ils ont mis "art" devant, tout comme d'autres abrutis parlent d'arts de la table, d'art de vivre, d'artagan, d'artichaux, dardevil ou d'art des champs. Bref, c'est n'importe quoiAujourd'hui la plupart des arts martiaux du monde s'alignent petit à petit sur le modèle japonais.Proposant ainsi un système de grade allant de la ceinture blanche (débutant vraiment tout naze qui ferme les yeux quand le sensei lui tend la main pour dire bonjour en hurlant "aïe pas tapé, pas moi") à la ceinture noire en passant par les ceintures jaune, orange, verte, bleue, rose, fuschia, begonia, azur, violette, indigo, cyan, mauve, teal, paprika, bouton d'or et enfin la NOIIIIIIIIIIIIIIIIIRE (excusez-moi je me suis fait dessus).

    Puis arrivent les dans du premier au 6ème, marqués par des barettes (tu m'étonnes qu'ils voient tout en couleur les mecs s'ils prennent leurs 6 barettes tous les jours, les maîtres...). Passé le 6ème dan, on porte parfois, selon les diciplines, d'autres ceintures et l'on revient, à la fin, à la blanche (mais plus large, non, parce que bon, on a beau avoir atteint l'ultime sagesse, on est quand mme le maître quoi, merde.)


    AIKIDO,Definition et historique:

    L'aïkido (合気道) est un BUDO JAPONAIS a la finalité ambigüe qui voit des individus en pyjama blanc,parfois vêtus d'une robe bleue ou noire courir autour de celui qui a la ceinture la plus sale(heu,noire,pardon) dans le but de lui attraper le poignet ou de poser symboliquement la partie charnue du tranchant de sa main sur son crane.

    il est egalement possible de faire tout ceci en faisant semblant de s'etre fait couper les tibias,dans ce cas ,on nomme cela "suwari waza"(pratique pour nains).

    Crée au milieu du 20 eme siècle par Morihei Ueshiba,un obscur visionnaire pré HIPPIE néo communiste adepte du Bouddhisme et fréquentant la secte de l'Omoto Kyo du réverend Déguchi,contrairement a ce qui est d'ordinaire avancé,Morihei ne serait pas décédé en 1969 mais aurait découvert le secret de la vie éternelle.

    Ayant désormais atteint son but secret,il laissa les clés a son bon a rien de fils qui continua de gesticuler comme avant.

    Aujourd'hui,Morihei,âgé de 124 ans serait réfugié en FRANCE et enseignerait les clés de son savoir en haut d'une tour dans un fort entouré de nains en charente maritime.

    Lorsque Kissomaru,fils du pere fouras repris la succession de l'aïkido,la plupart des anciens élèves tombèrent(ca c'est pas nouveau,ils le faisaient deja avant)en désaccord avec la facon de tomber et d'aller chercher le poignet de l'autre en robe et a la ceinture sale(faut suivre).

    Koichi Tohei preferait attraper les poignets avec le ki.

    Gozo Shioda,preferait attraper les poignets plus fort.

    Kenji Tomiki preferait attraper les poignets ou le premier qui attrape il a gagné.

    d'autres éleves creerent ainsi leur propre facon d'attrapper les poignets tel Saito qui separe sa gesticulation en deux phase : une ou on attrape les poignets sans bouger et une ou on attrape les poignets en bougeant.

    Faut dire que,pas bete,le Saito a gardé la maison de campagne du pere fouras ou,il faut bien le dire,la retraite est bien agréable,surtout avec les stagiaires occidentaux qui viennent vous labourer les champs.

    "aïkido" est composé de trois caractères :

    "ai" qui,selon les transcriptions peut vouloir signifier union,fusion,mais aussi "cri de douleur"

    "ki" qui peut être traduit par énergie,demi sexe ou "quelle personne"?

    vous retrouvez "ki" dans "kiloutou","kilimandjaro" ou "kiproquo" par exemple(a non,tout comptes faits,kilimandjaro n'est pas japonais ^^)

    "do" qui signifie "voie d'épanouissement personnelle,opposé au nombrilisme(qui lui se dit "ventre",avouez que c'est fort quand même le japonais)....au final,cela signifie voie d'épanouissement personnel par laquelle des personnes qui a un demi sexe et qui cri en fusionnant avec l'autre coté de mon ventre.

    NB: ne pas confondre avec l'aiki jutsu qui font a peu près pareil mais vont chercher les poignets depuis plus longtemps

    Samourai: C'est est un japonais qui a pour seul but de tuer ou de se faire tuer.Quand il n'a pas réussi à résoudre son quota de sudoku de l'année, il se fait seppuku avec son petit couteau pour ouvrir le courrier.Il n'aime que deux choses dans ce monde : son katana et utiliser son katana. Alors que le japonais normal n'aime lui que les sushis et les geishas.En ce qui concerne ses passe-temps, il y a faire la guerrre, faire des massacres et nettoyer ses armes après utilisation. Certains vont même jusqu'à faire des haiku en hiragana, en katakana ou en kanjii pour tuer le temps.L'âge moyen d'un samouraï ne dépasse pas les 30 ans, car ils finissent tous par se faire tuer par un autre samouraï ou il se suicident parce qu'ils ont raté leur mission. Si un jour vous rencontrez un samouraï, courez autour de lui en l'insultant (mais gardez vos distances tout de même) et il risque de finir par tomber sur le dos, et vu le poids et la forme de leur armure, il ne pourra jamais se relever, du moins pas avant que vous n'ayiez eu le temps de lui voler son katana qui vaut très cher !

    Seppuku :On raconte que dans le Japon médiéval (qui est quand même resté médiéval jusqu'en août 1945, où Littleboy et Fatman, deux rappeurs américains, leur ont apporté la bonne parole), vivaient de grands fous furieux avec des grosses armures et des masques effrayants. Ces dingues suicidaires profitaient de la moindre excuse pour se suicider joyeusement : ils se faisaient alors seppuku.

    Se faire seppuku (hara kiri ) pour les incultes), consiste à se planter un wakizashi (katana pour nain) ou un tanto (wakizashi pour gnome) dans le ventre, juste au-dessus du nombril (là où ça fait le plus mal, sinon, c’est pas drôle). La mort par éviscération dure approximativement 10 minutes, mais ça fait pas assez spectaculaire pour les Japonais, tous ces intestins sur le sol. Alors quand un samouraî se fait sepuku, un autre samouraï, généralement le vainqueur, ou un passant sadique, se place derrière lui et lui tranche la tête en poussant un long cri plaintif semblable à celui des mouettes sur la côte de Blankenberge.

    Ensuite, ils enterrent le corps, les intestins et la tête du pauvre samouraï mort dans une jolie tombe toute fleurie, et tout le monde le respecte pour son sens de l’honneur. En fait, au Japon, pour prouver son honneur, il suffit de prouver qu’on a pas peur de tripoter ses boyaux.

    Un autre truc :le Karaté ! c'est un art martial en provenance de l'archipel d'Okinawa, situé au sud du Japon. (En théorie, Okinawa appartient d'ailleurs au Japon, mais si vous dites ça à un Okinawaien, il se fera un plaisir de vous faire une démonstration de la technique de ses ancêtres. C'est comme les Alsaciens en France, sauf qu'ils mettent du riz dans la choucroute)

    Contrairement à l'idée populaire, le Karaté n'est pas né par inspiration divine et les braves paysans d'Okinawa ne se sont pas transformés en mr Miagui ou en ryu du jour au lendemain. Il existait sur Okinawa avant l'introduction du Karaté d'autres systèmes de combat, pour la plupart armés: le Kobudo, basé sur l'utilisation d'instruments agricoles (fléau, faux, rame, vache, épouse...) comme armes, le Mikado (combat à la baguette au chocolat), le Fédodo (pratiqué la nuit), le Sudoku, le Karaoke (n'importe qui ayant déjà entendu de la musique traditionnelle d'Okinawa confirmera qu'il s'agit bien d'une méthode guerrière)... Enfin bref, plein de choses pour pourrir la vie de son voisin. Mais toujours est-il qu'un beau jour certains okinawaiens qui en avaient marre de vivre sur un caillou de 3m² perdu au milieu de l'océan traversèrent les mers et arrivèrent à pied par la Chine. Et là, ô surprise, les gens se foutaient sur la gueule aussi, mais ils appelaient ça kung-fu. Comme les Okinawaiens étaient moins cons qu'il paraît, ils se rendirent bien compte que Zhang Ziyi était quand même vachement plus sexy que Toshiro Mifune et se mirent au kung-fu, avant de rentrer chez eux le coeur léger et les bourses vides.

    Oui mais. Là où les Chinois étaient souples et agiles dû à leurs nombreuses années d'entraînement à blouser les touristes dans le parc d'attractions de SHAOLIN, les p'tit gars d'Okinawa, eux, étaient des paysans, pas forcément malins ni agiles. Ils se mirent donc en tête de singer les mouvements appris en Chine, et comme ils ne comprenaient pas tout, de simplifier, raccourcir, épurer, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que... pas grand-chose. De même, dans un souci de respecter la physiologie de leurs compatriotes, plus proches de l'arbre que du singe, ils enlevèrent l'aspect souple et rond pour le remplacer par un aspect raide et carré. De plus, comme ils s'étaient rendus compte que se taper dessus à l'entraînement, ça fait mal, ils supprimèrent le contact pour le remplacer par des techniques dans le vide. Le Karaté était né.

    Le premier effort des paysans empreints de mysticisme et d'auto-satisfaction fut de rejeter les méthodes de combat traditionnelles. Après tout, c'est vrai que se battre avec une faucille dans une main et une massue dans l'autre, c'est bien moins efficace pour tuer son voisin que de se percher des heures sur un rocher face à la mer en couinant Kiai de temps à autre. Les chétifs et faibles d'esprit, qui se seraient fait massacrer dans n'importe quelle discipline guerrière, affluèrent en masse. L'expansion du Karaté comme moyen de mystification des masses faiblardes en mal de sagesse ancestrale trouvée dans les gâteaux porte-bonheur chinois était lancée.

    Par un miracle inexpliqué certainement lié au fait que le Karaté se développa pendant une période de paix et que la plupart des pratiquants ne se sont jamais battus, sauf bourrés au saké, auquel cas le Karaté est bien vite oublié, les Karateka sous la férule du fondateur Atchoum Fumepasquandjechie perdurèrent et se répandirent dans Okinawa d'abord, et au Japon ensuite. La Japan Karate Association fut rapidement fondée en tant que sous-département Handisport du Ministère de l'Agriculture japonais. Suite à l'occupation américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale (durant laquelle les arts martiaux étaient interdits au Japon), le Karaté, reconnu comme méthode de rééducation douce pour paraplégiques, fut rapidement ré-autorisé. C'est alors que Japonais et Européens, suite à une étude de marché fort avancée dont on peut trouver les traces à la bibliothèque du département Psychiatrie de l'hôpital central de TOKYO, se rendirent compte d'une chose: emballé d'un poil de mysticisme, de légendes farfelues sur un ivrogne tuant les taureaux à coup de tête et d'une bonne dose de nationalisme fascisant pro-Japonais, le Karaté pourrait se vendre plutôt bien.

    Et c'est ainsi qu'en France le Karaté arriva, importé par Henri Replet(qui était loin d'être con puisqu'il s'est rendu compte tout de suite que tout ça c'était du flan et a fait fortune dans la pub ensuite). Pour donner une image forte, Henri provoqua en duel plusieurs combattants de styles européens, et comme le p'tit père Henri était avant d'être karatéka un sacré bon boxeur et lutteur, il a pété les dents de ses adversaires en criant: "Vous voyez? C'est du karaté!". Et hop: dans un petit coin tranquille du Marais, rue Monte-là-dessus Sainte-Guenièvre, le premier dojo de Karaté français fut fondé. On s'y faisait entuber comme dans tout le quartier, mais à un niveau plus mystique. La tradition de prendre les élèves pour des vaches à lait stupides juste bons à sautiller en pyjama et taper dans le vide en poussant des cris pathétiques non sans similitudes avec l'orgasme d'un PONEY perdure aujourd'hui encore au sein de la FFKAMMA (Fédération Franc-Comtoise de Karaté et Autres Maladies Mentales Affligeantes).

    La journée du Karatéka est longue et dure, contrairement à son... mais je m'égare, je m'égare. Elle commence par un lever aux aurores, suivi d'un petit déjeuner composé de RIZ non cuit et de racines déterrées à mains nues. S'ensuit une longue douche sous une cascade (Okinawa n'a pas encore l'eau courante partout) où le Karatéka ferme les yeux pour ne pas y recevoir la mousse qui pique de son shampooing Dop Enfants. Ensuite, pour se sécher, le Karatéka trouve un poteau avenant sur la plage (à Okinawa, on n'est jamais loin de la mer) et grimpe dessus, ce qui en soi est déjà un bon échauffement, pour y rester perché sur une jambe en plein soleil jusqu'au repas de midi, composé de riz non cuit et de racines déterrées à mains nues, pris en haut du poteau. Le pratiquant y travaille son esquive, car rare est le karatéka qui ne se fait pas piquer régulièrement son déjêuner par les mouettes. Il y travaille également son endurcissement corporel en tombant régulièrement sur le sable chaud (saloperies de mouettes).

    Peu enclin à se risquer contre un adversaire digne de ce nom, le Karatéka passe ensuite une heure à casser des planches en balsa et des tuiles moisies avec n'importe quelle partie imaginable de son corps. Sans doute y trouve-t-il une satisfaction immense. S'ensuit le travail des "kata", suites de mouvements codifiées censées représenter un combat contre plusieurs adversaires (vous savez, un peu comme ces gens qui font semblant de jouer de la guitare dans les concerts et se croient musiciens). N'importe qui s'étant battu une fois dans sa vie vous dira que le kata est au combat ce que la pétomanie est à chopin, mais il paraît que le but est plus "mystique", du moins, c'est ce que prétendent les karatéka. En tout cas, ça fait peur aux oiseaux, ce qui explique pourquoi les karatéka paysans peuvent se permettre d'économiser un épouvantail. Le travail de tension du corps est très important: si le karateka n'est pas contracté au point qu'il est impossible de lui glisser un noyau d'olive huilé dans le rectum et que seule la dynamite peut lui faire desserrer les mâchoires, c'est qu'il n'est pas encore assez crispé.

    Enfin ça, c'est à Okinawa. En france et dans le reste du monde, le Karatéka rentre de sa journée de boulor, desserre sa cravate, enlève ses pompes et se prend une bière en un croque-monsieur devant le JT, avant de ramasser son sac de sport et de filer au dojo (prétentieux, les karateka refusent de parler de salle de sports, ça fait trop nouveau riche). Là, il y enfile un pyjama sale, serre une ceinture de couleur variable autour de sa taille, et répète ses kata dénués de sens (mais n'a même pas la joie de faire peur aux oiseaux). Il pratique également une forme de combat sportif qui n'est pas sans rappeler deux marionnettes faisant du kick boxing sans se toucher. Puis il va à la buvette s'enfiler une demi-douzaine de pastis avec ses copains d'entraînement, en devisant sur le sens de la vie, du devoir et de l'honneur, et l'importance de la position du 2e orteil lors du mouvement 17 du kata Bassine d'Ail, sans oublier de bien cracher sur les autres arts martiaux qui eux, ne sont que des sports sans profondeur et ne forment pas des vrai Kill3r$ comme eux. Cette séance de masturbation intellectuelle poussée est censée remplacée la méditation zen, qui fait trop Dahlia Lama au goût du bon français.

    Comme si ça ne suffisait pas, les karatéka se réclament en général d'un "style", un peu comme les danseurs (à la différence près qu'un bon danseur, en général, maîtrise plusieurs styles). Voici les plus connus:

    1. Chatte-o-kan: la technique originale de maître Atchoum Fumepasquandjechie enseigne à ses élèves que pour gagner un combat en étant pratiquant de karaté, faut avoir une sacrée chance.
    2. Shit-o-ryu: les pratiquants de ce style font de la merde, mais au moins, ils en sont fiers! (Une autre branche secrète de ce style pratique uniquement sous stupéfiants, mais ils se cachent...)
    3. Wesh-y-ryu: le style le plus répandu parmi les kevins.
    4. Gadjo-Ryu: style enseigné uniquement aux non-Gitans par les Gitans.
    5. Coucou ch'tite caille: les pratiquants de ce style se concentrent principalement sur leur physique afin de mieux pouvoir lever les gazelles.

    Vous noterez que le nom de Ryu apparaît souvent dans les noms de style. C'est parce que les fondateurs desdits styles aiment beaucoup street fighter.

    Malgré ses défauts, le Karatéka a retenu deux ou trois choses des secrets soi-disants ancestraux de ses maîtres soi-disant secrets (mais inscrits au Registre du Commerce). Pour commencer, le Karatéka est souvent sportif, bien entraîné, bien musclé, et pas trop moche. Cela lui permet d'assurer en boîte et de ramasser les vanessa à la pelle. En général, il finit par en épouser une, lui fait un gosse parce que l'utilisation de la capote n'est pas expliquée dans le kata Hayon Sans Dents, et éduque son gamin comme il a appris: trois mille coups de poings, pied, tête et testicules par jour sur un poteau en acier dès l'âge de 18 mois, posant ainsi les bases de la future génération de pratiquants. On a vu pire, et puis ça favorise la sélection naturelle après tout.

    Ensuite, le Karatéka a le "spirit". Ce qui veut dire qu'à force d'autosuggestion, il est arrivé à croire qu'il était un type intègre, honnête, courageux, droit, franc, et surtout, modeste. Cela ne l'empêche pas de provoquer des bagarres dans les bars quand il a un coup dans le nez comme tout un chacun, ou pour certains de voter trop à droite. Il est des réflexes innés que même le karaté ne suffit pas à effacer. Le "spirit" lui permet de voir le monde différemment. Quand un karatéka s'arrête en admiration devant une mouche ou un papier de bonbon sur le trottoir, ne lui parlez pas! Laissez-le profiter de cet instant de béatitude dans lequel il a retrouvé dans les mouvements de la mouche ou la posture du papier un des secrets du Karaté. De toute façon, il ne peut pas vous expliquer ce qu'il ressent.

    Ceci mis à part, le karatéka a une vie normale. Il fait ses 35 heures, fait ses courses chez Auchan, aime Julien Lepers, passe ses vacances à Ibiza (pour les plus jeunes) ou à Dunkerque (pour les autres), lit Captain America et X-Men, mange bio, et vote à gauche parce qu'il est "aware", ou à droite parce qu'il a plus de 30 ans. Une majorité écrasante de karateka arrête la pratique sportive passé 50 ans et souffre le reste de ses jours de ses genoux, de son dos, ou de ses hanches qu'il a tellement maltraités au cours de ses années de jeunesse, faisant le bonheur et la fortune des ostéopathes.

    Les valeurs quasi-aryennes de beauté, perfection, discipline et rigueur que véhicule le Karaté sont à l'origine du succès des films basés sur cet art. L'histoire de ces films est souvent simple (on a le public qu'on mérite...) et les personnages fort stéréotypés. En voici les représentants principaux.

    1. Le petit jeune qui n'en veut. Ce personnage est en général incarné par un ou une ado en mal de vivre, type clement le nolife, souvent maltraité par ses camarades, qui refoule des pulsions destructrices et apprend le karaté pour péter la gueule de ses petits copains. Il apprend au cours du film la sagesse, la patience, l'endurance, le nettoyage de voitures et la sodomie au cactus. À la fin, il/elle gagne le tournoi régional "Kill the Poney".
    2. Le petit vieux qui n'en veut plus. Ca fait 57 ans qu'il ne s'est pas battu, depuis qu'il a fait pleurer Bébé Jean en lui collant un coup de pelle dans le bac à sable et qu'il ne s'est toujours pas pardonné cet affreux excès de violence. Arrive un petit jeune, et le vieux est bien emmerdé, donc plutôt que de lui enseigner un art auquel il ne connaît rien, il le manipule pour le pousser à faire tous les trucs domestiques chiants qu'il ne veut pas faire lui-même: nettoyer la bagnole, peindre la clôture, poncer la véranda, tout ça... À la fin, il est bien embêté parce que le p'tit jeune a gagné le tournoi "Kill the Poney" et ne veut plus venir chez lui. Alors, il s'en trouve un autre.
    3. Le killer au regard d'acier. Méchant ou gentil, peu importe, c'est tout juste si son cerveau fait la différence. Musclé, hyper résistant, hyper fort (mille coups ne lui font rien, mais avec une frappe il dégomme dix-sept adversaires), sexy, cool, il va sauver la veuve et l'orphelin s'il est gentil, ou violer la veuve et enlever l'orphelin sinon. Deux fins possibles: s'il est gentil, il est gravement blessé mais a tué tout le monde et a le droit de sauter la veuve pendant que l'orphelin dort. S'il est méchant, il se fait mettre minable par le p'tit jeune qui n'en veut, malgré ses huit titres olympiques, ses 27 cm et 38 kg d'avantage et son expérience de 20 ans à faire le gros bras pour son chef.

    AIKIDO,Definition et historique:

    L'aïkido (合気道) est un BUDO JAPONAIS a la finalité ambigüe qui voit des individus en pyjama blanc,parfois vêtus d'une robe bleue ou noire courir autour de celui qui a la ceinture la plus sale(heu,noire,pardon) dans le but de lui attraper le poignet ou de poser symboliquement la partie charnue du tranchant de sa main sur son crane.

    il est egalement possible de faire tout ceci en faisant semblant de s'etre fait couper les tibias,dans ce cas ,on nomme cela "suwari waza"(pratique pour nains).

    Crée au milieu du 20 eme siècle par Morihei Ueshiba,un obscur visionnaire pré HIPPIE néo communiste adepte du Bouddhisme et fréquentant la secte de l'Omoto Kyo du réverend Déguchi,contrairement a ce qui est d'ordinaire avancé,Morihei ne serait pas décédé en 1969 mais aurait découvert le secret de la vie éternelle.

    Ayant désormais atteint son but secret,il laissa les clés a son bon a rien de fils qui continua de gesticuler comme avant.

    Aujourd'hui,Morihei,âgé de 124 ans serait réfugié en FRANCE et enseignerait les clés de son savoir en haut d'une tour dans un fort entouré de nains en charente maritime.

    Lorsque Kissomaru,fils du pere fouras repris la succession de l'aïkido,la plupart des anciens élèves tombèrent(ca c'est pas nouveau,ils le faisaient deja avant)en désaccord avec la facon de tomber et d'aller chercher le poignet de l'autre en robe et a la ceinture sale(faut suivre).

    Koichi Tohei preferait attraper les poignets avec le ki.

    Gozo Shioda,preferait attraper les poignets plus fort.

    Kenji Tomiki preferait attraper les poignets ou le premier qui attrape il a gagné.

    d'autres éleves creerent ainsi leur propre facon d'attrapper les poignets tel Saito qui separe sa gesticulation en deux phase : une ou on attrape les poignets sans bouger et une ou on attrape les poignets en bougeant.

    Faut dire que,pas bete,le Saito a gardé la maison de campagne du pere fouras ou,il faut bien le dire,la retraite est bien agréable,surtout avec les stagiaires occidentaux qui viennent vous labourer les champs.

    "aïkido" est composé de trois caractères :

    "ai" qui,selon les transcriptions peut vouloir signifier union,fusion,mais aussi "cri de douleur"

    "ki" qui peut être traduit par énergie,demi sexe ou "quelle personne"?

    vous retrouvez "ki" dans "kiloutou","kilimandjaro" ou "kiproquo" par exemple(a non,tout comptes faits,kilimandjaro n'est pas japonais ^^)

    "do" qui signifie "voie d'épanouissement personnelle,opposé au nombrilisme(qui lui se dit "ventre",avouez que c'est fort quand même le japonais)....au final,cela signifie voie d'épanouissement personnel par laquelle des personnes qui a un demi sexe et qui cri en fusionnant avec l'autre coté de mon ventre.

    NB: ne pas confondre avec l'aiki jutsu qui font a peu près pareil mais vont chercher les poignets depuis plus longtemps

    Samourai: C'est est un japonais qui a pour seul but de tuer ou de se faire tuer.Quand il n'a pas réussi à résoudre son quota de sudoku de l'année, il se fait seppuku avec son petit couteau pour ouvrir le courrier.Il n'aime que deux choses dans ce monde : son katana et utiliser son katana. Alors que le japonais normal n'aime lui que les sushis et les geishas.En ce qui concerne ses passe-temps, il y a faire la guerrre, faire des massacres et nettoyer ses armes après utilisation. Certains vont même jusqu'à faire des haiku en hiragana, en katakana ou en kanjii pour tuer le temps.L'âge moyen d'un samouraï ne dépasse pas les 30 ans, car ils finissent tous par se faire tuer par un autre samouraï ou il se suicident parce qu'ils ont raté leur mission. Si un jour vous rencontrez un samouraï, courez autour de lui en l'insultant (mais gardez vos distances tout de même) et il risque de finir par tomber sur le dos, et vu le poids et la forme de leur armure, il ne pourra jamais se relever, du moins pas avant que vous n'ayiez eu le temps de lui voler son katana qui vaut très cher !

    Seppuku :On raconte que dans le Japon médiéval (qui est quand même resté médiéval jusqu'en août 1945, où Littleboy et Fatman, deux rappeurs américains, leur ont apporté la bonne parole), vivaient de grands fous furieux avec des grosses armures et des masques effrayants. Ces dingues suicidaires profitaient de la moindre excuse pour se suicider joyeusement : ils se faisaient alors seppuku.

    Se faire seppuku (hara kiri ) pour les incultes), consiste à se planter un wakizashi (katana pour nain) ou un tanto (wakizashi pour gnome) dans le ventre, juste au-dessus du nombril (là où ça fait le plus mal, sinon, c’est pas drôle). La mort par éviscération dure approximativement 10 minutes, mais ça fait pas assez spectaculaire pour les Japonais, tous ces intestins sur le sol. Alors quand un samouraî se fait sepuku, un autre samouraï, généralement le vainqueur, ou un passant sadique, se place derrière lui et lui tranche la tête en poussant un long cri plaintif semblable à celui des mouettes sur la côte de Blankenberge.

    Ensuite, ils enterrent le corps, les intestins et la tête du pauvre samouraï mort dans une jolie tombe toute fleurie, et tout le monde le respecte pour son sens de l’honneur. En fait, au Japon, pour prouver son honneur, il suffit de prouver qu’on a pas peur de tripoter ses boyaux.

    Un autre truc :le Karaté ! c'est un art martial en provenance de l'archipel d'Okinawa, situé au sud du Japon. (En théorie, Okinawa appartient d'ailleurs au Japon, mais si vous dites ça à un Okinawaien, il se fera un plaisir de vous faire une démonstration de la technique de ses ancêtres. C'est comme les Alsaciens en France, sauf qu'ils mettent du riz dans la choucroute)

    Contrairement à l'idée populaire, le Karaté n'est pas né par inspiration divine et les braves paysans d'Okinawa ne se sont pas transformés en mr Miagui ou en ryu du jour au lendemain. Il existait sur Okinawa avant l'introduction du Karaté d'autres systèmes de combat, pour la plupart armés: le Kobudo, basé sur l'utilisation d'instruments agricoles (fléau, faux, rame, vache, épouse...) comme armes, le Mikado (combat à la baguette au chocolat), le Fédodo (pratiqué la nuit), le Sudoku, le Karaoke (n'importe qui ayant déjà entendu de la musique traditionnelle d'Okinawa confirmera qu'il s'agit bien d'une méthode guerrière)... Enfin bref, plein de choses pour pourrir la vie de son voisin. Mais toujours est-il qu'un beau jour certains okinawaiens qui en avaient marre de vivre sur un caillou de 3m² perdu au milieu de l'océan traversèrent les mers et arrivèrent à pied par la Chine. Et là, ô surprise, les gens se foutaient sur la gueule aussi, mais ils appelaient ça kung-fu. Comme les Okinawaiens étaient moins cons qu'il paraît, ils se rendirent bien compte que Zhang Ziyi était quand même vachement plus sexy que Toshiro Mifune et se mirent au kung-fu, avant de rentrer chez eux le coeur léger et les bourses vides.

    Oui mais. Là où les Chinois étaient souples et agiles dû à leurs nombreuses années d'entraînement à blouser les touristes dans le parc d'attractions de SHAOLIN, les p'tit gars d'Okinawa, eux, étaient des paysans, pas forcément malins ni agiles. Ils se mirent donc en tête de singer les mouvements appris en Chine, et comme ils ne comprenaient pas tout, de simplifier, raccourcir, épurer, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que... pas grand-chose. De même, dans un souci de respecter la physiologie de leurs compatriotes, plus proches de l'arbre que du singe, ils enlevèrent l'aspect souple et rond pour le remplacer par un aspect raide et carré. De plus, comme ils s'étaient rendus compte que se taper dessus à l'entraînement, ça fait mal, ils supprimèrent le contact pour le remplacer par des techniques dans le vide. Le Karaté était né.

    Le premier effort des paysans empreints de mysticisme et d'auto-satisfaction fut de rejeter les méthodes de combat traditionnelles. Après tout, c'est vrai que se battre avec une faucille dans une main et une massue dans l'autre, c'est bien moins efficace pour tuer son voisin que de se percher des heures sur un rocher face à la mer en couinant Kiai de temps à autre. Les chétifs et faibles d'esprit, qui se seraient fait massacrer dans n'importe quelle discipline guerrière, affluèrent en masse. L'expansion du Karaté comme moyen de mystification des masses faiblardes en mal de sagesse ancestrale trouvée dans les gâteaux porte-bonheur chinois était lancée.

    Par un miracle inexpliqué certainement lié au fait que le Karaté se développa pendant une période de paix et que la plupart des pratiquants ne se sont jamais battus, sauf bourrés au saké, auquel cas le Karaté est bien vite oublié, les Karateka sous la férule du fondateur Atchoum Fumepasquandjechie perdurèrent et se répandirent dans Okinawa d'abord, et au Japon ensuite. La Japan Karate Association fut rapidement fondée en tant que sous-département Handisport du Ministère de l'Agriculture japonais. Suite à l'occupation américaine pendant la Seconde Guerre Mondiale (durant laquelle les arts martiaux étaient interdits au Japon), le Karaté, reconnu comme méthode de rééducation douce pour paraplégiques, fut rapidement ré-autorisé. C'est alors que Japonais et Européens, suite à une étude de marché fort avancée dont on peut trouver les traces à la bibliothèque du département Psychiatrie de l'hôpital central de TOKYO, se rendirent compte d'une chose: emballé d'un poil de mysticisme, de légendes farfelues sur un ivrogne tuant les taureaux à coup de tête et d'une bonne dose de nationalisme fascisant pro-Japonais, le Karaté pourrait se vendre plutôt bien.

    Et c'est ainsi qu'en France le Karaté arriva, importé par Henri Replet(qui était loin d'être con puisqu'il s'est rendu compte tout de suite que tout ça c'était du flan et a fait fortune dans la pub ensuite). Pour donner une image forte, Henri provoqua en duel plusieurs combattants de styles européens, et comme le p'tit père Henri était avant d'être karatéka un sacré bon boxeur et lutteur, il a pété les dents de ses adversaires en criant: "Vous voyez? C'est du karaté!". Et hop: dans un petit coin tranquille du Marais, rue Monte-là-dessus Sainte-Guenièvre, le premier dojo de Karaté français fut fondé. On s'y faisait entuber comme dans tout le quartier, mais à un niveau plus mystique. La tradition de prendre les élèves pour des vaches à lait stupides juste bons à sautiller en pyjama et taper dans le vide en poussant des cris pathétiques non sans similitudes avec l'orgasme d'un PONEY perdure aujourd'hui encore au sein de la FFKAMMA (Fédération Franc-Comtoise de Karaté et Autres Maladies Mentales Affligeantes).

    La journée du Karatéka est longue et dure, contrairement à son... mais je m'égare, je m'égare. Elle commence par un lever aux aurores, suivi d'un petit déjeuner composé de RIZ non cuit et de racines déterrées à mains nues. S'ensuit une longue douche sous une cascade (Okinawa n'a pas encore l'eau courante partout) où le Karatéka ferme les yeux pour ne pas y recevoir la mousse qui pique de son shampooing Dop Enfants. Ensuite, pour se sécher, le Karatéka trouve un poteau avenant sur la plage (à Okinawa, on n'est jamais loin de la mer) et grimpe dessus, ce qui en soi est déjà un bon échauffement, pour y rester perché sur une jambe en plein soleil jusqu'au repas de midi, composé de riz non cuit et de racines déterrées à mains nues, pris en haut du poteau. Le pratiquant y travaille son esquive, car rare est le karatéka qui ne se fait pas piquer régulièrement son déjêuner par les mouettes. Il y travaille également son endurcissement corporel en tombant régulièrement sur le sable chaud (saloperies de mouettes).

    Peu enclin à se risquer contre un adversaire digne de ce nom, le Karatéka passe ensuite une heure à casser des planches en balsa et des tuiles moisies avec n'importe quelle partie imaginable de son corps. Sans doute y trouve-t-il une satisfaction immense. S'ensuit le travail des "kata", suites de mouvements codifiées censées représenter un combat contre plusieurs adversaires (vous savez, un peu comme ces gens qui font semblant de jouer de la guitare dans les concerts et se croient musiciens). N'importe qui s'étant battu une fois dans sa vie vous dira que le kata est au combat ce que la pétomanie est à chopin, mais il paraît que le but est plus "mystique", du moins, c'est ce que prétendent les karatéka. En tout cas, ça fait peur aux oiseaux, ce qui explique pourquoi les karatéka paysans peuvent se permettre d'économiser un épouvantail. Le travail de tension du corps est très important: si le karateka n'est pas contracté au point qu'il est impossible de lui glisser un noyau d'olive huilé dans le rectum et que seule la dynamite peut lui faire desserrer les mâchoires, c'est qu'il n'est pas encore assez crispé.

    Enfin ça, c'est à Okinawa. En france et dans le reste du monde, le Karatéka rentre de sa journée de boulor, desserre sa cravate, enlève ses pompes et se prend une bière en un croque-monsieur devant le JT, avant de ramasser son sac de sport et de filer au dojo (prétentieux, les karateka refusent de parler de salle de sports, ça fait trop nouveau riche). Là, il y enfile un pyjama sale, serre une ceinture de couleur variable autour de sa taille, et répète ses kata dénués de sens (mais n'a même pas la joie de faire peur aux oiseaux). Il pratique également une forme de combat sportif qui n'est pas sans rappeler deux marionnettes faisant du kick boxing sans se toucher. Puis il va à la buvette s'enfiler une demi-douzaine de pastis avec ses copains d'entraînement, en devisant sur le sens de la vie, du devoir et de l'honneur, et l'importance de la position du 2e orteil lors du mouvement 17 du kata Bassine d'Ail, sans oublier de bien cracher sur les autres arts martiaux qui eux, ne sont que des sports sans profondeur et ne forment pas des vrai Kill3r$ comme eux. Cette séance de masturbation intellectuelle poussée est censée remplacée la méditation zen, qui fait trop Dahlia Lama au goût du bon français.

    Comme si ça ne suffisait pas, les karatéka se réclament en général d'un "style", un peu comme les danseurs (à la différence près qu'un bon danseur, en général, maîtrise plusieurs styles). Voici les plus connus:

    1. Chatte-o-kan: la technique originale de maître Atchoum Fumepasquandjechie enseigne à ses élèves que pour gagner un combat en étant pratiquant de karaté, faut avoir une sacrée chance.
    2. Shit-o-ryu: les pratiquants de ce style font de la merde, mais au moins, ils en sont fiers! (Une autre branche secrète de ce style pratique uniquement sous stupéfiants, mais ils se cachent...)
    3. Wesh-y-ryu: le style le plus répandu parmi les kevins.
    4. Gadjo-Ryu: style enseigné uniquement aux non-Gitans par les Gitans.
    5. Coucou ch'tite caille: les pratiquants de ce style se concentrent principalement sur leur physique afin de mieux pouvoir lever les gazelles.

    Vous noterez que le nom de Ryu apparaît souvent dans les noms de style. C'est parce que les fondateurs desdits styles aiment beaucoup street fighter.

    Malgré ses défauts, le Karatéka a retenu deux ou trois choses des secrets soi-disants ancestraux de ses maîtres soi-disant secrets (mais inscrits au Registre du Commerce). Pour commencer, le Karatéka est souvent sportif, bien entraîné, bien musclé, et pas trop moche. Cela lui permet d'assurer en boîte et de ramasser les vanessa à la pelle. En général, il finit par en épouser une, lui fait un gosse parce que l'utilisation de la capote n'est pas expliquée dans le kata Hayon Sans Dents, et éduque son gamin comme il a appris: trois mille coups de poings, pied, tête et testicules par jour sur un poteau en acier dès l'âge de 18 mois, posant ainsi les bases de la future génération de pratiquants. On a vu pire, et puis ça favorise la sélection naturelle après tout.

    Ensuite, le Karatéka a le "spirit". Ce qui veut dire qu'à force d'autosuggestion, il est arrivé à croire qu'il était un type intègre, honnête, courageux, droit, franc, et surtout, modeste. Cela ne l'empêche pas de provoquer des bagarres dans les bars quand il a un coup dans le nez comme tout un chacun, ou pour certains de voter trop à droite. Il est des réflexes innés que même le karaté ne suffit pas à effacer. Le "spirit" lui permet de voir le monde différemment. Quand un karatéka s'arrête en admiration devant une mouche ou un papier de bonbon sur le trottoir, ne lui parlez pas! Laissez-le profiter de cet instant de béatitude dans lequel il a retrouvé dans les mouvements de la mouche ou la posture du papier un des secrets du Karaté. De toute façon, il ne peut pas vous expliquer ce qu'il ressent.

    Ceci mis à part, le karatéka a une vie normale. Il fait ses 35 heures, fait ses courses chez Auchan, aime Julien Lepers, passe ses vacances à Ibiza (pour les plus jeunes) ou à Dunkerque (pour les autres), lit Captain America et X-Men, mange bio, et vote à gauche parce qu'il est "aware", ou à droite parce qu'il a plus de 30 ans. Une majorité écrasante de karateka arrête la pratique sportive passé 50 ans et souffre le reste de ses jours de ses genoux, de son dos, ou de ses hanches qu'il a tellement maltraités au cours de ses années de jeunesse, faisant le bonheur et la fortune des ostéopathes.

    Les valeurs quasi-aryennes de beauté, perfection, discipline et rigueur que véhicule le Karaté sont à l'origine du succès des films basés sur cet art. L'histoire de ces films est souvent simple (on a le public qu'on mérite...) et les personnages fort stéréotypés. En voici les représentants principaux.

    1. Le petit jeune qui n'en veut. Ce personnage est en général incarné par un ou une ado en mal de vivre, type clement le nolife, souvent maltraité par ses camarades, qui refoule des pulsions destructrices et apprend le karaté pour péter la gueule de ses petits copains. Il apprend au cours du film la sagesse, la patience, l'endurance, le nettoyage de voitures et la sodomie au cactus. À la fin, il/elle gagne le tournoi régional "Kill the Poney".
    2. Le petit vieux qui n'en veut plus. Ca fait 57 ans qu'il ne s'est pas battu, depuis qu'il a fait pleurer Bébé Jean en lui collant un coup de pelle dans le bac à sable et qu'il ne s'est toujours pas pardonné cet affreux excès de violence. Arrive un petit jeune, et le vieux est bien emmerdé, donc plutôt que de lui enseigner un art auquel il ne connaît rien, il le manipule pour le pousser à faire tous les trucs domestiques chiants qu'il ne veut pas faire lui-même: nettoyer la bagnole, peindre la clôture, poncer la véranda, tout ça... À la fin, il est bien embêté parce que le p'tit jeune a gagné le tournoi "Kill the Poney" et ne veut plus venir chez lui. Alors, il s'en trouve un autre.
    3. Le killer au regard d'acier. Méchant ou gentil, peu importe, c'est tout juste si son cerveau fait la différence. Musclé, hyper résistant, hyper fort (mille coups ne lui font rien, mais avec une frappe il dégomme dix-sept adversaires), sexy, cool, il va sauver la veuve et l'orphelin s'il est gentil, ou violer la veuve et enlever l'orphelin sinon. Deux fins possibles: s'il est gentil, il est gravement blessé mais a tué tout le monde et a le droit de sauter la veuve pendant que l'orphelin dort. S'il est méchant, il se fait mettre minable par le p'tit jeune qui n'en veut, malgré ses huit titres olympiques, ses 27 cm et 38 kg d'avantage et son expérience de 20 ans à faire le gros bras pour son chef.

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  • Christian Tissier sensei

     

     

     

     

    Interview

    "Interview conducted by Guillaume Erard and Ivan Bel. Original versions are available in French, Italian and English on http://www.guillaumeerard.com"

    I had been trying to conduct an interview with Christian Tissier Shihan (7th dan Aikikai, head of the French Aikido Federation FFAAA) for quite some time now. Eventually, thanks to his good will and his kindness, things became possible. There are very few interviews of him published in English so I thought that this would be a great way to introduce Sensei to the English-speaking Aikido practicioners.

     

    After a very dynamic morning class, we went for a very pleasant lunch with Christian  Tissier and some comity members of the AFA in a lovely brasserie in Brussels. There we had an informal talk and the two Shihan of the day (Christian Tissier had just awarded Dany Leclerre with this distinction on behalf of Doshu Moriteru Ueshiba that very morning) shared many colourful anecdotes about their many years of practice. We then headed back for the afternoon class and it is later in the afternoon that Ivan (my colleague from Aikidoka Magazine) and I met Sensei again in his changing room to finally ask him all the questions that we had prepared for so long. He pointed very intense blue eyes on us, giving us his complete attention for over an hour (almost forgetting heading back to catch his flight in the process…). He answered questions with great precision and a disarming honesty which made the interview all the more interesting and enjoyable. We mainly went through the specificities of his teaching as well as the general organisation and functioning of Aikido.

    I would particularly like to thank Dany Leclerre Shihan, François Warlet and Paul Van Lierde from the Association Francophone d'Aïkido for their help and for their warm welcome in Belgium.

    Guillaume Erard: Rather than going through your youth and years in
    Japan over again let us investigate your practice a little more. When one sees you perform an Aikido technique, the amplitude and the gracefulness of your motions strike first. Is aesthetic an important part of your research?

    Christian Tissier: No, in Aikido, we are trying to reach the purity through gestures in spite of a physical constraint represented by our partner/adversary. As a consequence, as soon as this conflict is going to be resolved, keeping in mind a research towards precision, placement and economy, the motion will be closer to purity. If it is pure, then it is natural and therefore, it is beautiful. As you see, the aesthetic is not an aim in itself. Aikido is a martial discipline but it is also an art and as soon as we use the body in from this perspective, we must work on the purity of the gesture. Aesthetic is the final outcome of all this work.

    Ivan Bel: When you practice, you seem totally relaxed. In fact, during the seminar you just gave, you showed that if we get blocked by uke, we can conserve this relaxed state by just changing to another movement.

    C.T.: that is not exactly true. My conception of a martial art is that if there is a block, we should not say “I can’t do that, therefore I have to do something else”. Actually, I try to do the opposite, if there is a difficulty, I do not try to avoid it but instead, I try to find an appropriate solution by changing angle or posture but not technique. That is what I was trying to show you during the seminar, in particular on kotegaeshi. Quite often on this technique, we feel that we cannot go any further for a whole variety of reasons. As soon as we cannot go further, no point trying, it means that we came to the end of that action, however, another action has to start as a result and we should not try to escape the contact.

    To answer your question about the relaxed state, one of the aims of Budo is the suppression of fears. Wanting to become stronger than everybody else has no meaning. We should just be working on trying to overcome our own apprehensions. This is why the educational system that we put in place during an Aikido class has as an objective to suppress situations of refusal, exclusion, and non-communication. The more we will suppress these fears, the more we will find easy to go towards the others but it does not mean at all that we will become invincible. In my opinion, a well mastered, purified technique will allow us to work on ourselves and trigger an easy way of communication through the movement. Relaxation arises from that.

    G.E.: About communication, you put a particular emphasis on the relationship that must exist between Tori and Uke, where both must try their best to help the other improve. This is however often regarded as connivance.

    C.T.: Seeing things like that show a very poor interpretation of this relationship. There can be no teaching system without codes. If we decide to plays tennis together, I will not turn up with a baseball bat, otherwise we will find very difficult to play together. Whatever the system, we will define codes. We wear white keikogi, this is a code; we practice on a tatami, this is also a code. Then we will decide to do katatedori from a static position, this is a code too, there is no action. We don’t push or pull; we let the partner perform his technique. We establish codes at the beginning and from these codes, we will organise the structure the technique.

    Of course, at the beginning, there will probably be almost no sensation. For example, we will talk about tenkan linked to the centre but in the beginning, we will just see a pivot and perhaps the idea of both partners looking in the same direction but no connection really. However, if you work with a Uke who is better than you, he will put you in a situation where you can understand what you are looking for.

    At the end of the day, what interests me most is being able to practice with people whose codes are different from mine and to make it work nonetheless! That is precisely why I like to practice with people I don’t know, beginners, tall people, big people, karateka, judoka and so on. I like practicing with everybody because it shows that the technique can work without codes: this is the application of the technique. But before getting there, the learning process has to rely on codes.

    There are of course some education systems that are totally different from mine. Some are very strict and precise but sometimes so stuck within their own codes that they can’t free themselves from it. That is a shame…


    I.B.: We are often told that Aikido is based onto two great principles: irimi and tenkan. Seeing you, it seems that you emphasise more on the latest with big spiral motions. Is it a choice of yours or simply a way that fits with your body?

    C.T.: Frankly, I have the feeling that I am practicing an aikido of irimi. The confusion might come from the fact that we do not have the same notion of irimi. Irimi is not about smacking the partner across the face each time he moves or leaves an opening. For me, irimi is about getting to the core of the movement. Ma sensitivity in terms of practice comes a lot from Kenjutsu (Kashima Shin Ryu) and this type of work is very direct. Then again, it depends of everybody’s definition of irimi and tenkan but I really think that physically and mentally, my Aikido is more irimi than it is tenkan.

    Regarding the spiral, this is again an irimi motion. The spiral has a core; therefore, each time we will find the ideal position around which to turn, we will take up speed and get toward the centre. In the end, we will enter towards the partner. At that particular moment, we are totally irimi!

    G.E.: You often say that Aikido is an education system based on a martial discipline. According to you, what do people develop through the practice of this discipline?

    C.T.: Well, that is very variable according to the individual but if we speak of Aikido in terms of education system, we must not forget the martial frame. This martial aspect has specifically been chosen. We could have chosen painting, sculpture, Zen are many other things. What sometimes pushes people towards martial arts is a taste for fighting or confrontation. In a martial discipline, there are intrinsic notions of constraint and sanction. Our education system which aim is to make us progress as human beings will rely on this martial context. Each mistake should be sanctioned, either by the teacher or by the impossibility to perform the technique but because we are on the mat, we get a new chance to start over. We must take advantage of this new chance, not to repeat the same mistake but to resume a motion in which that particular error is erased.

    I don’t agree with people who say that to progress is to do better. For me, progression means making less and less mistakes, perfecting our movements and not presenting any opening. The essence of Budo is the absence of openings, waki ga nai, which means never leaving an opening, either through our actions or our words. In one of my books, I had copied the following citation from an etiquette school called Ogasawara. On the main gate of this school is written: “When you are correctly seated in the ideal position, even the rudest person cannot disturb you”.

    It is our behaviour that allows us not to leave any opening. The martial education offers what I call “constants of the Way” which will be attitude, management of distance and vision. These three constants work together. It is not very difficult to put into practice, we can already say that this is martial arts but nothing happens yet: we are not into the motion. In order to get into the motion, we will have to summon another natural principle, the technique. Why is it a natural principle? Because since the beginnings, people have tried to develop techniques in order to perform tasks more easily and efficiently. The notion of technique cannot disregard the other natural notions. This is therefore just something that adds itself up. A well performed technique creates an economy of movement and energy. The principle of economy is also natural. This is what we should try to reach.

    On top of all that, you can add principles such as communication, research of purity etc. I really think that there are some Aikido principles that have not yet been discovered but that are nonetheless natural and that we will have to add to our education system in order to enrich it.

    I.B.: About natural principles, we often hear about Ki, the energy flow. You don’t speak much about it though…

    C.T.: No I don’t. The reason is that it is a very confusing notion. I have seen quite a bit in Aikido, I have met quite a few Senseis and I must say that the ones who speak of it the most are often the ones who have the poorest technique. Of course, this is not true for everybody but Ki is not tangible. Ki is within us. There is Ki everywhere, either we know how to use it or we don’t. The fundamental issue with Ki is its flow. In terms of Aikido vocabulary, we have Ki and Kokyu, which is the vehicle for Ki. The translation of Kokyu is “breathing” but to be more accurate, in reality, Kokyu is the exchange between the two.

    The bottom line is that if you practice with your stiff shoulders up to your ears, the Ki won’t flow, any acupuncture practitioner will tell you. As a consequence, until the technique is perfect, there will be no Ki, no natural flow. To me, people who really have Ki don’t feel it because everything happens naturally within them.

    We could of course develop exercises such as the ones proposed by Qigong in order to specifically work on breathing. We could also specifically work on flexibility or other things but to what end? I consider Aikido as a whole system that as been well thought. It is therefore useless to concentrate on only one aspect of the art, in particular if it is to the expense of practice time. If we have to specifically work on flexibility, we can go to a specialist, same for breathing but we should not mix everything up.

    To get back to the Ki I prefer not to say too much about it as I think the discourses about this topic are often very misleading.

    I.B.: Your choice is therefore to focus solely on the technique.

    C.T: That is right because the technique will unlock the body! Once you have unlocked your body and removed all fears, the gesture will be fluid and this will allow more kokyu. If you add an intention to this kokyu, the Ki will naturally occur.

    G.E.: Everyone knows you had a very strong bond with Seigo Yamaguchi Sensei; however, you developed a style that is very different from his, in appearance at least.

    C.T.: In fact, there are two masters who had a great influence on my practice. The second Doshu (Kisshomaru Ueshiba) was an important model to me, in particular for the basic techniques. I also owe a lot to Yamaguchi Sensei technically of course but also for many other things such as freedom, applications and rigour. Him and I, we had a sort of father-son relationship to such extend that at the end of his life, he wanted to buy a house on the south coast of France in order to be living closer from me.

    To answer your question, I don’t know whether I do things like him or not, this is not my purpose as a teacher. In fact, he did not want us to be the slaves of his technique and he would probably not have been happy if I had become his clone. I mostly integrated the principles he transmitted to me.

    G.E.: We sometimes hear about a pre and post war Aikido dichotomy. If at all, you have been one of the main actors for the evolution of Aikido in France and abroad. In your opinion, what has changed in Aikido?

    C.T.: I find this question rather amusing because when I returned from Japan, people said that what I was doing was different. The thing is that I was just back from seven years spent at the Aikikai. From my perspective, it is the people who stayed in France that were doing something different. I was only repeating what I had learnt at the Hombu Dojo, I did not invent the techniques. Moreover, I had been recognised by my peers at the age of 24, close student of the Doshu and much attached to Yamaguchi Sensei so I really don’t think that I have been the actor of a change in the practice of Aikido. One should not mistake what one thinks Aikido is and what is really being practiced at the Aikikai.

    When I arrived in Japan, I was a second Dan from Mutsuro Nakazono Sensei and I had been to all the summer courses of Nobuyoshi Tamura Sensei so I thought I had a pretty good level. Once I got to the Hombu Dojo, as I saw the Doshu Kisshomaru Ueshiba, I really wondered what he was doing. It was very different and all my certainties had to be challenged and corrected. I fact, I have to say that at first, I did not like what I saw when I met the Doshu, I thought he was stumbling. Of course I was wrong; I only knew what I was used to. These discrepancies between what we think we know and what is; are what leads us to think that there was an evolution.

    There is however one sort of evolution going on, it is the evolution of a teacher during his lifetime. I remember Miyamoto Sensei, at the time, in Japan; he only practiced to destroy his partner. Nobody except the group I was in wanted to train with him. Nowadays, he is a charming man who takes care of his Ukes on the mat but of course, he is 60 now. He changed, as does everybody. What I mean is that when we are 20 years old, we must behave as a 20 years old on the mat too but we must also accept that we change in practice, status and age of course.

    To finish, of course Aikido, as any other discipline, had an evolution. If we compare the Ukes of the beginnings with people today, the difference is significant. It is easy to explain because the Ukes from the beginnings were judoka. Today, practitioners move more freely, more spontaneously, faster so of course, the technique is not the same as in the beginning. I will try to explain to you what I mean. When I was a kid, when even a mediocre karateka was delivering a mawashi geri to the face of the opponent, it left us in admiration. Nowadays, kids are so used to video games and movies that they are used to see a guy doing six turns around himself before even kicking. Youngsters are therefore harder to impress, they live within a fantasy about martial arts that does not fit reality anymore. The imagination as changed as well as the conception of the techniques and their applications. This is normal and Aikido changes following this principle.

    We cannot say that Aikido is fixed; it changes constantly, thanks goodness for that, otherwise, if students don’t become better than their teachers, in 50 years, there won’t be any Aikido anymore! What do not change are the principles.

    I.B.: About the fantasies with which kids who play video games deal with, do you feel that there is a gap with the new generations in terms of attitudes and values?

    C.T.: Frankly, I don’t know. Maybe this is the case but I think that young people who come to Aikido understand well the difference. To start with, they accept a whole lot of rules that they would not necessarily accept at home or elsewhere. Then, the respect etiquette, community life and come to train regularly. Maybe we seem to them like dinosaurs but what is most important is the behaviour that we have ourselves and the example we give them. If, as teachers, we are able to detect a dedicated or talented kid, they are also able to make out if you are a model, if you have the natural authority or if you are just an old fart. In my opinion, the key to success is to be able to deliver messages to young people without having to act as youngsters ourselves.

    We have to be honest and direct, that is all. In terms of practice, it is wrong to believe that kids are not willing to make efforts and sacrifices. A kid who practices seriously tektonik or break dancing we deliver as much effort as the one practicing Aikido. Both are just as difficult!

    I.B.: Now, let’s talk a little bit about politics. You just awarded on of the very rare Shihan titles given to non-Japanese to your friend Dany Leclerre (7th Dan from Belgium). You were the very first non-Japanese to receive this distinction, does it bring back memories?

    C.T.: Well, the truth is that for me, things were not so simple. When I was a 6th Dan, nothing was formalised, I was sometimes receiving letters, either from the Aikikai or from Endo Sensei where they referred to me as “Tissier Shihan” but it was not clear since this title was not being officially awarded at the times. After a while, a polemic started to appear, originating from and article published in Aikido Today magazine (American magazine edited by Susan Perry between 1983 and 2005, stopping after 100 issues) where Mitsugi Saotome Sensei and other Shihan were giving their opinion on the subject. From that, the Aikikai decided to make things clear by officially awarding the title.

    The title of Shihan is either awarded to a country or to an individual. Today, we awarded it to Belgium through Dany Leclerre, kind of a thank you gesture for all what he did for Aikido but also to make sure that everybody knows that he is the one in charge of the transmission of Aikido in this country. It doesn’t mean that he will be able to grade people around the world though. Others can do it however, each case is different. It is still a bit of a complicated business alright...

    G.E.: As far as we know, there are only about 15 non-Japanese Shihan that have officially been awarded by the Aikikai, it is very little. Are the Japanese still quite protectionists?

    C.T.: Indeed this is very few. Of course they are doing protectionism, towards the Aikikai in the first place. Everybody knows that you have to wait for some time between Dan grades. This rule applies for the whole world except for the Japanese uchi-deshi [live in students] of the Hombu Dojo… These guys are from the house so as soon as they travel abroad, they quickly get promoted. Anyway, that is part of the game, and we know who is who so there is no real surprise with this system. Everybody knows what everyone is worth. They also know themselves what to expect from non-Japanese masters.

    I.B.: With the general level of skills increasing, will there be a time when we don’t need Japan anymore?

    C.T.: Yes, we now can do without Japan as much as Japan could do without us. However, I think it is very important not to underestimate the interaction that exists between the two. For example, Japan could not really do without us in terms of diffusion of Aikido with for example our national organisations and the international federation that give them credibility beyond of their own frontiers. It is also important to realise that a Sensei in Japan is only known within his dojo and the ones of his students. Don’t think that these guys teach seminars with 300 people, far from it. They have to come to Europe to see that happen. For q young teacher in his fifties, coming to Europe is a huge gain in credibility for him. On the technical level, we are as competent in Europe and in the US to teach Aikido but I think it is always interesting to go back to the origins because the teaching is different. What the Japanese lack is the systematic analysis of Aikido. Thankfully, not everybody is like that but in general, pedagogy is not their one of their strength! If you ask why a technique is like this or like that, they will just answer you “because it is”. This is the kind of typical answers you get in Japan. As a consequence, an 8th Dan Sensei from Japan would probably fail the Brevet d’Etat [French teaching qualification] here. I have often discussed about this with Seishiro Endo Sensei. Even though he is my Sempai, he sometimes asked me if such and such technique existed in the Ura version. Our pragmatic logic and our sense of analysis allowed us to deconstruct very early on the techniques and to classify them. We bring a lot to the Japanese on that respect.

    On the opposite, we don’t have the same culture and we don’t have the same way to deal with problems. The Japanese often allow you to question yourself on very subtle notions and this is a great way to progress. Japanese will make you doubt because it obliges you to reconsider what you know.

    To sum up, yes, we could do without Japan but both would lose a lot.

    G.E.: Let’s talk now about the FFAAA (French Aikido Federation]. People don’t really know what your position in this organisation is. Some people often call you the boss of the federation. What exactly is your role?

    C.T.: To be absolutely clear, I am at the origin of the FFAAA. I even chose its name. Without me, it would not exist. That being said, I did not really intend to create it and I am not that proud of it either. It happened mainly because of the circumstances at the time. At that time, Aikido was part of the Judo federation [FFJDA]. I had a meeting at my house with Tamura Sensei and as we were eating, he asked me: “If we leave the FFJDA, would you follow me?” At the beginning, I was all for it but I soon realised that it was in fact a political manoeuvre with some very disputable positions. Eventually, I did not follow the movement but it was not to be against anybody. It is just the way that it happened that disturbed me. I think the separation from the FFJDA was a mistake. We had many advantages to be with them in terms of installations and we would have had our independence eventually, like the Karate with the FFKAMA [French Karate federation] or later, the Taekwondo with the FFKAMA. We would just have had to grow with serenity to take our independence naturally. After the separation, I ended up more or less on my own. The young teachers around me such as Philippe Gouttard were only 2nd or 3rd Dan. We really were a federation of children (laughs). That was in 1982, and even though I was a bit better off technically, I was only 31. A few people who did not like the way it was done either stayed with me like Paul Muller or Louis Clériot amongst others. We then called Jacques Abel and we structured the federation. Pierre Guichard, who was the national technical director of the Judo and the successor of Courtine, came to ask me if I wanted to become national technical director for Aikido. This was quite a huge offer, it was a ministerial appointment. Out of respect for the other people who stayed with me, I decided not to take it, perhaps I was wrong.

    I am the head of the federation only because almost all of the regional technical directors except 7 or 8 are from my dojo. I am therefore the leader but only because of this fact. I have never wanted to claim an official status. In fact, some people are blaming me for this because as a consequence, there is no real hierarchy within the federation. That is just the way it is, perhaps it will change one day. This system doesn’t disturb me at all. My true role is to represent the federation on the international level. I have no official post on that either however. Oh yes, sorry I have one, I am a member of the technical college but I never go (laughs). I am probably seen as some sort of a renegade, not very easy to handle.

    I.B.: That is really surprising to hear that from you!

    C.T.: But that is the truth! If I really wanted to take the power it would be very simple, I would just have to go to the direction of the FFAAA and ask to become the boss or else I leave. This would of course create a big problem.

    G.E.: Let us finish by the traditional question; do you have a message for the readers?

    C.T.: In fact I do. We just talked about the two federations. In my opinion, it is a real shame that there are two federations in France, in particular two federations that do not get along very well. However, we should consider ourselves lucky, there are only two! In some countries, there are 7 or 8. I will go soon to Israel and I have been told that here were 27 different groups over there for a very small amount of practitioners. As you see, it could be a lot worse.

    I would like things to be very clear, I have always had the greatest respect for Tamura Sensei and I think he knows it. He is a great master who fully deserves the recognition he has. In the future, would like more connections between the groups. Even if the techniques and the conception of the grading are different, we must remember that we are all doing Aikido and that we share the same principles. We must learn to get along.

    Personally, I sometimes feel closer to some people from the FFAB [the other French federation of Aikido] than from my own. For the moment, things are as they are and we do our best to run the dual headed system. If I was running the FFAAA, I would probably run things a bit differently but I don’t plan to do it in a near future. We must therefore show some good will in order to make communication easier and allow practitioners to appreciate each other.

    A.M.: Thank you very much Sensei, enjoy your flight and see you soon on the mat.

    C.T: My pleasure.

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  • Kenjutsu - Japanese Sword

    Why is Sword Practice Necessary?

    As a rule, aikido practice comprises numerous sword exercises and techniques. The training with swords that are usually represented by wooden bokkens is really useful for aikido students as it allows them to feel better the proper trajectory of their movements, work out the intuitive perception of every aikido technique.

    Consequently, the series of partner exercises with the sword are perceived by aikidoka as a special beneficial system for learning the basics of the sword, while maintaining the spirit of Aikiken, where students move from the basic to the more complicated techniques, yet using the suburi forms to realize how to move the sword.

    In general, there are no certain standards of sword practice set by Aikikai. Instead, well-known aikido teachers usually base their lessons upon their own systems of practicing with bokkens. Some teachers also include practicing with jo, a long wooden pole. The necessity of sword practice may be supported by the fact that O-sensei (Great teacher), Morihei Ueshiba, regularly practiced with the bokken, as proved by many photos and movies.

    What is Suburi?

    Suburi represents the basic training required for mastering the skills in handling the bokken. Suburi usually consists of such solo exercises that help the students work out the techniques of cutting, thrusting, parrying, etc. This way aikidoka get prepared for more complicated swordplay with a partner. When the student is ready for the partner exercises, the teacher finds a basic system of introducing techniques from the rather simple ones to the most advanced, having applied the suburi basics. Suburi training loosens the wrists and improves heart rate. It is also used in iaido, kendo and kenjutsu practices.

    Aikiken and Iaido Union

    Aikiken is the special term usually used to describe bokken exercises practiced in aikido. The word meaning implies that the techniques should correspond to the major aikido principle. The vital energy ki of the defender (tori) should be blended with ki of the attacker (uke). On the simpler level, this principle is demonstrated by the taisabaki movements when the defender moves away to avoid the attacking sword, keeping to the certain rhythm of performing the counter moves. It is very important for the attacker not to stop his force, and avoid blocking his sword moving.

    Iaido, however, practiced without a partner, does not always use the aiki principles in the same way aikido does. Still, there are some really significant things to be perceived through iaido training. For example, the iaido students have a chance to experience the feeling of holding the real blade in their hands, as an advantage in comparison to using the wooden bokken in aikido. The students feel the right rhythm in a series of moves, while carrying through the blows and the thrusts.


    To make the conclusion, some experienced martial arts teachers advise their students to practice both Aikiken and iaido series of techniques and discover compatibility between the two. This way aikido or other martial arts students will gradually develop their sword mastering style that would lead to better understanding and performing of the martial arts techniques they have been practicing.

     

     

     

     

    "Bu-Do"-Concept in Samurai's Training

    The distinctive characteristic of mastering all Japanese martial arts is the tradition to put an accent on ethics and morality, enrichment of the spiritual world of a samurai in order to maintain a warrior's even temper, and only then taking care of the physical shape and strength. The moral concepts of such disciplines as kendo, aikido are reflected by a character which, if united with others, sounded as "do," being the basic of these words and implying the moral principle and close connection to the religious aspect of the military class's life.

    The moral base of the training of Japanese warriors was determined by Confucius teaching which considered "do" to belong to the specific ethic category. As for the religious aspect, it was based upon the "do" concept's direct relation to dzen-buddhism. The perception of "do" - the true way, or the truth - was just vital in fencing with a samurai sword, shooting a bow, wrestling, and swimming. It was the highest ideal of a samurai, and from the philosophical point of view to reach it implied self-perception and knowledge of one's inner world the necessary attributes of one's personal harmonious development.

    The oriental philosophical tradition often calls "do" to be the "way" giving life, reflecting the rays of light as the sun. In this respect the "do" concept is identical to the "dao," in Chinese philosophy and esthetics perceived as the eternal and integral part of the existing spiritual and material world, the way of nature.

    The "do" substance approaches a samurai to the goal of "the great teaching" -meaning the fusion of just a part with the whole. The "do" was believed to help a samurai feel and come into contact with divinity and witness its existence. It corresponds to the dzen concept of the "initial nature of Buddha," present everywhere, possible to be reached through satori enlightenment, reaching nirvana at the earth among other human beings.

    This way a samurai could reach the military art and the art of samurai sword fighting contiguous to "the true way" and join 'the endless harmony of nature." The inner training of a samurai was of the major significance and was given the bigger part of their attention than the outside physical shape and strength of a samurai. The meditation was of the great importance for working out the strength of character. It provided a samurai with the spiritual foundation and mentally balanced state for performing one's major military mission as well as successful practice in fencing with a samurai sword, shooting, etc. The samurai aimed at reaching the state of "increased readiness".

    In spite of including a number of purely mystical elements, the meditation provided some practical benefits - for example, a samurai developed the proper breathing ability absolutely necessary while one is involved in any physical activity. Before the training fighting, the samurai were in the pose characteristic to the dzen-buddhism monks, ready for contemplation, and tried to breathe deeply and evenly. It helped to prepare the samurai's respiratory apparatus for physical work and contributed to the further rhythmic functioning of the lugs during the battle with the enemy when the body required the extra amount of oxygen.

    The strength of samurai's spirit was beneficial for developing and keeping one's self-control, presence and soberness of mind during the training and real fighting. However it does not mean that the samurai neglected the physical factor. The physical education, being the second important element of the military discipline, implied a warrior had to sharpen one's techniques in the most meticulous way, develop one's physical power, persistence, working out almost instinctive phenomenal reaction and coordination of movements. All the mentioned skills were reached after the everyday prolonged practical training.

    Everyone who is going to follow the way of warrior, has to realize the importance of a simple rule - in order to master and perfect the art of fighting with a samurai sword and become a real samurai, it is necessary to change every aspect of one's life - take care of one's mental and physical health as well as be persistent in regular training.



    Ken-jutsu: Japanese martial art

    One of the most popular martial art where use of Samurai sword was involved was kenjutsu. Kenjutsu has a long history and was actually practiced by samurai as an art of performing sword's practice between two people. Kenjutsu is considered to be an older martial art than kendo, for which the first is often confused. The main difference between two of them is that, generally speaking, kenjutsu is a combative study aimed at defeating the opponent, while kendo is more pacific. Although some people see kenjutsu as merely training, the philosophical aspect was also very strong. Training with the sword played a major role in educating not only person's skills, but more one's spirit. In order to improve one's ability to handle a samurai sword, a person would learn to achieve an utmost calmness and concentration. Only a swordsman who has found the way to harmonious self would derive the maximum benefit from this practical study.

    Kenjutsu equipment

    A person practicing kenjutsu was taught to exercise with classic Samurai swords: katana-wakizashi and no-daichi. The swordsman would rise to eminence of the martial art if he could handle two swords simultaneously.

    But more often usual equipment of those who practiced kenjutsu art was wooden training sword, which was a replica of t real blade, called bokken. It was used on the initial stage of kenjutsu regular training in order to make it more or less safe. During training a student would protect himself from possible injures and the sword from damage. Bokken were used not only in training but simply to learn drawing the sword. In some cases, where exceptional care was required, kenjutsu students employ sword made from bamboo tree, having a leather coat or steel swords without cutting edge.

    As well as in other martial arts, those who practiced kenjutsu wore traditional garment which consisted of full skirt-like trousers(hakama) and a jacket(keikogi) worn with the belt.

    Kenjutsu practice

    Kenjutsu study usually began with the number of excercises(kata) to prepare for the more complicated ones. A student (deshi) would initially learn alone and with more practice proceed to pair training. Basically students were taught two training techniques: how to cut and thrust with the sword during battle, acting on the defense or on the attack.
    Main weapon used in kenjutsu practice was katana (long sword), which was targeted only at certain parts of the body: the wrist, the head and the legs under knees.

    Kenjutsu principle

    The main principle of kenjutsu martial art was to fight the opponent ruthlessly, when there with no place left for defeat. A battle finished with the victory of the kenjutsu "warrior" meant a lot of privileges, high social status and other benefits, while a defeat could just ruin all the efforts obtained though laborious training and would often mean loss of the income from the lord. All the fencing techniques that were used in kenjutsu practice were strictly stick to bushido(samurai code), where any deviation could be seen as unworthy. The target was defined quite clearly. Of course, real practice would show that samurai code was frequently broken and such things as careless cuts occurred quite often, but the main principle was that the wound, which was inflicted in manner, which didn't correspond with the bushido was no longer regarded a true kenjutsu practice.

    Sometimes, the battle was more successful if a swordsman was concentrated on defense rather than victory itself. As every swordsman possessed quite unique technique, such principle became more reasonable. Besides the swords movements are so quick that they surpassed the actual moves of the swordsman. Only an excellent warrior with the peaceful state of mind and absolute self-control could become more or less close to Kenjutsu basic principle.

     

    The Samurai and Their Swords

    The Samurai's Origin

    What associations come into your head when you hear the word "samurai"? Probably you imagine a brave warrior fighting with a legendary samurai sword and think of such concepts as honor, devotion and justice. Who in fact were the samurai? They represented a class of warriors who loyally served their superiors (the word samurai means "to serve"). This class appeared in the period of the 9th-12th centuries as the result of struggle for land which started between influential Japanese clans, the Minamoto, the Fujiwara and the Taira being the most powerful of all. They were subdivided into two groups - samurai, who were knights-retainers, and bushi, meaning warriors.

    Thousands of years of Japanese history were marked by the battles conducted by clans comprising several families and ruled by a chief. While some of the samurai were taken for service by a feudal landowner, the majority of them belonged to the ruling class and was honored to represent the highest of the four existing social classes, especially in the period of the 15th - 18th centuries. During this time the samurai were the only ones permitted to carry swords. Their mission was to conquer more land and defend their territory. In return, the samurai were given land, as well as prominent position within the court.

    Over the time the clans realized they could find the compromise which led to their uniting and gradually up to the 18th century the fighting stopped. By that time Japanese way of life was significantly influenced by Western customs, having caused the process of modernizing which also contributed to the end of wars.

    In the 19th century in Japan there appeared the modern army and military equipment and the samurai service became no longer required. Moreover, in 1876 a law prohibited wearing swords and the samurai class disappeared.

    However, till the present moment the ideals attained by the Samurai have aroused much admiration and idealization. Nowadays, they have embodied the principles of the bushido and unshakable loyalty, as well as the imperturbable attitude towards pain or death.

    Samurai Swords

    Initially, the samurai fought mainly with bows and arrows, while riding a horse or on the ground. In the late 13th century the situation changed - fierce battles with the Mongols, followed by the samurai's defeat, made the samurai look for new strategies. The samurai swords became the primary weapon of the warriors and the samurai exceedingly practiced fighting on foot.
    The samurai became well-known for their experience and excellent skills in both armed and unarmed fighting. Their armor consisted of a helmet, a breastplate, arm and shoulder shields, leg and thigh protectors, and a belly wrap.

    The two Samurai swords, the daisho, always accompanied their masters. The sword was the tabernacle of a samurai's soul. One of these, the katana, which is over 24 inches, became synonymous with samurai while the other, the wakizashi, a samurai's "honour blade," was shorter. The samurai held to a belief that their swords enclosed the essence of their warrior's skills and influenced the course of the battle and had the tradition to give their swords names.
    There was a ceremony of giving a wakizashi to a male child when he has reached the age of thirteen, followed by giving him an adult name and initiating him into a samurai. A young samurai also received the permission to carry a katana.

    The samurai ran onto the battlefield crying out their family name, rank, and achievements, and fought with an enemy of the same rank. Having won the battle, the samurai would cut the loser's head off. The samurai brought the heads of the enemies of the highest rank to the capital and displayed them for the city's authorities.

    The Samurai and Bushido

    The samurai were frugal in their habits and were not attracted by wealth as pride and honor were their life priorities. Their courage became really legendary and to lose one's life in battle was the greatest honor they could bring to their lord and family.

    All the life of a samurai had to be based upon bushido code - Way of the Warrior, the philosophic teaching and practical code of life initially influenced by Zen and Confucianism. This may be compared to the European concept of chivalry. According to the bushido, the major virtues of a samurai had to be modesty, fidelity, honed skills in martial arts, self-sacrifice, polished manners, affection, purity of thought, and honorable attitude towards the death. The samurai were so devoted to bushido and their warlord that they would not hesitate to lose their own lives if it was required in fighting or by performing seppuku (hara-kiri), a ritual suicide - an act to uphold one's honor. It is important that the bushido influenced not just the samurai's etiquette in battle, but their personal lives as well. The samurai taught themselves to control one's emotions, no matter pain or joy, and behaved in composed manner at all times. The word of a samurai did not require signing any contract. Being sincere warriors of virtue, the samurai did their best to live in harmony with their surroundings.

    Samurai women


    The role of a woman in Japan was often argued. Initially a woman played quite a superior role, which was reflected in Japanese mythology, where we can see the dominance of the Amaterasu sun goddess, as well as Izanami wife of the Izanagi god was considered to be absolutely equal with her husband.

    There were times when combative women would handle troops and take one of the most powerful fortifications by assault. Later the dominant role of a woman was gradually fading. During the Heian period (710-1192), women were even less dominating, though their cultural contribution was quite high.

    Another type of women was women of buke, which actively supported their husbands in their fight for political and military leadership. Brought up in war traditions they were the embodiment of their men and also referred as a privileged class.
    Samurai women as well as their husbands, brothers and fathers were also devoted to a clan chief and were taught to serve him displaying complete obedience. It would also imply a talented swordsmanship. No wonder women of buke were skilled in the use of Japanese swords so that they could defend themselves from the enemies and if necessary to commit a suicide. Moreover, historical records prove that in many situations women of samurai class were mainly preoccupied with military duties and in times of war would defend their honor at the battlefield alongside with their husbands.

    In cases where a real danger of falling prisoner, samurai women were not only quite decisive to die by hand of the male relative or his chief , but also undoubtedly could kill men if they couldn't commit ritual act, having no mercy on themselves and their children.

    Samurai women and suicide
    Samurai women used suicide as a protest against unjust treatment. One of the most shining examples of which was a story told by Francois Caron, who was an imperious regent of Higo province in 1600-1673. He conceived to kill one of his vassals in order to conquer his wife. After the death of the vassal, his wife took some time to grief over her husband death and called all the clan members and her huband's friends. During a ceremony she suddenly fell off the tower and broke her neck in the eyes of everybody. Though such suicide ritual was not characteristic for ritual self-destruction, it was one of the most efficient forms of protest. Being very decisive and fierce as well as buke men, women could take the responsibility to revenge upon those who would kill their chief or someone, who offended him.

    Famous women warriors
    Probably one of the most famous and brave women known through Japanese history was Tomoe Gozen, a wife of Minamoto Yoshinaka from Kiso. If talking about this legendary samurai woman, one would readily accept that she possessed a great deal of vigor and reckless courage, was very skilled at swords handling and riding. Usually she would enter the battlefield with her husband, inspiring warriors around her with the only appearance and courage. Tomoe displayed a white fury typical for a professional warrior.
    They say that during a battle at Awazu she killed some enemies and their commander, who tried to catch Tomoe. As she flicked a horse, the sleeve of her clothes had left in his hand. Tomoe was so furious that she turned around, attached the chaser, cut his head and later took it to give it to her husband.

    Another heroic warrior-woman was Hojo Masako, a wife of the Minamoto Yoritomo first well-known shogun. She was considered to be very shrewd, smart, ingenious and courageous woman. While her husband was alive, she had great influence and after his death was so powerful that in actual fact she was the one to run the country. Though we could well say that supreme power of the country resided to woman, Hojo Masako was not an actual leader of the country, but her real power and influence was spread quite vastly.

    A woman who became history as a talented warrior, was well-known for perfectly handling naginata Japanese sword was Nakano Takeko. The defense of the Wakamutsu Castle(1868) was a great epic in Japanese history(the battle is seen in "Last Samurai"). Fighting along with samurai warriors of Aizu clan, Nakako Takeko defended ranks of the army in the fore and killed numerous enemies and finally was struck by the shot. In order to avoid a dishonorable death she asked her sister to take her life by cutting her head. Today her name is inscribed on the monument in Aizu Bangemachi temple.

     

     

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  • Tamura sensei extrait stage lesneven 2008 -

     

     

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  • Verbal Aikido & Pnl

     

    Pnl & arts martiaux

    par Pierre Arthapignet, Directeur et Enseignant de l’Institut de Formation à la PNL (inforpnl)

    Quelques réflexion personnelles sur le lien pouvant être fait entre les Arts Martiaux et la PNL.

    Je pratique ce qui est communément appelé les "Arts Martiaux" depuis de nombreuses

    années, (36 ans). Compétiteur, enseignant, aujourd'hui pratiquant, le Budo est partie

    intégrante de ma façon de vivre.

    L'aïkido, le judo, le karaté, le kendo…, toutes ces approches sont désignées et contenues dans

    cette appellation "Arts Martiaux" qu'il me parait important de re cadrer.

    Mars, dieu de la guerre du panthéon romain n'a rien à voir à l'affaire !!! Détournement

    sémantique qui induit une représentation limitative et limitante de ces différentes pratiques.

    Quant au terme "Art" cela évoque une activité artistique qui peut être réelle à l'occasion, mais

    qui occulte le sens véritable de ces techniques, le développement personnel.

    Judo, Kendo, Aïkido, Iaïdo ont toutes un dénominateur commun: Do, la Voie, le chemin, ce

    qui nous situe immédiatement hors des frontières sémantiques pré citées.

    C'est le Cheminement de l'Etre vers son accomplissement. Nous sommes loin du sport, de la

    technique, cela dépasse la notion d'art.

    A un homme qui voyait la mer pour la première fois de sa vie, et qui s'extasiait sur sa beauté

    et son immensité, son ami lui dit : "et encore, tu ne vois que la surface !"

    Voilà le premier lien que j'ai fait en découvrant la PNL sur la Voie que je suis depuis mon

    plus jeune age. J'ai choisi la Voie du Combat (Bu Do) qui signifie étymologiquement "arrêt

    des armes". L'idéogramme est formé par la juxtaposition de deux signes l'un représentant un

    halle-barde signifiant "les armes" et l'autre représentant l'empreinte d'un pied immobilisé et

    qui donne le sens d'arrêter, de stopper. La pratique de la Voie du Combat doit donc être vue à

    travers cette double représentation, c'est son but, son Essence, l'arrêt des Armes.

    Avant de vivre l'Essence de la Voie du Combat, j'ai commencé par toutes les erreurs, fuir le

    combat, puis combattre, les autres tout d'abord, puis moi même… L'erreur, composante

    incontournable de tout apprentissage, le feed back, carburant indispensable de mon

    évolution…Voilà l'autre point commun avec la PNL.

    Djalâl-od Dîn Rûmî disait : "pour trouver la perle il faut un plongeur".

    Une seule façon d'atteindre la perle, plonger. Si je reste à la surface pour la regarder, je peux

    en avoir une bonne connaissance, mais cela ne me donnera pas la perle. Je peux aussi vider la

    mer pour la récupérer… non vraiment, il faut plonger. Cela nécessite une grande technique,

    un état d'esprit sans lequel la technique ne sera rien, il faut de l'art dans la façon de plonger,

    comme pour mieux mériter cette perle.

    Autre point commun avec la PNL et la façon dont j'enseigne la PNL.

    "La vie de l'esprit commence là où un être "un" est conçu au dessus des matériaux qui le

    composent…" citation d'Antoine de Saint-Exupéry.

    PNL et Arts Martiaux

    Pour finir ma contribution sur ce sujet je vais évoquer ce qui constitue l'Essence de la Voie du

    Combat : L'Unité de L'Etre.

    La technique est au service du Combat, et le Combat est lui même au service de celui qui est

    sur la Voie. Pour faire simple, une attaque lors du Combat exige de celui qui la porte l'Unité.

    Etre UN, tout mon Etre doit être unifié, mon Esprit, mon Corps et mes émotions. Le

    Combattant ne travaille sa technique que pour pouvoir expérimenter et réaliser cette Unité. Iaï,

    l'Unité de l'Etre, la quête du Combattant. Je laisse à chacun de vous (en tous cas aux

    courageux qui m'ont lu jusqu'ici) le soin de faire le lien entre la PNL et le Iaï… Pour vous

    aider voici la transcription d'un vieux poème zen chinois du VIème siècle "Shin-Jin-

    Mei" "Poème de la Foi en l'Esprit"

    "la véritable Voie n'est pas difficile,

    Mais il ne faut ni amour, ni haine,

    Ni choix, ni rejet.

    Si vous faites la moindre parcelle

    de discrimination,

    Aussitôt le Ciel et la Terre

    Sont séparés par une distance

    infinie..."

    Avec mon Salut le plus respectueux

     

     

     

     

    Verbal Aikido: Techniques for 
    Managing Verbal Attacks

    Thomas F. Fischer

    Number 130

     How do you deal with the unexpected confrontation? What do you do when someone’s response is obviously designed to wrest control?

    Deciding exactly what to do is the challenge of every leader. That’s why leaders would benefit from what Terry Paulson in They Shoot Managers, Don’t They? calls "Verbal Aikido." Named after the Japanese Martial art "Aikido," Verbal Aikido seeks, as does the Aikido martial artist, to counter the attack without bringing harm to the attacker. The key objective of Verbal Aikido is to uphold balance and restore equilibrium to the strained relationship without being killed--or killing the attacker.
    Some Basic Principles
    In order to practice Verbal Aikido,
    • Don’t aim to kill your opposition.
    • Instead of silencing the party attacking you, listen, absorb, and redirect the attack.
    • Instead of using force, use the attack as a springboard to direct the energy to solve the problem.
    • Honor and recognize the existence of opposition without accepting the severity of the attack.
    • Seek knowledge and information, even if you don’t agree with it or it’s communicated improperly.
    • Don’t use the Aikido attack opportunity to coerce your views, reiterate or position, or to have them seem it your way. Instead, use it to demonstrate your willingness to listen.
    • Do not reinforce his resistance, but do acknowledge it.
    • Let it be known that it’s OK to disagree and honorable for having shared the disagreement in a direct manner.
    Verbal Aikido In Action
    Terry Paulson gives some examples of Aikido responses. These responses have been adapted for pastors and are listed below.
    Attack Aikido Response
    "It won’t work" "It may not. I see some problems. What do you see?"
    "You’re just like the rest of the pastors and leaders around here!" "I am a pastor and a leader. That’s why I want to hear what you’re saying. What do you see is the problem?
    "All you think about is your own self and agenda?" "I am concerned about what happens to the church’s ministry and how it affects members, including you. What kinds of things are bothering you?
    "You pastors are all the same!" "In many ways we are alike. But whatever you think about pastors and whatever your past experience with pastors, I want to work with you, not against you. What things are bothering you?
    "You aren’t’ fair!" "Sometimes I may not be. Leadership decisions may not always seem fair to individuals, though they are made with the intention to make things better for everyone. In what ways have things not been fair for you?"
    General Attack "There may be some truth to that. I don’t have any pretense or illusions of being perfect. I’m interested to hear what you have to say about this issue in greater detail."

    Listening...Aikido Style

    When using Verbal Aikido, it’s very important to exercise excellent listening skills with the right motivation.
    1) Listen to understand, not to gain tactical advantage.

    Don’t be defensive. Relax. Use this opportunity to exude trust and to receive information. If you’re striving to win at the other’s expense, watch out! You’ll probably lose the battle, the war, and their trust.

    2) Listen to discover what the speaker really, really means.
    Continually check and re-check the meaning of words, the specifics of the issues and, watching for non-verbals, try to discover which issue (or issues) are the most important one.

    3) Listen with questions in mind. Ask yourself…

    • What’s the point?
    • Are the points consistent with each other? Why or why not?
    • Does it make sense?
    • Is there real evidence to back up the assertions?
    • Is this shared information fact, assumption, or hogwash?
    • Could this be a politically-motivated "facade" of seeking truth to justify future (short or long-term) attacks? What’s his track record?
    • How are my prejudices obscuring the issues presented?
    • Is the issue really the real issue?
    • Is my ego in the way…again?
    • How useful or applicable is this information?

    4) Be a good facilitator.

    Don’t be a "bore". According to Ambrose Bierce’s definition, a "bore" is "someone who talks when you want him to listen." Don’t be a bore. Listen!
    5) Begin redirecting toward problem solving.
    Nothing is worse than a sharing session which has not been directed toward a problem solving process. Be honest, direct, but courteous in discussing possible ways available to address the issue in a constructive, positive manner.
    6) State your own views.
    Be honest and forthcoming, but not overbearing. Share your needs, views and perspectives and reasons why you currently are sympathetic to the position you hold.
    If middle ground is available, prudent and appropriate, suggest that possibility. If restrictions, rules, or other circumstances preclude the possibilities of middle ground, indicate the restrictions but do so in a patient manner which understands that accepting such non-negotiable items may be difficult but nevertheless necessary.
    7) Encourage follow-up.

    Thank that attacker for having shared the information and indicate that you would like to discuss this further at another time in the near future.

    Perhaps you may follow-up with a very short letter simply acknowledging their concerns and thanking them for sharing with them. Do not go into any details or specifics in the letter. Also indicate in the letter your desire to discuss the issues further. Then follow-up.

    Granted, Verbal Aikido can be an excellent communication tool to help transform destructive, antagonistic conflict into constructive, energizing conflict. But doing it does not come easy. After all, listening and thinking quickly on your feet is difficult—especially when invaded by the more intimidating attackers. That is the real test. Listening and being quick on your feet to give an appropriate "Aikido" response.
    Spiritual Verbal Aikido
    Frankly, sometimes pastors don't know what to say in a situation. Or, when it becomes evident that a confrontation may take place, pastors can become tongue-tied.
    That's when God provides pastors and other Christians the highest form of Verbal Aikido, "Spiritual Verbal Aikido." This type of Verbal Aikido defies practice and preparation. It defies fear and timidity. It even defies human wisdom and effort.

    Without intending to sound simplistic, naive or foolish, Spiritual Verbal Aikido is really the only Verbal Aikido Christians really need. Actually, it's the only one we have! It is a special gift of God, given by His abounding graciousness, especially for His people for use in those difficult, but necessary, ministry encounteers.

    "When they arrest you, do not worry about what to say or how to say it. At that time you will be given what to say, for it will not be you speaking, but the Spirit of your Father speaking through you" Matthew 10:19-20 (NIV).

    Granted, Spiritual Verbal Aikido can be abused. Some Christian leaders may erroneously assume that everything they say is "divine" as an all-too-obvious veneer for their narcissism. Others may use Jesus' promise to provide what to say as an excuse for not giving serious and weighted consideration for the necessary confrontations.
    Jesus' promise, however,  is that as one moves forward with unshakable faith in God's leading and with a firm resolve to communicate in a prayerful, spiritual and constructive manner, one can do so with an uncompromising confidence of God's presence. God does lead us. He moves us to say what He desires to be said. God's prompting often comes without one's even knowing it...until, after the encounter one reflects with amazement on God's working.
    Conclusion
    Initially, practicing Verbal Aikido of either the "normal" or "spiritual" kind, may be difficult. But, over time, it can be helpful to reduce the potential for conflict in your church. Moreover, this Aikido approach can, by the grace of God working through you and others in your ministry, help develop a more non-threatening atmosphere in which healthy expression of disagreement can occur.
    Enjoy your use of this verbal martial art to help lead your church to more effective conflict management. But remember, no matter how "slick" your Verbal Aikido skills, it is God who is the Lord of all that happens in the church--from communication to conflict management!
    Thomas F. Fischer

     

     L'aikiCom

     

    L'AïkiCom' combine les qualités de l'aïkido avec celles de techniques de communication telles que la CNV et la PNL.

    L'aïkido nous apprend physiquement comment nous synchroniser à l'énergie d'une attaque pour la transformer en énergie de coopération qui respecte les deux partenaires. Cette synchronisation trouve toute sa signification dans la démarche CNV développée par Marshall Rosenberg.

    La CNV nous propose d'identifier ce que nous observons, les besoins qui sont satisfaits ou violés et les émotions qui en découlent. Le praticien CNV apprend ensuite à formuler une demande claire qui part de lui. La formule classique prend la forme: "Quand je vois ..(fait observable).., je me sens ..(émotion).. et cela viole/satisfait mon besoin de ..(besoin).., et je te demande ..(demande claire)..". De la même façon le praticien CNV portera son attention à identifier le besoin, l'émotion et aidera son interlocuteur à reformuler une demande: "Quand tu vois que ..(fait observable).., ressens-tu ..(émotion).. parce que ton besoin de ..(besoin).. n'est pas satisfait..." Ce faisant il entre en communication avec son interlocuteur qui confirmera l'hypothèse proposée par le praticien CNV. Ce style de communication évoqué ici de manière on ne peut plus sommaire crée un climat de communication qui désamorce l'escalade de l'aggressivité, voire de la violence.

    Les parallèles sont frappants entre la pratique de l'aïkido et la CNV. En portant son attention sur ses besoins et ceux de son interlocuteur, le praticien CNV pratique un aïkido verbal. Il prend en considération son centre et celui de son partenaire. Sa manière de s'exprimer transforme l'énergie agressive contenue dans la verbalisation et la transforme. De même l'aïkido va effectuer un déplacement à partir de son centre et va guider par le mouvement du partenaire pour transformer l'énergie de l'attaque en énergie de transformation. Les deux approches s'enrichissent mutuellement: l'aïkidoka découvre comment ses mouvements trouvent une nouvelle expression avec les mots et le praticien CNV découvre comment sa technique de communication se matérialise en sensation corporelles.

    Et la PNL dans tout çà?

    La PNL  rejoint l'aïkido dans la technique appelée "accorder et guide" (pace and lead en anglais). En PNL s'accorder veut dire se synchroniser avec le partenaire en terme de gestuelle, de tempo, de tonalité, de vocabulaire, etc. Ce faisant il exécute verbalement et non verbalement une technique que pratique l'aïkidoka quand il effectue un taï sabaki pour rejoindre le centre du partenaire. Vient ensuite la phase de guidage ou le PNListe comme l'aïkidoka crée une dynamique qui emmène le partenaire et transforme l'interaction. Constatons au passage qu'autant l'aïkido que la PNL peut servir à prendre le contrôle d'autrui, à le manipuler comme se plaisent à le dire les détracteurs de la PNL. C'est une possibilité mais ce n'est pas le message qu'il faut retenir (certainement en ce qui concerne l'aïkido, pour ce qui est de la PNL ce n'est pas le cas non plus mais le message est plus ambigu car les co-créateurs de la PNL ne s'y sont jamais intéressés). Le message est que nous sommes responsables de notre attitude et de notre rôle dans l'interaction. Même face à une agression, nous avons le choix de l'agressivité ou du désamorçage de l'agressivité pour créer les conditions d'un dialogue contructif. De même que pour la CNV, l'aïkido crée une synergie très intéressante qui nous entraîne dans ce processus de transformation d'une situation de combat en espace de dialogue.

     

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  • la Issaouia ..... de mahdia ou d'ailleur historique

    «Les composantes musicales du chant soufi», conférence de Fethi Zghonda à Dar Ben Achour

    Une musique tunisienne à l’abri des influences La musique profane et la musique sacrée ont-elles les mêmes composantes musicales ? Fethi Zghonda, lors d’une rencontre organisée par l’association tunisienne Sites et monuments et la bibliothèque de la ville de Tunis, vendredi dernier, à Dar Ben Achour, répond : «oui. La différence entre les deux musiques n’est pas fondamentale». C’est au niveau des poèmes choisis que les deux musiques se différencient. Mais en termes de composantes musicales, on peut y détecter beaucoup de points communs.
    Le musicologue a commencé par présenter les diverses confréries que connaît la Tunisie (Chadhliya, Soulamiya, Qadriyia, Issaouia, Tijanyia…) en précisant à chaque fois le nom des cheikhs qui les ont soutenues, leur époque et leur rituel. «C’est avec les Hafsides que se multiplient les zaouias. Les confréries deviennent puissantes, rayonnantes et massivement implantées dans tout le territoire», précise-t-il.
    Fethi Zghonda a parlé de la manière spécifique de chacune de se rapprocher du divin, de leurs pratiques qui commencent toujours par un récital du Coran et finissent par un chant, généralement sans instrument. «Trois éléments caractérisent le chant sacré : d’abord la récitation du Coran (tartil et tajwid), ensuite l’appel à la prière (al adhân) et enfin le chant célébrant le Prophète : Al Maouled an-nabawi ach-charîf, al hamaziya, al burda, assîrâ an-nabawiya», précise le chercheur. Avec beaucoup d’admiration, Zghonda a proposé à l’audience un extrait de ce chant d’une extrême beauté. Sans cadence, les chanteurs arrivent à harmoniser leurs voix. «Une interprétation très difficile», explique-t-il. «Ce genre de chant n’existe qu’en Tunisie. Il porte notre empreinte», ajoute-t-il.
    Le répertoire religieux exhibe aussi la musique dite « savante ». Une musique d’une modalité développée, destinée à être écoutée et savourée. Elle est subtile et riche en mouvements mélodiques, en modes rythmiques et en jeu orchestral finement structuré.
    Zghonda a évoqué comme exemple «Chadhliya» où le chant collectif et individuel se base essentiellement sur l’improvisation. «Et aucune improvisation n’est possible sans la maîtrise certaine des prouesses vocales pures», qui sont probablement les mêmes dans les chansons profanes. On peut détecter aussi des modalités tels le bashraf ou des modes comme al dhil.
    La Issaouia utilise une suite musicale propre aussi à la musique profane, la nûba. Neuf mouvements caractérisent ce genre musical, à savoir istiftah (ouverture), b’tayhi, dkhûl barwal, barwal, draj, khfif, khatm (finale, consacrée au tawhîd). «La nûba est chantée sur un même mode mais avec des rythmes différents qui s’accélèrent au fur et à mesure de la chanson. Les mêmes modes et les rythmes existent aux chants de la Issaouia. Seuls les instruments diffèrent», fait remarquer le chercheur. Il a précisé que chaque région s’approprie des instruments : à Tunis, on utilise seulement les instruments de percussion, dans les villes de la côte (Sousse, Mahdia et Sfax),

    on y ajoute la zokra. Dans les villes du Cap Bon, on introduit la clarinette.
    En abordant la Soulamiya, Zghonda a longtemps parlé de la «chaîne d’or» (Assilsila Eddhahabia), qui n’est autre qu’un long qasid, sous forme d’un arbre généalogique où on fait l’éloge des grands maîtres de confréries. «Sa mise en musique a été réalisée par un certain Mohamed Ben Slimane, un juge épris de musique sacrée». La Soulamiya se caractérise par son grand nombre de «bhours». Certains sont interprétés a cappella, d’autres sont accompagnés de «bendir» et la plupart de ces chants sont construits selon des «tûbû» tunisiennes classiques ou populaires. Ces dernières se partagent en modes urbains et ruraux. «Notre richesse musicale est immense», fait remarquer Zghonda. La musique est transmise oralement, de génération en génération, les zaouias les ont conservés à l’abri de toute influence étrangère, orientale en particulier. «Le renfermement de ce lieu de culte était bénéfique pour la sauvegarde de ce patrimoine d’une grande importance culturelle et artistique».

     

     

     

    Entre sacré et profane

     

    La Issaouia s’est transformée au fil du temps en un festival d’été qui anime chaque coin du village de Sidi Bou Saïd, village pittoresque submergé par une foule de visiteurs, notamment durant les trois jours du mois d’août, date de la fameuse Issaouia découlant directement de la confrérie de Sidi M’hammed Ben Issaâ.

    Les adeptes de cette secte ont pris l’habitude de revisiter le village saint durant le mois d’août et d’organiser des cérémonies autrefois religieuses. De nos jours, à la mi-août et durant ces trois jours, les murs sont escaladés par les visiteurs, le mausolée envahi par les touristes, jeunes et moins jeunes à la recherche d’émotion forte, de spectacle épatant. Tous sont là pour d’éternels chants et danses dont l’origine remonte à naguère. Dans l’enceinte de la mosquée, les figuiers de barbarie, le verre et les clous disposent d’une bonne partie du spectacle. Nombreux sont les adeptes de la confrérie, tous vêtus en laine. Seul le chef de la confrérie est habillé différemment. Véritable fête folklorique, la Issaouia attire chaque année des centaines de visiteurs curieux. Le spectacle passionne certains, notamment ceux qui croient en les confréries.

     

    La Issaouia offre au visiteur des vues invraisemblables.

    Des êtres humains mangeant du verre ou encore avalant des clous sous l’œil vigilant de leur chef de confrérie, les chants aidant l’état de transe. Des chants religieux mêlés aux rythmes des tambours vous transportent loin, très loin à travers des siècles glorieux.

    Les gens fascinés par le spectacle observent le silence, un silence de méditation et d’ivresse.

    Les touristes non habitués à ce genre de spectacle laissent plein cours à leur étonnement. «Ce n’est pas un festival ordinaire. C’est un peu de l’envoûtement. On a l’impression que ces gens sont hantés par les mauvais esprits», commente une touriste quinquagénaire.

    Et d’ajouter : «Le spectacle demeure unique mais l’on ne comprend pas le phénomène!».

    Décidément, cette pratique ancestrale qui a perdu de son éclat et de son contenu attire encore des foules considérables venus des quatres coins de la Tunisie. Elle fait en outre le charme de Sidi Bou Saïd durant l’été. Festival ou fête religieuse l’ampleur demeure de poids.

    La fête solennelle qui est la cérémonie de la Issaouia est aujourd’hui appelé El Kharja, fête semi-religieuse jadis, transformée au fil du temps en fête folklorique. Les adeptes de la issaouia viennent de Zaouiet Ariana chaque mois d’août. Les adeptes de Sidi Ben Issaâ déferlent vers Sidi Bou Saïd. Leur départ est en direction du bas du village d’où ils reviendront au pas cadencé et aux chants rythmés par les tambours et les applaudissements. La Kharja est une marche processionnelle.

    Autrefois, les grands maîtres soufis, en l’occurrence Sidi Bou Saïd El Béji, Sidi Belhassen, Ibn Arabi se donnaient à d’interminables méditations autour de sujets métaphysiques et soufis.

    Jadis également, les maîtres soufis et leurs disciples orientaient la issaouia vers d’autres buts. Le côté mystique primait. Les chants liturgiques étaient scandés par les disciples en louant Dieu, et quelques saints, voire le Prophète Mohamed. «Le chant de gloire inspiré par un fond mystique s’accompagne de mouvements de balancement et seuls les initiés pouvaient s’adonner à ces cérémonies», explique le cheikh qui a longtemps écouté les maîtres soufis.

    De nos jours, la Issaouia a pris une autre conotation et une autre signification. C’est désormais le festival de la Issaouia durant lequel des jeunes, des moins jeunes et des touristes viennent assister à ce festival tant envoûtant et ensorcelant pour certains. Deux confréries se cotoient, celle de l’Ariana et celle de Sidi Bou Saïd El Maski, responsable de la confrérie de l’Ariana, nous parle de l’état psychique particulier dû probablement à un stimulant musical ou quelque chose de purement divin. Il reste sceptique quant à cet état de transe. «Les membres de la confrérie sont capables de manger des figues de Barbarie et des clous. Ils quittent ainsi leur état normal pour un état second».

    Le cheikh a une autre explication : «La transe est le résultat d’une immense excitation nerveuse». Le cheikh paraît beaucoup plus averti quant aux transmissions nerveuses pour expliquer un phénomène hors pair et parfois relié à l’au-delà.

    «C’est au Cheikh Abou Abdallah Sidi M’hammed Ben Issa que remonte cette confrérie et à laquelle on a attribué beaucoup de vertus», ajoute-t-il en vrai connaisseur.

    Les soufis et leurs disciples doivent briser toute chose avec le monde extérieur, c’est ce qui explique ces états de transe.

    Durant la cérémonie, les adeptes se laissent envoûter par l’amour de Dieu en répétant «Allah» à chaque refrain. «Chaque doigt représente un signe particulier de la confrérie. Les adeptes croient dur comme fer en la confrérie. Chacune doit désigner le don auquel l’adepte a été voué, par exemple, nombre d’entre eux consomment des clous, d’autres du verre. Le «bdan», vêtement de laine, à même la peau, défie la canicule du mois d’août et les chants rendent les adeptes insensibles à toute douleur due à un contact violent. On peut voir, par exemple les issaouis se vautrer sur les raquettes de figuiers de barbarie, ce qui est choquant pour les visiteurs et pour les nombreux touristes curieux de découvrir nos traditions. Les spectateurs assistent chaque année, au mois d’août, aux spectacles d’une confrérie qui revêtent un aspect folklorique alors que, autrefois, ils étaient dédiés à la méditation.

    La croyance fervente en Dieu et aux grands soufis à travers la Issaouia et les confréries a perdu de son éclat et s’est transformée en un festival attirant les touristes et les visiteurs.

     

     

     

     

     

     

     

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